Liste arts de la rue

Archives de la liste Aide


Re: [rue] Un sacré dilemme


Chronologique Discussions 
  • From: "faucherre camille" ( via rue Mailing List) < >
  • To: Dominique Houdart < >, "barthelemy.bompard" < >
  • Cc: Marie-Do Freval < >, Liste Liste rue < >
  • Subject: Re: [rue] Un sacré dilemme
  • Date: Thu, 7 Nov 2019 08:25:45 +0000 (UTC)

Bonjour à tout le monde, 

J'aime bien vous lire toutes et tous, ces débats sont passionnants. Pour ça et tout ce que j'y apprends, franchement merci (et ce n'est qu'un petit merci par rapport à ma liste immense de tout ce que je vous dois :-)). 

Par contre, au dela de la laideur du monde, de l'instrumentalisation de l'art par les politiques, et vice versa souvent (car les artistes ne sont tous pas innocents non plus), je me pose la question simple: que faire à, avec, dans Calais? 
Je sais que Julien y a beaucoup travaillé. Moi aussi. Et pas dans les scènes nationales. Dans les collèges de ZEP++++++, au creux du béton posé sur la digue, au find fond de la cité Europe, entre le discount alimentaire et la démarque de virgules aux 3 bandes fabriquées à 10000kms, au pied des blocs sordides du Beau-Marais, à rencontrer les derniers ouvriers de la dentelle dans l'assourdissante rythmique des métiers à tisser, à déconner avec les derniers habitants de maison castor, ou à écouter les conversations du Mirador, le PMU du boulevard Jacquard. Métiers à tisser, mais t'y es à tisser du métissé. 
En ateliers d'écriture avec des primo-arrivants, en soupe populaire dans les jungles, en impro en squat expulsés, en manif no border. Avec des gamins de famille de 9, des éclatés de la vie, des naufragés du libéralisme atomisateur, des vieux isolés dans des 1930 tanguantes... La liste est longue d'où tenter d'activer la plus petite ville-monde du monde. Y'a pas beaucoup d'issues de secours. Plus beaucoup de bouées. 

Donc moi non plus je ne l'aime pas ce dragon. J'y crois pas à aux mégalomaniartistes. Ce dragon et ses sbires de varans puent le coup de comm politique. Il pue le vernis qui creuse les plaies. 
Mais j'ai adoré voir tous les calaisiens réunis dans leurs rues, sortant de chez eux, sourires et envie de se causer. Sous la drache déversé de notre ciel bas, il faisait beau à Douvres, orage à Saint-omer, la nuit était déja tombée à Dunkerque. Calais était entre chien et loup. 
Personne n'est dupe. Ce dragon a eu la qualité de fédérer les habitants, de les pousser dehors, hors de la télé et de la tablette. 
Et pas d'inquiétudes, il ne manquait personne au tableau. Tous les habitants, passagers clandestins ou tamponnés, gamins qui vont fuir la ville ou arrimés au Fort-Nieulay, étaient là. 
Alors, ouaip, on fait les pudiques depuis nos sofas, dans nos campagnes sympathiques ou nos centre-ville gentrifiés, moi le premier. Mais ce rassemblement est tellement rare qu'il en est frappant. Et je préfere que ce soit pour aller accueillir un pantin géant plein de pyrotechnies kitsch, plutot que pour une ratonnade ou une soupe servie aux CRS. 
Le seul avantage de ce dragon est qu'il a été assez grand pour tutoyer l'imaginaire, pour pousser tout le monde à la convivialité spontanée. 

Moi je suis chaud d'aller bosser à Calais, encore et encore, d'y inventer des interstices, d'y approfondir les dents creuses, d'y happer les espaces. Rien n'y est simple. Tout y est complexités et tissages. Franchement, soyez-y les bienvenu.e.s... 

A bon entendeur, 


Camille

Le jeudi 7 novembre 2019 à 08:22:50 UTC+1, barthelemy.bompard < > a écrit :


non il n’y a pas de dilemme ;je partage votre colère .Salut disney rue et bientôt ils ferons défilé les réfugiés ,les chômeurs pour les occuper ,avec de la fumée et de la musique .Nous ici on s’occupe des pauvres ,ville bioéthique . Se faire enculer bio par les politiques …… et la rue on se fait bien bio-mettre par tous les trous .bonne journée
le cynisme est notre pire ennemi
ce dragon est scandaleux un point c'est tout !!
que notre colère soit belle et nous réunisse
marie do

Le 05/11/2019 à 07:44, fabien.moretti a écrit :
Bonjour à tous.

