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Re: [rue] C'est reparti mon cui-cui(t)


Chronologique Discussions 
  • From: francoismary < >
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  • Subject: Re: [rue] C'est reparti mon cui-cui(t)
  • Date: Fri, 09 Nov 2018 00:42:45 +0100
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A peine trois petites années de répis pour les intermittents. Juste le temps de recharger les batteries et d'élaguer le code du travail par ailleurs. Nous aurions bien gardé cette énergie pour la mettre ailleurs. Mais nous rêvons éveillés, et savons qu'en matière de droits et de liberté, rien n'est jamais acquis.

Le 12 novembre, c'est aussi jour de grève dans l'éducation nationale. Un appel à projet pour ce concours de circonstance.

Bien à vous
François

-------- Message d'origine --------
De : "Franck Halimi( via rue Mailing List)" < >
Date : 08/11/2018 22:56 (GMT+01:00)
À : Liste Rue < >
Objet : [rue] C'est reparti mon cui-cui(t)

Salut, c'est Franck de Bourgogne.

J'ai eu le chef de cabinet du nouveau Ministre de la Culture et de la Communication Franck Riester, au téléphone ce matin.

Je lui ai dit que, vu la politique autoritaire du gouvernement de Macron 1er et les effets d'annonce habituels sur les négociations de l'assurance chômage, les intermittents du spectacle étaient en train de se remettre en ordre de bataille.

En voili ci-dessous le 1er signe.

Alors, on se bouge ?...

Voili.

Ami calmant.

@+ Franck de B.

.........................


[Chômage] AG Ile-de-France • Lundi 12 Nov • 19h • Le TARMAC 

Le gouvernement impose une nouvelle négociation assurance chômage pour trouver 3.9 milliards € d’économies en trois ans sur le dos des chômeurs, en ciblant particulièrement les travailleurs précaires. Le Medef et l’ensemble du patronat ont annoncé vouloir appliquer ces économies et les répercuter sur le régime des artistes et des techniciens intermittents du spectacle.

Entre le 9 novembre et le 15 janvier, des « négociations » éclair vont avoir lieu. Une lettre de cadrage financier doit être rédigée par les négociateurs interpro à l’intention des négociateurs du spectacle...

Dans le même temps, le gouvernement continue de remettre en cause les droits sociaux et les services publics :
• la retraite : un système à points serait très préjudiciable à nos professions, du fait du caractère discontinu des activités et des revenus par exemples des salariés intermittents du spectacle ou des auteurs. De même il serait profondément inégalitaire pour les femmes ayant eu des arrêts maternité ou parentaux. La réforme menace par ailleurs les régimes de l’Opéra National de Paris et de la Comédie Française ; 
• l’AFDAS : la réforme de la formation continue a failli faire disparaître l’Afdas et avec lui tout ce qui a été inventé pour permettre l’accès de nos professions à des dispositifs non prévus pour elles au départ. La bataille continue dans la foulée de la pétition à succès « l’Afdas j’y tiens » ! ; 
• Celles et ceux qui bénéficient de l’accès à un comité d’entreprise ou prenant en charge les activités sociales, sportives, culturelles (comme le FNAS) connaissent l’importance de ces structures. Plutôt que de les étendre à tous, le gouvernement veut fiscaliser ces aides, au détriment des plus défavorisés ! 
• la fusion des branches : derrière ce terme barbare, le gouvernement pousse à la fusion des conventions collectives, avec le risque de niveler par le bas tous les droits (minima salariaux, garanties collectives...) 
Et pendant ce temps-là, le ministère de la Culture s’attaque à l’audiovisuel public, masque des baisses de budget dans tous les secteurs du ministère, y compris dans la création artistique ! L’emploi est menacé, et au-delà le sens de nos métiers. Des conflits se développent dans nos établissements, signe de ces tensions, avec des responsabilités diverses :
- au théâtre de la Commune d’Aubervilliers, avec une direction aux méthodes inacceptables
- à ARCADI, par une décision de fermeture prise par le conseil régional IDF 
- et au Tarmac qui nous accueille, et risque la fermeture par décision du ministère ! 
Le fondement même des politiques publiques dans la Culture est en jeu, par exemple avec le Pass Culture, cadeau pour les banques et les gros opérateurs vendeurs de « produits culturels ». 
La diversité, menacée par la concentration entre les mains de sociétés tentaculaires, doit être préservée dans le spectacle vivant, l’audiovisuel et le cinéma. 

N’attendons pas le pire : mobilisons-nous et imposons au contraire nos revendications ! 

Cgt Spectacle
Paris, le 07/11/2018

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES PROFESSIONNEL-LE-S DU SPECTACLE • LUNDI 12 NOVEMBRE À 19H AU TARMAC  • 159 avenue Gambetta • Paris 20


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