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RE: [rue] commission de surveillance et nouvelle répartition par défaut


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  • From: François Mary < >
  • To: "'Liste Liste rue'" < >
  • Subject: RE: [rue] commission de surveillance et nouvelle répartition par défaut
  • Date: Tue, 4 Feb 2020 21:02:51 +0100

Une préconisation : les auteures et auteurs des arts de la rue pourraient créer une commission de bienveillance à la sacd, si elle n’existe pas encore.

 

Tous dehors,

François

 

 

De : [mailto: ] De la part de barthelemy.bompard
Envoyé : mardi 4 février 2020 20:43
À : stephane clement
Cc : prevost jean luc; Julie Mailhé; Dominique HOUDART; angers michelet perrine; SOLOY; Jacques; Fédération nationale des arts de la rue; Liste Liste rue
Objet : Re: [rue] Commission de surveillance et nouvelle répartition : Pour Info

 

suite a une préconisation de ma commission de surveillance des organismes de gestion de mes droits ma compagnie est en accord avec albedo dit stephnane clement

Le 4 févr. 2020 à 19:56, cie albedo < "> > a écrit :

 

 Suite à une préconisation de ma commission de surveillance des organismes de gestion de mes droits

ma compagnie va désormais prélever elle-même les droits d’auteur auprès des programmateurs 

et les reverser directement aux auteurs. N’étant pas représenté à la SACD, nous n’avons plus à la rémunérer.



 

La commission de surveillance est composée de membres élus par l'assemblée générale, elle surveille l'activité des organes de gestion, d'administration et de direction.

 

Elle a été créée à l'assemblée générale du 15 juin 2017, en application de l'ordonnance du 22 décembre 2016 relative à la transposition de la directive européenne du 26 février 2014 sur la gestion collective des droits d'auteur et des droits voisins.

Composée de 6 membres élus par l'assemblée générale, elle possède une triple mission :

 

- Contrôler l'activité du C.A. et du Directeur général, notamment dans la mise en oeuvre des décisions prises par l'A.G., en particulier les politiques générales adoptées par celle-ci en mayière de répartition des droits, de déductions sur droits, d'investissement et de gestion des risques, et d'utilisation des sommes non répartissables.

- Bla bla bla sur l'immobilier, les prêts et les emprunts...
- émettre des avis sur les refus opposés par les services de la SACD aux demandes de communication des auteurs membres.

 

 

Au spectacle vivant le nombre d'administrateurs Auteurs Dramatiques passe de 5 à 3.

Chorégraphes : de 2 à 1

Cirque et Arts de la rue : de 2 à 1

Un nouveau poste "seul en scène/humour" est créé.

Cela fait dont 4 suppressions de postes et un ajout.

Au total: moins trois postes au spectacle vivant.

On arrive donc à la composition suivante (9 postes au lieu de 12) :

soit

·       3 auteurs dramatiques (anciennement 5)

·       1 auteur de "Seul en scène / Humour" (anciennement zéro)

·       1 metteur en scène (statu quo)

·       1 auteur "Cirque & Arts de la rue" (anciennement 2)

·       2 compositeurs (statu quo mais la musique venait d'en perdre un il y a deux ans)

·       1 chorégraphe (anciennement 2)

À l'audiovisuel, on supprime:

- un poste de réalisateur TV

- un poste de scénariste TV

- un poste de Cinéaste (en cinéma, il n'y pas de postes spécifiquement réservés aux scénaristes ou aux réalisateurs).

Cela donne donc la composition suivante (12 postes au lieu de 15) :

-        3 postes cinéma (anciennement 4)

-        3 postes de réalisateurs TV (anciennement 4)

-        3 postes de scénaristes TV (anciennement 4)

-        1 poste web (statu quo même si ce poste s'est longtemps appelé "création interactive". Il sera désormais "création interactive et web", mais probablement plus "web" que "création interactive") 

-        2 postes animation (statu quo malgré la forte demande des administratrices animation en faveur de l'ajout d'un poste afin que les trois métiers de l'animation - scénario, réalisation & création graphique - soient représentés.