Franchement.... dès que nous acceptons de jouer du divertissement.... jouer en barrières eras pour public badgé.... on accepte a peu près tout.
Vous croyez qu'il y a beaucoup de réfugiés qui viennent voir ces spectacles en cour... en collectifs lors des festivals sécurisés?

Effectivement.... pour l'éthique... dépenser des millions pour redorer l'image d'une municipalité dont l'hôtelerie est financée par les crs.... c'est bizarre.... et puis même les crs ont besoin de rêver.... En fait.... on pourrait presque dire que la tune des crs finance en partie les dragons..... :)

Le problème.... c'est que des humains comme nous sont détruits par le monde libéral qui est le nôtre. 
Ce monde libéral qui nie la pauvreté... privatise la rue....nie l'humain et prône le divertissement.

Pour avoir été jouer dans la rue de la jungle de Calais....je peux vous dire qu'il y avait des familles calaisiennes en balade, des club de cours de français, des restos, des magasins, des coiffeurs de rue.... un théâtre des écoles... centre juridique.... une église et une mosquée.... tout détruit... brûlé ...par des crs haineux.

Un dragon en bois de 4 millions d'euros.... il faut bien vivre non? Derrière des barrières de frontières.... des barrières eras.... de toutes façons.... le spectacle de rue n'est plus fait pour la rencontre. Il est fait pour défendre des courtisants et des collectifs. 
Alors bon.... il faut redorer le tourisme calaisien.... amuser les crs...et justifier la violence contre ces humains détruits qui salissent nos trottoirs et nous empêche de jouer.... de nous amuser.

Et si.... dans ces réfugiés... il y avait des grands artistes....des humains comme nous? 

Allez.... il faut bien vivre ... non?


Salut Jacques, j’ai trouvé ça sur Wikipédia car je m’étais posée la même question…


"La Compagnie du Dragon, ou plus simplement désignée par le projet du Dragon de Calais, est un projet de développement économique, touristique et culturel initié par la ville de Calais. Il a pour ambition la valorisation de l'espace urbain, notamment pour re-dynamiser le territoire après la crise migratoire1. Pour ce faire, il accompagne le projet de rénovation du front de mer en mettant en scène plusieurs types de créatures articulées créées par la compagnie La Machine2,3, à l'origine de spectacles et projets renommés comme les Machines de l'île à Nantes4. À terme, la Compagnie du Dragon assurera l'exploitation d'un bestiaire mécanique d'une dizaine de machines. »

"Le projet est géré par la Société publique locale Grand Calais Tourisme et Culture créée en janvier 201916. Elle est commercialement dénommée Compagnie du Dragon depuis juillet 2019. La société agit ainsi pour la ville de Calais dans le cadre d’une délégation de service public afin d’assurer l’exploitation commerciale et technique du Dragon de Calais et des autres machines du projet. Au terme de l’ensemble des actes de ce projet, 70 emplois directs devraient être créés6. »

"L’investissement total représente un total de 27 millions d’euros, étalés sur huit ans17,18. Le Dragon coûte à lui seul 4,2 millions d’euros. Le projet est porté par la ville de Calais et soutenu par l'État et la région Hauts-de-France. »...

Ou quand une Municipalité devient une compagnie! ;)

