- From: francoismary <
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- To: Cliclarue <
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- Subject: [rue] Trop militante
- Date: Wed, 08 May 2019 09:00:33 +0200
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« Pour les reporters de
Comme un bruit qui court, la pilule est difficile à avaler. « La lutte sociale est une voix qu’ils n’ont pas envie d’entendre », affirme la productrice
Charlotte Perry. Elle se souvient : en décembre dernier, les trois compères avaient été convoqués par Laurence Bloch. En cause, l’émission du 8 décembre sur les Gilets jaunes. « Tous ces slogans… Elle ressemble à un tract de la CGT, votre émission ! », leur reproche-t-on. Pour Charlotte Perry, pas question de « masquer les manifs parce qu’elles font mal aux oreilles… Il y a déjà tellement de méfiance vis-à-vis des médias ! France Inter devient une chaîne parisienne destinée aux Parisiens, autour de la culture et de l’humour. Les luttes sociales, ça fait un peu tache entre les paillettes, le champagne et les stars. On nous a dit : “c’est anxiogène” », lâche-t-elle, amère.
« Je travaille sur les archives de
Radio France en ce moment, raconte le journaliste
Antoine Chao. Je vois comment France Inter s’est comporté pendant Mai 68. La station a refusé de raconter ce qui se passait, il y a eu des démissions de journalistes… Aujourd’hui, on empêche encore une parole populaire. C’est important de continuer de donner la parole aux mouvements sociaux. »
https://www.telerama.fr/radio/comme-un-bruit-qui-court-la-fin-dune-emission-qui-fait-tache-sur-france-inter,n6242851.php?utm_medium=Social&utm_source=Facebook
Bonne journée,
François
- [rue] Trop militante, francoismary, 08/05/2019
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