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RE : [rue] Re C'est reparti mon cui-cui(t)


Chronologique Discussions 
  • From: "fabien.moretti" < >
  • To: francoismary < >,
  • Subject: RE : [rue] Re C'est reparti mon cui-cui(t)
  • Date: Fri, 09 Nov 2018 08:26:10 +0000
  • Importance: normal

C'est bien là le problème. 

A croire que le chacun pour soit, tellement défendu par nos amis V.R.P. ait pris ses marques dans notre grande famille du spectacle. 

Des bisous bonne journée et à bientôt ! 



-------- Message d'origine --------
De : francoismary < >
Date : 09/11/2018 08:12 (GMT+00:00)
À : "fabien.moretti" < >,
Objet : Re: RE : Re: [rue] Re C'est reparti mon cui-cui(t)

L'un n'empêche pas l'autre. Nous étions une petite cinquantaine en 2017 à Aurillac pour réfléchir à une réaction au bouclage du centre ville par des barrières, des vigiles et des flics. Constatant le trop faible écho de l'appel au rapport des quelques 600 compagnies présentes et la difficulté d'établir à si peu nombreux un rapport de force avec les autorités dites compétentes, nous avons décidé de lâcher l'affaire. Après trois ans de mise en place, sans opposition significative de la profession, le dispositif semble entériné et s'affine avec l'installation de caméras dédiées.

Nous verrons quelles réactions la profession aura face aux menaces sur l'assurance chômage.

Bonne journée,
François



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-------- Message d'origine --------
De : "fabien.moretti" < >
Date : 09/11/2018 08:34 (GMT+01:00)
À : francoismary < >, ,
Objet : RE : Re: [rue] Re C'est reparti mon cui-cui(t)

Salut à tous. .. 

Je note juste que lorsque certains festivals de micro édition par exemple... ont été annulés à cause du terrorisme, car il fallait payer une compagnie de crs à 19000 balles..... seuls quelques artistes ont réagi... Je ne parle pas de la plaine à Marseille et autres lieux libres en danger.

Tout le monde trouve normal de jouer dans des barrière Eras,  sécurisés dans l'espace public par des boîtes de sécurité privées.

Par contre. ... toucher au statut ? ! Tout le monde se remet a bouger.

Je ne suis qu'un marionnettiste qui a décidé de ne plus fonctionner avec l'intermittence  après 10 ans de statut ( 80  dates par an et toujours des galères  )...

Certains artistes sont devenus plus calés sur le statut que sur leur art. De l'étranger l'art français est devenu inaccessible. ...Trop de "digicodes" de réseaux fermés. ..de barrières Eras... venez donc dans la rue... causer avec des grecs, des espagnols des sénégalais. ..... 

J'ai milité pendant 25 ans avec vous pour la culture car je sais.... encore aujourd'hui dans les rues du quartier Hann de Dakar, que l'art est fondamental. Il permet la rencontre, comme une graine d'humanité plantée au milieu de la rue. Une plante qui s'arrose avec des livres, de la musique,  de la peinture de la danse....

La plupart des réseaux me gonflent en France car j' ai l'impression qu'on en est arrivé à se vendre comme des paquets de lessive pour jouer dans des jardins extérieurs réservés aux connaisseurs. 
Se mobiliser pour son porte monnaie NON pour se rencontrer et travailler ensemble. 

Vous allez certainement me haïr. ...mais ça me fait penser a la manifestation du 17 novembre. ...

Je croiserai certainement certains d'entre vous sur les barricades pour défendre une certaine forme de culture simple et accessible à tous..

 Mais apres 25 ans de lutte a vos côtés pour le statut d'intermittent, je vous laisse défendre vos indemnités seuls... après avoir compris qu'en France je ne suis qu'un petit artisan. Je me sens concerné. ...certes.... mais de beaucoup plus loin.... de l'autre côté de la sécurité privée. 