BizMika
Delaroziere devait-il accepter de collaborer directement avec la mairie de Calais  droitière et anti migrant ?
Trahit-il le Channel ? 
Je connais François et Francis , deux êtres assez exceptionnels. 
Il était question pour la mairie  de faire un parc d’attraction sur le lieu même de l’ancienne jungle des migrants.
Je ne sais pas quoi dire. 
Delaroziere pouvait il refuser ce contrat mirobolant ? 
Je n’ai qu’un autre exemple  : les USA avaient proposé à Zingaro de monter un immense parc d’attraction ayant pour dominante le cheval,  Bartabas avait refusé.
Le  Channel  est  pour moi une Scène Nationale modèle.  Parce que régulièrement elle ose le grand événement qui s’adresse à la ville toute entière. 
Nathalie Bouchard ne prend pas de gants pour piquer les idées de Francis PEDUZZI.
 Un  jour de finale de coupe du monde elle a vu tout Calais sortir dans la rue pour suivre le combat du dragon que Delaroziere allait livrer à la Chine , et d’une araignée géante,   j’y étais , j’ai vu la Culture  triompher du football, alors évidemment la Mairesse a vite compris qu’il fallait mettre le grappin sur la Machine et provoquer un court circuit avec le Channel qu’elle a toujours considéré comme un repaire d’écolos et de gauchistes. 



A Calais, un dragon pour sortir de la « jungle »

Le dragon conçu par la compagnie La Machine, à Calais, le 1er novembre.  FRANÇOIS LO PRESTI/AFP
Laurent Carpentier

L’animal, créé par François Delarozière, est le cœur d’un projet urbain destiné à redorer le blason de la ville

REPORTAGECALAIS

Toute la ville semble s’être déversée dans les rues derrière l’immense créature. Tel le joueur de flûte d’Hamelin, le dragon – 72 tonnes de vérins et de capteurs, d’acier et de bois sculpté, pattes énormes, yeux sanglants, gueule à faire se cacher saint Georges sous son armure – entraîne derrière lui la population de Calais, compacte face à la pluie et au vent. Manœuvré par une quinzaine d’artistes, il avance, majestueux, ponctuant sa marche de grands râles indolents. Soudain, toutes ailes déployées, il crache. Des flammes. Plus loin, il s’arrête à la hauteur d’un balcon, dans un tête-à-tête avec une habitante. Un cormoran esseulé traverse le ciel gris.

Flux migratoires

Le temps d’un week-end, Calais aura ainsi vécu au rythme d’un conte. Un mythe fondateur, inventé de toutes pièces par François Delarozière, qui, avec sa compagnie La Machine, à Nantes, est devenu un spécialiste du genre. Or donc, raconte l’histoire, échappé des limbes sous la mer, un dragon se réveilla le 1er novembre 2019 sur la plage de Calais, à l’entrée du port. Il entra dans la ville, terrorisant les hommes, qui tentèrent de le repousser pour finalement, au troisième jour, adopter la créature et en faire leur ami protecteur : installé sur le front de mer, promenant jusqu’à 50 humains à la fois sur son dos, pour 9,50 euros par personne, il devint, ou plutôt deviendra, à partir du 17 décembre, le dragon de Calais, pièce maîtresse d’un dispositif de reconquête par la ville de son image.
27 millions d’euros d’investissement sur huit ans pour tenter d’en finir avec une renommée internationale de plaque tournante des flux migratoires. De 2014 à 2016, la « jungle » a en effet accueilli ici jusqu’à 10 000 exilés en précarité absolue… et aussi tout ce que la Terre compte de journalistes. De quoi inscrire dans la durée le portrait de Calais-la-misère.