 

 

 

Le Tue Feb 04 2020 15:21:20 GMT+0100 (CET), barthelemy.bompard < "> > a écrit :

 

 

les raisons c’est :

« Suite à une préconisation de la commission de surveillance des organismes de gestion collective une réforme vient d’avoir lieu à la SACD »   peut être je suis con  mais ça veux dire quoi cette phrase ? Pour moi ça veux rien dire .Peut on être plus précis ou m’expliquer . en faite si la phrase veux dire allez vous faire enculer !!!!!!!!

les raisons c’est :

"Suite à une préconisation de la commission de surveillance des organismes de gestion collective une réforme vient d’avoir lieu à la SACD »

 

effectivement il faut demander le maintien des arts de la rue ET du Cirque

 

moi, en interne j’essaye de mettre en place un dispositif permettant de continuer « au cas où » 

mais la réforme concernait 6 administrateurs… elle a été voté (sans nous) a 21 voix sur 31

 

 hello a tous 

qu’elle sont les raisons invoqué par le CA pour supprimer de poste d’administrateur des arts de la rue ?

 il ne faut pas diler un poste de conseiller a la place .

il ne faut pas proposer d’alternance avec le cirque.

 il faut exiger la remise en place de notre administrateur .

j’ai écrit une lettre que je vais envoyé au co président

Barthelemy

 

coucou Dominique

comme je te le disais dans le mail précédent la profession commence à bouger

tu devrais envoyer ta lettre au CA SACD et à Rogard…

 

En attendant… de l’intérieur j’essaye de sauver les meubles en travaillant et exigeant d’arrache pied la création d’un poste de « conseiller » pour le poste qui sera supprimé

avec autant de responsabilités et de « pouvoir" que possible

et avec Jani l'administrateur cirque, nous demandons une alternance entre l’élection d’u administrateur rue et cirque, car si on doit choisir entre les deux ce serait opposer nos répertoires, les mettre en concurrence… en opposition…

 

tout cela c’est fait très vite, pendant la grève SNCF, nous n’étions pas là le jour où cela a été voté

 

 

amitiés

FRED

 

 

Cher Dominique 

ceci circule depuis plusieurs jours sur la liste fédé

et je passe des heures au tel à alerter cirque et rue

 

une nouvelle déplorable de la SACD

 

Suite à une préconisation de la commission de surveillance des organismes de gestion collective une réforme vient d’avoir lieu à la SACD

supprimant 6 postes d’administrateurs. 

ils étaient 31, justifiés amplement par le fait qu’ils représentaient bon nombre de répertoires (scénaristes télé, réalisateur télé, scénaristes ciné, réalisateurs ciné, radio, musique de scène, théâtre, mise en scène, opéra, chorégraphie, cirque et art de la rue)

 

Cette réforme votée le jeudi 12 décembre, après un consensus qui les épargnait, s’est porté notamment le Cirque et les Arts de la Rue, supprimant l’un des deux représentants

 il n’y aura plus qu’un poste pour les deux.

cette option avait été rétoquée par le CA en 2005, lors de la création du poste Art de la Rue (le cirque existant alors depuis 2 ans)

Cette réforme semble ingérable ingérable…

car le cirque et les Arts de la Rue; ce ne sont 

pas les mêmes adhérents

pas les mêmes structures

pas les mêmes labels 

pas les mêmes festivals

pas les mêmes dispositifs

rarement les mêmes interlocuteurs Villes, Départements, Régions, Etat

pas les mêmes démarches de création

 

La représentation des arts de la rue à la SACD est très importante, bien plus que ses actions culturelles Auteurs d’Espaces, Ecrire pour la Rue, Beaumarchais, elle fait sens pour les collectivités, l’état, le ministère, La Chartreuse, les actrices, auteurs, artistes de tout bord… 

 

supprimer un administrateur risque de créer un très mauvais signal pour les tutelles.

