Ce n’est pas tous les jours qu’on se décide à écrire à cette liste, aussi large que virtuelle, aussi multiple qu’une, aussi masculine plus que féminine... 

Inclassable et insaisissable depuis que je me suis inscrite et depuis que je lis, par moments, pas tout le temps, des fois dans l’urgence du quotidien, des fois dans l’énervement de ce qui est dit ou dans la joie de ce qui est dévoilé.  Mais en fin de compte cet espace est fait pour cela: l’_expression_ ! De nos êtres, nos affres, cris et preuves d’amour!

Et aussi du co-voiturage…  :)

Alors, dans mon mouvement d’aller de l’avant, je décide de vous écrire, à vous, ceux que je connais, ceux que je ne connais pas :

Bonjour, Hommes & Femmes de la liste rue ! 

 Et juste à ce moment, en train d’écrire ces mots, dans ma cuisine à Brest même; une lumière bleue pâle dessine un sourire sur le coin gauche de la fenêtre et je pense à Yffic. Lui qui était au départ dans la création de tout ce bazar des trucs informatiques qui me dépassent assez régulièrement et qui nous aident à nous raconter. 

 J’écris ce Bonjour, et j’essaie de vous imaginer en train de comprendre le pourquoi et sens de ce message. J’essaie d'imaginer votre visage, vos yeux qui cherchent, vos doigts qui zappent, suppriment (peut-être) ce message, ou bien votre corps qui s’arrête pour laisser la chance à mes mots d’entrer dans l’espace intime de vos vies, à cet instant même ! 

C’est toujours une énigme d'écrire à un autre qu’on ne voit pas, qu’on ne connait pas. Presque comme un rendez-vous amoureux manqué, avec toujours, ce vertige avant l’envoie, cette peur de se sentir bête, pas assez intelligent, pas comme il faut…

Dans notre monde, tout devient (ou presque) il faut: 

«Il faut un diffuseur, il faut un bon dossier, il faut savoir en amont, il faut que tu connaisses untel qui connait un, qui a dit ce qu’il faut ! Il faut… »

Faute de savoir ce qu’il faut pour se permettre je me permets et de ce pas je fais deux. 

Deuxième pas: A Petit Pas on va plus loin !  Clin d’oeil à ma compagnie. 

Troisième pas: Marilyn !  

Marilyn c’est l’histoire d’un genou, d’un mur, des murs…Invisibles. C’est l’histoire de moi? Moi c'est un autre. 

Elle, Marilyn, de son vrai prénom: Marilou, celui que lui a donné sa mère. Marilyn Marilou aime la vie, même si ça fait mal, même si par moments le coeur lui éclate en pleine figure tant elle est un peu candide...

Ma Marilyn Marilou, est tout un monde à elle seule, météorite enragée, populaire Marilyn mon Poème ! 

Marilyn Marilou n’a pas peur des Murs ! (« On a peur que de sa propre peur » Marilyn Monroe)

Marilyn Marilou est là,  elle te regarde…elle se laisse regarder !

Oui, vous avez compris, c’est encore un message pour parler d’un spectacle, mais « Un Spectacle ce n’est pas Un Spectacle ».  C’est notre tout et la plupart des fois notre rien, qu’on donne à voir (une fois trouver les mots) qu’on donne à entendre: on se donne à poil, on s’expose par choix de l’abîme. Par choix politique. Pour tenter de transcrire le monde, de le traduire avec nos chairs et dans nos chairs ce qui cherche à être dit. Et c’est ainsi, que chacun dans son Spectacle, donne une petite portion de tous ces « secrets », à fleur de peau... au bout de la langue.

Dire, raconter le monde !

Je vous attends, avec joie, avec impatience, dans la douceur et le déséquilibre de l’attente, mais puisque je ne suis pas Godot, je traverserai le mur quand même ! Avec ou sans vous… :)

Le Genou de Marilyn au Petit Trianon (pastille 11/ Ecole Tivoli 4) à 11h (accueil de la Cie Qualité Street https://www.facebook.com/events/2023306141313053/ )

En attendant la rencontre: Soyons heureux, le Monde reste à faire !

Leonor Canales Garcia