Mais déjà, quand bien même la région et l’Etat prennent en charge pratiquement pour les deux tiers des dépenses sur la première tranche de 13 millions d’euros, l’opposition dénonce un budget pharaonique. « Les retombées économiques du dragon seront supérieures à l’investissement consenti », martèle Natacha Bouchart, la maire (LR) de Calais, qui n’hésite pas à mettre en regard les 650 millions investis par le port (géré par la SEPD, une société en délégation de service public) pour son agrandissement de 90 hectares pris sur la mer. C’est que, faute de parvenir à boucler le tour de table pour financer le parc d’attractions en faveur duquel elle militait depuis des années (Spy Land, puis Heroic Land), la femme énergique au regard tranchant s’est mise à rêver du modèle nantais et de ses « machines » qui ont fait le tour du monde.
Le dragon n’est ainsi que le dernier épisode d’une longue histoire entre Calais et le bestiaire mécanique de Delarozière. En 1994, à l’ouverture du tunnel sous la Manche, la compagnie Royal de Luxe de Jean-Luc Courcoult, à laquelle collabore alors Delarozière, est invitée à y jouer sa Saga des géants. Les plus vieux s’en souviennent. Francis Peduzzi, déjà à l’époque directeur du Channel, la scène nationale de Calais, repère le plasticien qui a imaginé ces machines monstrueuses avec Courcoult. Il demande à Delarozière de dessiner la salle de spectacle qui va préfigurer ses futurs locaux dans les anciens abattoirs de la ville. Entre les deux hommes, une longue amitié. Le premier finançant les premiers spectacles du second, et les Calaisiens découvrant, au fil du temps, ses machines infernales : Les Girafes, avec Royal de Luxe, puis, avec La Machine, Kumo l’araignée, Long-Ma le cheval-dragon…
Aujourd’hui, Francis Peduzzi est paradoxalement le premier à critiquer le projet. « Avec le dragon, on est dans le commercial, dans le grand discours de l’attractivité », assène-t-il au téléphone depuis l’Italie où il est parti pour l’occasion travailler « au calme ». En 2016, après Long-Ma, il n’avait pourtant pas hésité à donner le numéro de François Delarozière à l’adjoint à la culture de la ville. « Avec la maire, nos relations, c’est les montagnes russes, explique-t-il. Je l’ai vue hurler pour défendre quelque chose et puis hurler dans le sens inverse. Elle a une conception de son rôle envahissante et autoritariste qui n’arrive pas à intégrer que le Channel est une structure autonome labellisée. » Ce qu’il ne supporte pas dans le projet du dragon de Calais, c’est le côté fête foraine, l’instrumentalisation de l’artiste en alibi politique.
Elève des Beaux-Arts, passé par le lycée agricole, François Delarozière reste philosophe. A 56 ans, l’ancien accordéoniste de La Rouquine du premier, un groupe de rock musette (Paulo, le responsable des effets spéciaux, y tenait la basse ; Mino, le compositeur des musiques de La Machine, en était le batteur), est aujourd’hui à la tête d’une entreprise de soixante salariés et d’une centaine d’intermittents, dont le chiffre d’affaires devrait atteindre 7 millions d’euros cette année. Il corrige : « Pas une entreprise, une association loi 1901. Aucun dividende versé à des actionnaires chez nous, les bénéfices sont directement réinjectés dans la création, et moi-même je ne suis que le directeur artistique. »

