Bon et bien me voilà la grande gueule, pas de panique je prends ça avec humour .je ne suis pas une grande gueule. Je suis en colère contre ce monde que nous avons fabriquer et comme toi à ce que nous allons laisser à nos enfants, je ne parle même pas de théâtre de rue J’en parle quand même ! Ce que dis Jacques est vrai sur le calcul prix du spectacle divisé par la jauge égale trop cher et y en a pas mal qui compte comme ça. (La qualité du travail ils s’en foutent) Le problème c’est qu’il a plein
d’administrateurs qui administrent le théâtre de rue, avec une vision d’administrateur.
Je vous arrête tout de suite « je ne parle pas des administrateurs de
compagnie » ouf tout le monde ne m’est pas tombé dessus. Je parle des administrateurs qui n’ont
qu’une vision financière et comptable de la culture et qui ont du mal à imaginer
c’est quoi de faire un spectacle ? le risque de se planter. Les risques
financier et humain que nous prenons à chaque a fois ? le risque de planter une
équipe et de ne pas avoir assez de cachets pour son statut. A chaque fois nous rebattons
les cartes et recommençons ect…… Les artistes ont le droit d’expérimenter et de
pas être dans l’excellence à chaque fois. Cela fait partie de notre boulot.
Quand il y a des ratés ça nous coutent très cher. Quand nous retrouvons à Chalon ou Aurillac avec des pouces qui se lèvent ou se baissent comme aux jeux du cirque, avec des je suis déçu, point. Avec dès ce n’est pas pour mon public (c’est le public il est con) ? C’est trop cher par rapport à la jauge. Ah je suis désolé mais mon thème cette année c’est rouge et toi ton spectacle pas de cul il est blanc. Pas possible ce n’est pas pour un public familial. C’est trop engagé pour mon public …………. Et tout ça je l’ai vécu. Et comme le disait très bien notre amis tchou de qualités street dans une belle histoire. Cette histoire dit que Nous ne serons jamais riches, que nous mourons jeunes car notre vie est stressante et notre cœur sensible. Ceux qui comptabilisent, surveillent et qui décident gagnerons mieux leurs vies et auront une confortable retraite. En ce moment, Quoi qu’il arrive pour la
suite des évènements (2020 2021) c’est qui qui va continuer à toucher son
salaire ? Ce qui est intéressant c’est qu’il y a trente ans nous avons envoyé tout péter pour faire du théâtre gratos pour les gens dans la rue car nous pensions que la culture devait être pour tous et il y avait des artistes qui pensaient ça, des organisateurs, et toute sorte de gens qui se sont investi dans cette utopie de partage de rencontre, et d’invention. Bien vivre ensemble, bien faire la fête ensemble., bien jouer ensemble. Pas d’autorisation, pas d’institution la liberté de jouer et de vivre. La liberté d’être le miroir de notre monde. Sans censure ! Une belle utopie et nous avons vécu
de belles années de théâtre et de vie. Nous voulions Récupérer l’espace public
car nous considérions que cette espace était à nous public et pas au politique
ou au commerce. Cette espace devait être un espace de partage de rencontre de
culture . Raté ! cette espace est gérée est policé par les Politiques, ils mettent des bites partout, ils enlèvent les bancs (pour virer les clochards et les vieux qui trainent, sur les places) et là où nous pouvons jouer ils mettent des Fontaines. Ils nous donnent des autorisations ou pas. Exemple énorme, Aurillac festival
international de théâtre de rue la seule place qui pouvais prendre des gros
spectacles, là où il y a les cinémas maintenant, ils ont mis un sol en pente.