Cordialement 
Fabien


-------- Message d'origine --------
De : francoismary < >
Date : 09/11/2018 06:40 (GMT+00:00)
À : ,
Objet : Re: [rue] Re C'est reparti mon cui-cui(t)

J'ai vu un peu grand avec mes trois petites années, la dernière occupation des cdn par les cip était en effet au printemps 2016, en plein 49.3 du gouvernement Valls-Macron.

Repis depuis pour certaines et certains, absents des manifs, mais pas pour les syndicalistes et les militant-es. Toujours les mêmes, comme diraient les rg.

Le patronat n'a pas digéré le dernier accord, les intermittents sont dans le collimateur.

Dans l'article en lien ci-dessous, les points de friction alors que s'ouvrent aujourd'hui les négociations.

Bien à vous,
François

Intermittents du spectacle, le retour ? 

Alors que le gouvernement n’était pas demandeur, le patronat compte bien rouvrir le dossier toujours sensible des intermittents du spectacle, comme le prévoit la loi en cas de renégociation de l’assurance chômage.

"Il n’y a aucun motif valable pour que ces métiers soient exonérés", souligne le négociateur du Medef Hubert Mongon. Ce sera aux partenaires sociaux du secteur de discuter, sur la base d’une lettre de cadrage des organisations interprofessionnelles qui valideront ensuite – ou pas – un éventuel accord.

La fédération CGT-spectacle appelle déjà à la mobilisation, estimant que le Medef "veut sa revanche" après l’accord d’avril 2016 qui avait rétabli la règle des 507 heures de travail sur les 12 mois précédents (au lieu de dix) pour être indemnisé.


https://www.sudouest.fr/2018/11/09/assurance-chomage-les-points-de-friction-de-la-negociation-5551409-710.php


-------- Message d'origine --------
De : "David Cherpin( via rue Mailing List)" < >
Date : 09/11/2018 01:44 (GMT+01:00)
À :
Objet : [rue] Re C'est reparti mon cui-cui(t)


trois années? et pourtant le 1er juillet 2016, date à laquelle la convention rétablissant la date anniversaire est mise en oeuvre me semble plus proche. Sous gouvernement Valls, suite à une mobilisation forte et vigilante dès février 2016.
En parallèle des manifestations contre la Loi Travail, de Nuit Debout, et des prémisses de nos contestations actuelles, cette convention gagnée pour nous calmer, accordée par Valls pour mettre les intermittents hors jeu pour ne pas amplifier une contestation populaire contre la réforme du droit de travail que nous nous sommes empressés de ne pas suivre, laissant les militants seuls face aux CRS.
Et aujourd’hui, comme prévu, après une victoire qui n’a le sens que celui de notre silence face à la réalité politique, nous devons nous remobiliser pour défendre nos droits. Encore une fois. Une ultime fois.
Notre slogan : ce que nous défendons nous le défendons pour tous. Mais nous n’avons pas défendu la réalité : Macron en mars 2017 l’annonce : l’intermittence c’est fini. Le tour de passe passe de Valls n’a de sens que celui ci : nous faire taire pour inscrire la destruction de la protection sociale dans le marbre au long terme.
La défense de l’intermittence est plus que jamais vitale, pas seulement pour nous mais pour tous. 
si nous cédons cet hiver et ce printemps, il n’y aura définitivement aucun retour arrière. 
Il nous faudra pointer à la micro entreprise pour rester artistes.
Depuis 2016 il n’y a jamais eu de répit que pour ceux qui ont pensé que c’était gagné. et pourtant tout était déjà dit.


A peine trois petites années de répis pour les intermittents. Juste le temps de recharger les batteries et d'élaguer le code du travail par ailleurs. Nous aurions bien gardé cette énergie pour la mettre ailleurs. Mais nous rêvons éveillés, et savons qu'en matière de droits et de liberté, rien n'est jamais acquis.

Le 12 novembre, c'est aussi jour de grève dans l'éducation nationale. Un appel à projet pour ce concours de circonstance.