 

il faut nous défendre

la fédé, les fédés doivent répondre

 

Fred Michelet

 

 

 

Bonjour à tous

Selon l'information donnée par Jacques Livchine, la SACD supprimerait le poste d'administrateur pour le théâtre de rue.

En ma qualité d'ancien administrateur des Arts de la rue à la SACD, je suis ahuri d'une telle nouvelle , dont je dénonce le caractère absurde, aux antipodes de la réalité de l'évolution du théâtre et d'un effort pour retrouver un véritable théâtre populaire.

Comment se fait il que Fred Michelet ne nous ai rien annoncé ? Pourquoi la SACD ne s'exprime t-t-elle pas à ce sujet ?

J'avais, dans ma grande naïveté, proposé au Président Fansten la création d'un poste d'administrateur pour la marionnette, pris sur le nombre important d'administrateur pour le théâtre. Et le refus, ajouté à la nouvelle du jour, me fait apparaître que le théâtre défendu par la SACD est passéiste, élitiste, antipopulaire, et que les deux grands courants novateurs ne sont absolument pas pris en considération.

Que faire ? A mon avis, se retirer du répertoire de la SACD, je ne vois pas d'autre solution. Et avant tout avoir un débat sur le fond avec le Conseil d'Administration, pour qu'il revienne sur sa décision (si c'est une décision prise par le CA)

Le théâtre de rue et la marionnette sont l'art premier du théâtre.

Il est utile de questionner les origines d’un art pour en percevoir l’identité et la spécificité.

Dans le cas des arts de la rue, l’origine est double. Origine religieuse dans les Dionysies,

Processions accompagnées de chants et de musique, choeurs de satyres et de bacchantes, en

l’honneur de Dionysos en Grèce, Bacchus chez les Romains.

L’autre origine, peut-être plus éclairante en ce qui concerne l’écriture, est liée à la création

des villes, dans l’Antiquité ou au Moyen –Âge. Peu de villes sont issues d’une volonté

précise, d’un marquage au sol comme la Rome de Romulus et Remus.

Les villes sont nées, pour leur grande majorité, du carrefour et de la foire. Au croisement des

grands axes de circulation, les commerçants itinérants créaient des rendez-vous réguliers, et

instauraient des foires, des lieux de commerce dans le sens premier du terme, et petit à petit,

autour de ces carrefours, des villes se sont bâties. Ces lieux de rencontre étaient très

naturellement des lieux de jeu, de spectacle, de musique. L'art de la rue est l’art premier des

villes en devenir. Et tout naturellement, de ces deux origines, religieuse et commerce entre les

hommes, découlent l’identité et la spécificité des arts de la rue.

Dès l’origine, toutes les disciplines artistiques sont convoquées, parole, danse, musique, art

plastique, mime, masque, art du mouvement et de la performance physique, harangue…

Dès l’origine cet art est fondé sur la rencontre plus ou moins fortuite avec le public.

Dès l’origine, la nécessité d’attirer, de convaincre, et d’échanger, a été privilégiée. Surtout pas

l’art pour l’art, mais l’art pour la rencontre, le dialogue, l’émotion.

Dès l’origine, au moins dans la partie laïque de ces origines, la rue fut le lieu d’une _expression_

politique. Notre grand ancêtre c’est le colporteur, qui utilisait tous les moyens artistiques à sa

disposition pour vendre objets, livres ou images, mais aussi pour transmettre et diffuser les

idées politiques, les colporter. On sait le rôle qu’il a joué dans l’élaboration des cahiers de

doléances, ferment de la Révolution Française.

L’art de la rue est donc constitutif de l’écriture de la ville, de ses rapports humains, sociaux et

politiques.

Jusqu’au jour où le pouvoir s’installe et capte la parole libre, l’enferme dans des règles et des

contraintes. 

