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Re: [rue] Aurillac nous appartient


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  • From: francoismary < >
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  • Subject: Re: [rue] Aurillac nous appartient
  • Date: Fri, 07 Sep 2018 06:46:25 +0200
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4 millions 800 000 euros restent un tarif tout à fait raionnable pour 600 compagnies pendant 4 jours.

Un point à contester de mon point de vue dans l'organisation actuelle est l'attribution, sans concertation des compagnies, des espaces de jeu du off. J'ai l'impression que le bureau du off place les spectacles dans la ville comme un placier place les commerçants sur un marché.

Le festival off pourrait être une coopérative où les producteurs - les compagnies viendraient avec leur production - les créations.

Les compagnies pourraient revenir à un placement libre et autogéré.

Autre innovation attendue pour 2019 : l'envoi aux compagnies d'un sms de bienvenue de la part de Lolo, président de la région Auvergne-Rhône Alpes.

Bien à vous,
François












-------- Message d'origine --------
De : "Franck Halimi( via rue Mailing List)" < >
Date : 06/09/2018 18:43 (GMT+01:00)
À : Jacques Livchine < >
Cc : Fédération arts de la rue < >, Liste Rue < >
Objet : Re: [rue] Aurillac nous appartient

Salut, c'est Franck de Bourgogne.

Pour ma part, jappe récit beau coût
,
quand Jacques effectue ce genre d
'
implacable démonstration
.

Car je trouve cette logique d'une justesse rare : oui, quand une compagnie vient jouer gratos dans un festival, elle
lui
fait cadeau du montant de son contrat de cession et
, de fait,
participe au financement de celui-ci => à ce titre aussi, elle devrait avoir voix au
chapitre.

Mais, 
si jamais cette idée devait aller plus loin (ce que je souhaite)
,
le plus compliqué sera
it
de faire en sorte que les compagnies soient OK pour vraiment
effectuer
 
ce type de démarche et parlent d'une seule voix : à mon avis, c'est là que pourrait achopper cette belle idée.

Mais, bon... on peut toujours rêver...

Voili.

Ami calmant.

@+ Franck de B.
--------------------------------

Ah  Cathy, tu me demandes comment on va faire pour mettre un peu de démocratie dans la nomination d’un directeur à Aurillac. 

Cathy, des idées, tout le monde en a, et  comme  dit Lénine,  faire la révolution,   ce n’est pas gueuler des slogans,  c’est s ‘organiser. 

C’est là que Crespin nous manque, car il était costaud pour négocier, parlait la langue administrative. 

 Une fois j’étais avec lui au Ministère pour la création de la FAIAR,  le ministère ne  voulait pas de cette formation de théâtre de rue, et  là j’ai vu comment Michel ne se démontait pas, revenait à la charge, ne lâchait pas le morceau,  et finissait par obtenir ce qu’il voulait, et c’est comme cela qu’il avait réussi à fonder Lieux Publics,  au forceps. 

 Moi, je ne suis qu’un  pauvre utopiste couché et fatigué, je ne sais pas faire. 

J’ai  cependant imaginé que  toutes les compagnies ayant joué à Aurillac envoyaient leur facture à la ville d’Aurillac, à la Région, au Ministère  de la culture,  et un double à la fédération nationale,  pour que les tutelles comprennent bien que le festival d’Aurillac a été subventionné  depuis plus de 20 ans par les compagnies dites de passage 


Exemple : la compagnie du lacet qui se défait a joué à Aurillac en 1987, 1989, 2002, 2008, 2010, 2012, 2017   soit 7 fois, 
A chaque édition la compagnie a joué 5 représentations soit en tout  35 représentations. D’habitude la Cie du lacet qui se défait vend ses spectacles  2300 €  HT, ce qui signifie que la Cie a offert à Aurillac la coquette somme  de 80  500 €  sans transport, sans per diem. 

Donc n’importe quel administrateur pourrait nous calculer pour l’édition 2018, l’apport des 600 compagnies de passage. 
Même à une moyenne de 2000 € la représentation on arrive au chiffre de  4 800 000 €  (4 millions huit cent mille euros). 

Les compagnies sont donc  les premiers financeurs  d’Aurillac, puisque  d’après la cour des comptes de 2017 , le festival d’Aurillac reçoit   1,450 000 € de fonds publics . 

J’espère que la Ville , la Région le Ministère, l’agglo comprennent bien qu’un festival sans les compagnies de passage,  serait un tout petit festival, le IN invite 20 compagnies. 

Moi qui suis de ceux qui ont joué à la première édition du   festival  en 1986 , je vous l’affirme,   nous n’avons eu du monde que le samedi et quand je dis du monde , c’était 300 personnes. C’était un tout petit festival.   

Alors la fédération nationale des arts de la rue, pourrait tout de même, et c’est le minimum, réclamer un strapontin pour faire partie de la commission de recrutement. 

Le Ministère a fini par accepter les duos de direction,  c’est déjà bien, cf Chalon.   

On devrait aller beaucoup plus loin. 

Mais là, il nous faut des jeunes motivé (e) s qui y croient,  et qui montent au créneau, et qui osent mettre en doute la légitimité du CA, et quelqu’un suggère que le public pourrait être de la partie et avoir son mot à dire… 

Un peu d’utopie pendant la digestion,  ce n’est pas si désagréable. 

Gens du théatre de rue,  mettons-nous ça dans la tête,  ce festival nous appartient.   

Ne le laissons pas filer entre n’importe quelles mains






















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