« Apporter de l’espoir »

Dans l’affaire du dragon, il est passé outre l’avis de Peduzzi : « Ce qui m’intéresse, c’est l’espace public. Si un maire me donne les moyens de m’exprimer, sans aucune censure, alors j’y vais. Je ne travaille pas pour les édiles mais pour les citoyens. Francis est un ami, un résistant de la culture. Il fait partie des gens qui m’ont permis de m’émanciper artistiquement. J’aurais aimé que ce dragon soit dans ses mains, mais cela ne l’intéressait pas. » La ville a donc créé une société d’économie mixte, La Compagnie du dragon, pour s’occuper de la bête. Vingt-cinq salariés dans un premier temps et jusqu’à 70, quand la deuxième tranche sera achevée avec l’ajout de quelques varans et iguanes de même acabit. « On m’a reproché d’aller en Chine, parce que c’est une dictature, poursuit-il. Mais j’y vais à la rencontre d’un peupleA Nantes, on a ouvert une porte, et cela fait des petits dans le monde entier. Emmener la culture dans la rue, confronter l’inutile à l’utile, sans filtre, sans barrières de sécurité – avec les autorités chinoises, cela a été épique – pour moi, c’est un acte politique, c’est apporter de l’espoir. »
Position louable mais pas toujours facile à tenir. Surtout quand la maire est prompte à changer de cap. Elle qui voudrait se débarrasser de l’image pesante de « la crise migratoire » n’a en effet rien trouvé de mieux que de faire afficher un arrêté municipal interdisant la distribution de nourriture aux migrants dans le centre-ville : « En raison de la programmation de ces prochaines semaines (…), les familles et touristes sont attendus en masse et les troubles générés par la présence de migrants risquent de fragiliser la bonne organisation de ces événements et surtout de porter atteinte à la sécurité de ces familles. » Tollé sur les réseaux sociaux, lever de boucliers chez les humanitaires, voici Calais de retour à la page migrants. Tant pis pour « l’effet déclencheur » d’un dragon vertueux !
La découverte, le jour de l’inauguration, d’un migrant asphyxié dans sa tente a achevé de ternir le tableau. « Ce dragon me dégoûte », n’hésite pas à lancer François Guennoc, vice-président de l’association L’Auberge des migrants. « Si seulement la maire avait dit : “Ils sont les bienvenus. Eux aussi ont le droit de rêver. Mais elle a fait tout le contraire », déplore-t-il.
François Delarozière pourrait argumenter que son dragon est une parabole, un étranger du bout du monde qui, comme tel, fait peur, que l’on combat avant de l’adopter, mais il n’aime pas prêcher. « Je deviens quelqu’un de connu et on me demande de tenir une parole publique. Je suis plasticien. Parler de la nature de l’homme à travers des actes théâtraux, voilà ce qui m’intéresse. Même quand j’imagine une machine idiote qui catapulte du pain, je parle de l’homme. »
Salué à Paris, applaudi à Avignon, le metteur en scène Julien Gosselin a grandi ici. Lui qui cherchait une maison, une fabrique sur le modèle des compagnies flamandes, c’est-à-dire un lieu de création avant d’être un lieu de diffusion, en a trouvé une sur le port, dans deux grands hangars, grâce à Xavier Bertrand, le président LR de la région qui lui aussi voit dans la culture une main salvatrice. « Calais est vue comme le cœur du réacteur de la crise européenne, analyse le jeune metteur en scène. Les gens la voient comme une ville dangereuse, alors qu’elle est paisible. La violence qu’on y croise – avec ces jeunes migrants qui errent – est symbolique : c’est la violence du monde, la violence sociale, une forme de tristesse contemporaine…Quand a démarré la crise des gilets jaunes, j’y ai tout de suite reconnu quelque chose que je connaissais – avant de découvrir le théâtre au Channel, j’ai passé mon enfance à traîner à la Cité de l’Europe, ce centre commercial que Michel Houellebecq a photographié, et où je me demande bien aujourd’hui ce que je pouvais y faire. »
Au Blue’s Café, grand comme un mouchoir de poche, on joue du tam-tam et on refait le monde. La maîtresse de ce lieu alternatif, Bijou Makanda, sourit tristement : « Je suis arrivée de Caen il y a quatre ans, et j’ai aimé cette ville pour l’habitant. C’est une ville cosmopolite, qui a toujours accepté l’autre. » Pour tout dire, elle la trouve même belle, cette ville, en dépit de ses alignements anarchiques, de ses mochetés architecturales, de ses quartiers éclatés qui semblent rendre la voiture obligatoire. Elle, elle dit juste : « Il serait temps de faire travailler les gens ensemble au lieu de les dresser les uns contre les autres. » A l’autre bout de la ville, tout petit devant le dragon endormi face au va-et-vient des ferrys illuminés, Gordon Cowan, le maire de Douvres, qui a fait la traversée pour le voir, écarquille les yeux : « Impressive (« impressionnant »). »

Envoyé de mon iPad

--
Pour gérer votre abonnement, c'est par ici : http://www.cliclarue.info/#tabs-7
Pour consulter les archives, c'est par là : http://listes.infini.fr/cliclarue.info/arc/rue
Et pour râler, c'est ici : " target="_blank" href="mailto: ">

--
Pour gérer votre abonnement, c'est par ici : http://www.cliclarue.info/#tabs-7
Pour consulter les archives, c'est par là : http://listes.infini.fr/cliclarue.info/arc/rue
Et pour râler, c'est ici : 
 
 " target="_blank" href="mailto:
 ">
 
--

Garanti sans virus. www.avast.com
-- Pour gérer votre abonnement, c'est par ici : http://www.cliclarue.info/#tabs-7 Pour consulter les archives, c'est par là : http://listes.infini.fr/cliclarue.info/arc/rue Et pour râler, c'est ici : " target="_blank" href="mailto: ">
--
Pour gérer votre abonnement, c'est par ici : http://www.cliclarue.info/#tabs-7
Pour consulter les archives, c'est par là : http://listes.infini.fr/cliclarue.info/arc/rue
Et pour râler, c'est ici : " target="_blank" href="mailto: ">



Archives gérées par MHonArc 2.6.19+.

Top of page