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RE: [rue] Radio France en lutte


Chronologique Discussions 
  • From: francoismary < >
  • To: Llistacarrer < >
  • Subject: RE: [rue] Radio France en lutte
  • Date: Fri, 29 Nov 2019 10:37:02 +0100
  • Importance: normal
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« La direction ne négocie pas, elle refuse de discuter », appuie le délégué Sud Jean-Paul Quennesson. Le dialogue bloque aussi avec la tutelle : « Nous avons demandé un rendez-vous avec le ministre de la Culture. On nous a simplement proposé un appel téléphonique avec la directrice du cabinet, le midi, pendant qu’elle serait en voiture… Nous avons refusé. » L’intersyndicale dans son ensemble dénonce un plan « dangereux pour la qualité des antennes et dangereux socialement, qui risque de mettre fin à l’artisanat d’excellence de Radio France》.

Aujourd'hui vendredi, cinquième jour de grève pour le service public radiophonique.

https://www.telerama.fr/radio/greve-a-radio-france-au-quatrieme-jour,-une-entreprise-toujours-en-lutte,n6552124.php?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1574959833

Bonne journée,
François


-------- Message d'origine --------
De : Xavier Montserrat < >
Date : 29/11/2019 07:54 (GMT+01:00)
À : francoismary < >, Llistacarrer < >
Objet : RE: [rue] Radio France en lutte

Merci beaucoup François.

Envoyé depuis l'application Mail Orange


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Le 29/11/2019, à 01:06, francoismary a écrit :

Tribune des producteurs de Radio France:

" Nous, voix et collaborateurs(trices) des émissions de Radio France, tenons à nous adresser collectivement au Gouvernement et au Ministère de la Culture , dans ce moment crucial que traverse le groupe.

Il nous importe de signaler notre inquiétude visà-vis de la baisse de dotation induite par le plan de « réorganisation stratégique » communiqué par la Présidence et du plan de « départs volontaires » qui lui est toujours corrélé.

Nous ne sommes ni contre le mouvement ni contre le changement. Nous avons d’ores et déjà pris à bras le corps la transition numérique. Nous sommes sans cesse à l'affût de nouveaux publics, notamment chez les plus jeunes.
Nous pensons cependant qu'il n'y a pas de mystère, pour remplir nos missions de service public, il faut des moyens. Radio France a déjà consenti des réductions d’effectifs sous la présidence précédente, et a réussi l’an passé à revenir à l’équilibre de ses finances après la suppression de près de trois cents postes. Faire plus avec moins ne marche ni à l’hôpital, ni à l’école, ni dans les transports, ni à l’université, ni dans les lieux d’art, etc. Pourquoi cela marcherait-il à la radio?

Diminuer la contribution à la radio publique, c’est un choix politique. Un choix de société qui nous inquiète. D’autant plus que la réforme de l’audiovisuel public présentée par le gouvernement cet automne, ainsi que la fin de la redevance telle que nous la connaissons, ne donnent aucune piste sur la manière dont il entend la financer au-delà de 2022.

« Conscients des enjeux considérables qui touchent tous les services publics de ce pays, et des souffrances de nombre de nos concitoyens(ennes), il ne s’agit en aucun cas pour nous de nous draper dans la défense de catégories professionnelles, mais bien de faire battre le coeur de notre mission à destination de tous les publics. Certain(es) d’entre nous ont des rémunérations enviables, mais beaucoup d’entre nous, la plupart, ont des statuts précaires (contrats d’un an, indemnités chômage, bas salaires malgré un investissement de tous les instants pour notre auditoire, de plus en plus grand). Il nous semble difficile d’accepter une baisse supplémentaire du financement public de la radio, qui seul assure la pérennité de ce service. »
Tous les jours nous nous efforçons de produire une radio de qualité dans des conditions déjà tendues et dégradées par les efforts budgétaires réalisés ces dernières années. Nous craignons que le plan annoncé ne nous permette plus de garantir cette qualité.
Monsieur le ministre de la Culture et de la Communication, êtes-vous à même de soutenir à terme le financement public de la radio et de défendre ses missions de service public, saluées quotidiennement par celles et ceux qui nous écoutent ? " 

Liste des premiers signataires : Mathieu Vidard, Guillaume Meurice, Charline Vanhoenacker, Jean Lebrun, Kathleen Evin, Rebecca Manzoni, Zoé Varier, Brigitte Patient, Caroline Broué, Marie Richeux, Nicolas Martin, Hervé Gardette, Mathilde Serrell, Aurélien Bellanger, Sylvain Bourmeau, Xavier Mauduit, Emmanuel Laurentin, Sonia Kronlund, Julie Gacon, Arnaud Laporte, Aurélie Charon, François Angelier, Antoine Guillot, Patrick Boucheron, Raphaël Bourgois, Louise Tourret, Anaïs Kien, Jacques Munier, Antoine Guillot, Aurélie Luneau, Manou Farine, Perrine Kervran, Tiphaine de Rocquigny, Lucile Commeaux, Tewfik Hakem, Anne Montaron, Alex Dutilh, Arnaud Merlin, Zoé Sfez, Natacha Triou, Céline Du Chéné, Caroline Gillet, Alain Lewkowicz, Aude Lavigne, Marie Chartron, Dorothée Barba, Alexandre Plank, Giv Anquetil, Anna Sigalevitch, Dominique Boutel, Charlotte Perry, Stéphanie Fromentin, Victor Macé de Lepinay, Camille Juza, Seham Boutata, Mathilde Wagman, Inès Dupeyron, Stéphanie Villeneuve, Matteo Caranta, Antoine Beauchamp, Jeanne Aleos, Béatrice Leca, Mélanie Chalandon, David Christoffel, Benjamin Abitan, Charlotte Bibring, Antoine tricot, Céline Loozen, Antoine Chao, Alain Devalpo, Merryl Moneghetti, Martine Abat, Antoine Dhulster, Olivier Minot, Romain Becdelièvre, Farida Taher, Juliette Prouteau, Albane Penaranda " je ne m'exprime pas tant que comédien travaillant à la radio, Je m'exprime en tant qu'auditeur de radio." 

# Grève à Radio France

François





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