Du reste, en Chine, le mot « crise » est décrit par deux idéogrammes signifiant conjointement « danger » et « opportunité », soulignant qu’en période incertaine, mauvaises nouvelles ou situations désagréables sont autant d’opportunités de reconsidérer l’avenir autrement…
Pour être précis, le mot chinois pour crise est wei ji, l’idéogramme wei signifiant effectivement « danger » mais ji ayant plutôt le sens de « point de basculement » ou de « moment décisif ». La crise en chinois, c’est donc le moment où on frôle le danger. Parallèlement, ji signifie opportunité de changement, dans un sens positif.
Ainsi, « ce qui ne me détruit pas me rend plus fort. » Ces mots de Friedrich Nietzsche sont une ouverture à la pensée « Wei-ji », pour laquelle chaque crise possède deux constituants indissociables, le risque (wei) et l’opportunité (ji). Ainsi nous pouvons sortir plus fort d’une crise, en saisir l’opportunité pour avancer, se remettre en cause. La crise comme instrument du renouvellement : des crises naissent le courage, du courage, la décision, de la décision l’action.
Savoir accueillir l’adversité conjoncturelle comme autant d’opportunités d’imaginer d’autres scénarios, différents et inattendus, innovants et créatifs, telle est sûrement la morale la plus constructive de cette histoire… !
Bonne suite, bonne poursuite,
Pierre
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