Bien à vous
François

-------- Message d'origine --------
Date : 08/11/2018 22:56 (GMT+01:00)
Objet : [rue] C'est reparti mon cui-cui(t)

Salut, c'est Franck de Bourgogne.

J'ai eu le chef de cabinet du nouveau Ministre de la Culture et de la Communication Franck Riester, au téléphone ce matin.

Je lui ai dit que, vu la politique autoritaire du gouvernement de Macron 1er et les effets d'annonce habituels sur les négociations de l'assurance chômage, les intermittents du spectacle étaient en train de se remettre en ordre de bataille.

En voili ci-dessous le 1er signe.

Alors, on se bouge ?...

Voili.

Ami calmant.

@+ Franck de B.

.........................


[Chômage] AG Ile-de-France • Lundi 12 Nov • 19h • Le TARMAC 

Le gouvernement impose une nouvelle négociation assurance chômage pour trouver 3.9 milliards € d’économies en trois ans sur le dos des chômeurs, en ciblant particulièrement les travailleurs précaires. Le Medef et l’ensemble du patronat ont annoncé vouloir appliquer ces économies et les répercuter sur le régime des artistes et des techniciens intermittents du spectacle.

Entre le 9 novembre et le 15 janvier, des « négociations » éclair vont avoir lieu. Une lettre de cadrage financier doit être rédigée par les négociateurs interpro à l’intention des négociateurs du spectacle...

Dans le même temps, le gouvernement continue de remettre en cause les droits sociaux et les services publics :
• la retraite : un système à points serait très préjudiciable à nos professions, du fait du caractère discontinu des activités et des revenus par exemples des salariés intermittents du spectacle ou des auteurs. De même il serait profondément inégalitaire pour les femmes ayant eu des arrêts maternité ou parentaux. La réforme menace par ailleurs les régimes de l’Opéra National de Paris et de la Comédie Française ; 
• l’AFDAS : la réforme de la formation continue a failli faire disparaître l’Afdas et avec lui tout ce qui a été inventé pour permettre l’accès de nos professions à des dispositifs non prévus pour elles au départ. La bataille continue dans la foulée de la pétition à succès « l’Afdas j’y tiens » ! ; 
• Celles et ceux qui bénéficient de l’accès à un comité d’entreprise ou prenant en charge les activités sociales, sportives, culturelles (comme le FNAS) connaissent l’importance de ces structures. Plutôt que de les étendre à tous, le gouvernement veut fiscaliser ces aides, au détriment des plus défavorisés ! 
• la fusion des branches : derrière ce terme barbare, le gouvernement pousse à la fusion des conventions collectives, avec le risque de niveler par le bas tous les droits (minima salariaux, garanties collectives...) 
Et pendant ce temps-là, le ministère de la Culture s’attaque à l’audiovisuel public, masque des baisses de budget dans tous les secteurs du ministère, y compris dans la création artistique ! L’emploi est menacé, et au-delà le sens de nos métiers. Des conflits se développent dans nos établissements, signe de ces tensions, avec des responsabilités diverses :
- au théâtre de la Commune d’Aubervilliers, avec une direction aux méthodes inacceptables
- à ARCADI, par une décision de fermeture prise par le conseil régional IDF 
- et au Tarmac qui nous accueille, et risque la fermeture par décision du ministère ! 
Le fondement même des politiques publiques dans la Culture est en jeu, par exemple avec le Pass Culture, cadeau pour les banques et les gros opérateurs vendeurs de « produits culturels ». 
La diversité, menacée par la concentration entre les mains de sociétés tentaculaires, doit être préservée dans le spectacle vivant, l’audiovisuel et le cinéma. 

N’attendons pas le pire : mobilisons-nous et imposons au contraire nos revendications ! 

Cgt Spectacle
Paris, le 07/11/2018

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES PROFESSIONNEL-LE-S DU SPECTACLE • LUNDI 12 NOVEMBRE À 19H AU TARMAC  • 159 avenue Gambetta • Paris 20


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