C’est fait exprès ou quoi ? Mais l’institutionnalisation était là a roder, a roder autour de ce mouvement, autour de nous. Nous avions aussi besoin d’argent public pour faire nos créations, nous l’avons revendiqué à haute voix puis il a fallu des gestionnaires pour gérer tout ça et puis y a eu des festivals avec des programmateurs et des cnar ou cnarep ( je sais plus ) avec des directeurs et tout ça avec la bonne intention de développer le secteur. Petit à petit : Nous avons Super bien
réussi à recréer ce que nous avons envoyé chiez des années avant et que nous ne
voulions pas. Quand Michel Crespin a fait la passation de lieux public, nous avons a plusieurs créer un collectif (Délice , Ilotopie ,Generik , les Metalos, ici même Paris , Claudine Dussolier et Kumulus ).Nous avons déposé une candidature avec un projet en revendiquant que nous voulions gérer ça en collège pour casser ce pouvoir pyramidales de nos institutions. Et que le gout et les choix d’une personnes ne soit pas la règle. Et bien nous avons été vite remercier pour que tout cela reste dans l’architecture du pouvoir dictée par l ‘état. Un Homme une vision. Et voilà la bonne vieille hiérarchie Française qui re-pointe son nez pour gérer tout ça. Le fameux programmateur qui décide de programmer lui et pas lui ou de coproduire lui ou pas lui en gros à qui l’argent est distribué. Dun coté les artistes et de l’autre ceux qui décident alors que normalement nous œuvrons tous pour la même chose et la même Utopie. Ne somme nous pas partenaire ? Nous artiste nous grattons aux portes pour être programmer, pour qu’on nous réponde au téléphone, pour avoir un peu d’argent. Pour proposer des projets qui font marcher la machine. Nous avons perdu notre liberté, nous survivons. La matière première c’est nous ! Nous en sommes arrivés au ZOO du théâtre de rue encagé à Aurillac, Pour se protéger soi-disant entre onze heures du matin et 1 heure du matin contre les terroristes. Pour passer les armes c’est après une heure du matin Songy c’est battu comme un fou contre ça, et maintenant c’est la norme. La liberté dans un Zoo sans débordement à l’extérieur. Surveillé par des chiens. Bientôt nous serons pucé, évaluée, puni, géré par un algorithme aux mains du pouvoir. A Chalon sur Saône eux ils ont fait très fort, ils ont un super festival ou le in et off sont sélectionné et mis dans le même programme avec presque rien comme différence, alors qu’il y’a une énorme différence entre le In et le off le Pognon ! Et les compagnies du off sont obligé signer
un contrat comme quoi ils s’engagent à payer leur comédiens (quand tu dis que c’est
normal on te répond « mais si toutes les compagnies du off payent leurs comédiens
et de toute façon c’est la lois » Le festival donne à la compagnie 30
euros de droit d’auteur et a mangé, c’est tout bénef Non ? et sans risque
comptable et administratif. Et là je viens de voir la lettre des cnar oui merci les cnar de votre soutien. Mais votre soutien serait peut-être de
remettre les cartes sur tables, de penser et rêver le futur et pas entre vous
mais avec des artistes, avec des compagnies. Comment inventer le futur ?
Comment fonctionner entre nous ? Comment redevenir des vrais inventeurs ensemble
? Nous espérons tous que les hommes
politique vont proposer un autre modèle de monde après ce COVID, de partage, de
ralentissement du capitalisme, un autre modèle d’écologie, de décision participative,
une vraie démocratie, une autre manière de consommer, de vivre. Arrêter avec
notre fonctionnement de ma gueule ma gueule et après ma gueule. Du pognon du
pognon et du pognon. Que fait le gouvernement en ce moment, le
seul objectif qu’il a c’est de relancer l’économie, donc le capitalisme quitte à
mettre de côté tous les engagements écologiques en relation avec le réchauffement
(c’est déjà fait avec les préfets, ils ont cartes blanches pour relancer le
capitalisme) que nous avons pris et que nous ne tenons pas ; Arrêtons de croire leurs promesses. Le
pouvoir c’est faire peur aux gens et leurs mentir Et nous artistes, compagnies, cnar , festival et tout autre inventeur .Miroir de notre monde, visionnaire d’un autre monde, empêcheur de tourné en rond ,révolté, penseur, intellectuel ,chercheur ……. Que proposons nous ensemble ? pour casser
cette vision capitaliste et comptable de notre monde hiérarchique. Inventons une nouvelle manière de fonctionner
entre nous. Inventons une nouvelle manier de faire du théâtre
dans la rue. Soyons une force d’exemple et montrons que
nos utopies peuvent marcher dans un monde solidaire Putain ne nous laissons plus faire. Inventons,
parlons, réfléchissons, remettons-nous en cause, descendons de nos trônes Et retravaillons à inventer la suite ensemble. Tous. Les vieux visionnaires » les dinosaures »
comme on dit et les tous jeunes visionnaires du futur. Pour les susceptibles
Je n’en veux à personne, je rêve le futur. De notre future Bonne journée bon confinement et a très bientôt pour
inventer notre vie et notre théâtre ensemble Barthelemy
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