L’espace public est de plus en plus confisqué par les tutelles, les arts de la rue n’ont droit de

cité qu’à temps fixe, en lieu fixe, en rendez vous organisés et annoncés. Et ils perdent ainsi

leur saveur, leur spontanéité, leur raison d’être.

e théâtre de rue devient ainsi l'_expression_ de la démocratie, une vision poétique de la politique

Le théâtre de rue est né du religieux, mais le religieux s'est enfermé dans les églises, les temples, les mosquées et les synagogues.

Le théâtre de rue est né de l'échange et du commerce, mais l'échange et le commerce se sont enfermés dans les grandes surfaces

Le théâtre a été enfermé par le pouvoir et la classe possédante dans les théâtres. Est-ce théâtre là que la SACD veut défendre ?  

Mais en sortant dans la rue il est l'_expression_ d'une nouvelle démocratie, d'une liberté de création, s'adressant directement au citoyen sans la barrière de l'institution.

La marionnette joue un rôle important dans le théâtre de rue. 

Voilà pourquoi il faut accorder une importance grandissante à cet art de la démocratie culturelle

 

 

 Dominique Houdart,

3, passage du Marché

30700 UZÈS

PORTABLE 06 11 87 62 77

 

 

 

Scandaleux !!!!! 

Moi aussi je suis triste du renoncement de la SACD à porter pleinement notre secteur, après tant d’années… pftttttttt, tristesse, mais aissi déception, amertume et colère !!!!

 

Pétition ?

 

 

Perrine Anger-Michelet
Responsable artistique et pédagogique 
La NiaK Cie / Costumotek  
06 88 56 24 87
141, square Jupiter - Rue de Saragosse
34080 Montpellier (Mosson)
laniakcie.com
www.facebook.com/La-NiaK-Cie

 

 

 

 

Bravo pour ce courrier, Jacques!

Mais je tombe des nues, car je n'avais pas vu passer l'info.  Notre administrateur SACD peut-il nous en toucher 2 mots?



 

 

 

 Monsieur le Président

 

 

 J’apprends la décision que le Conseil d’administration de la SACD aurait prise  de supprimer le poste d’administrateur  « Arts de la rue » .

Cela me rend triste.

 

Je me permets personnellement de donner mon avis, en tant qu’artiste ayant été à la pointe de ce mouvement, et honoré en 2011 par un prix SACD Arts de la rue.

 

C’est un singulier manque de vision de votre part, car quand on regardera  l’histoire du théâtre du vingtième siècle, on constatera que le Cirque et la Danse ont su s’arracher aux vieilles  traditions, mais que le théâtre est resté très académique. 

Sa seule avancée notable concernera les arts de la rue,   qui depuis 1973 aura  été un mouvement qui malgré le peu de moyens   alloués, n’a  cessé de grandir et faire preuve d’une vitalité impressionnante. Quantitativement, un français sur 3 a déjà assisté à un spectacle de rue.

Une invention constante , une  nouvelle relation au public.

 

Nous étions 12 compagnies à pratiquer  la rue  dans les années 70, aujourd’hui nous sommes plus de mille et nous déclarons 9000 représentations.

 

350 festivals en France  sont  dédiés à la  Rue. 

 

A l’international,  on notera que c’est le théâtre de rue qui incarne la France dans le Monde, les tournées des compagnies de rue dépassent de loin celles de la Comédie Française. 

 

Aussi mettre fin au mandat  d’administrateur ou le fusionner avec le Cirque est un triste acte symbolique.  Tous les administrateurs «arts de la rue »  ont   toujours été un ferment actif au sein de la SACD, que cela soit Dominique Houdart, Fred Fort ou Frédéric Michelet.

 

 

Il faut que vous ayez le courage de revenir sur cette décision scandaleuse et inique.

 

 

 

Jacques Livchine

Metteur en songes

Prix SACD 2011

 

 

 

 

 


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Compagnie Albedo

2bis, boulevard de la Perruque

34000 Montpellier

 

 

 


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  • RE: [rue] commission de surveillance et nouvelle répartition par défaut, François Mary, 04/02/2020

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