Bonjour,
Est ce que la Fédération des Arts de la Rue est au
courant de cette situation ?
Est-ce ses adhérents sont au courant ? Sinon qui peut
le faire.
Je n'ai pas accés a leurs échanges.
Cdlt
Jaime
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Bonjour,
Nous sommes un collectif
d'artistes, techniciens, administratifs, membres de
compagnies des arts de la rue et de l'espace public,
attentifs à la situation de La Paperie.
Vous trouverez ci-dessous
une lettre ouverte souhaitant alerter sur la situation
sociale du CNAREP la Paperie à Saint Barthélemy
d’Anjou.
Nous vous remercions de
bien vouloir en prendre connaissance.
Cordialement.
Lettre
ouverte
Situation
critique au Centre National des Arts de la Rue La
Paperie
Nous sommes artistes, techniciens, administratifs
membres de compagnies des arts de la rue et de
l'espace public.
Nous souhaitons vous faire part de notre vive
inquiétude face à la situation d'enlisement dans
laquelle se trouve depuis plusieurs mois le CNAREP
la Paperie à Saint Barthélemy d’Anjou.
Nous avons appris que depuis mi-juillet 2019 les
salariées de la structure interpellent leur conseil
d'administration concernant une crise sociale liée à
la gouvernance et à la direction de l'association,
déclenchant un important malaise au sein de
l’équipe, qui, depuis n’a fait que s’aggraver.
Par cette lettre ouverte, nous manifestons notre
désarroi quant au devenir d'un outil fondamental
pour la profession qu’est un CNAREP et nous nous
inquiétons de la situation des salariées.
Depuis quelques semaines, des citoyens intéressés
par les arts de la rue ainsi que des professionnels
artistes et techniciens ont adressé individuellement
des demandes d’adhésion à l’association La Paperie
pensant apporter vitalité et débat démocratique au
sein de la structure.
Les trois administrateurs, seuls adhérents de la
structure, s’y sont strictement opposés.
Il y a quelques mois, des compagnies coproduites et
accompagnées par la Paperie ont fait part (via une
lettre adressée aux tutelles et au CNAREP) de leur
attachement à l’outil tout en exprimant leur volonté
de participer à des temps d’échanges et de
discussions sur le devenir du CNAREP, ceci dans un
effort de co-construction pour le futur.
Aucune suite n'a été donnée.
Ces deux initiatives montrent le soutien des
professionnels au CNAREP et à son équipe de
salariées. Mais, en l'absence de réponse, sa
direction et sa gouvernance ne peuvent qu’être
remises en cause dans la gestion de cette crise.
Les missions du CNAREP La Paperie sont, depuis le
début de la crise interne, assumées « par
intermittence ».
Cela aggrave une situation qui se détériore
progressivement depuis plusieurs années : grandes
difficultés ou impossibilité à obtenir des
rendez-vous, absence de suite à l’issue de ces
derniers, réponses tardives ou aléatoires, absence
complète de réponse ou d’accusé de réception, non
respect des engagements d'accueil en résidence
malgré des conventions signées.
Des compagnies ayant eu des accords oraux en 2019,
ont vu leurs espoirs d'accompagnement disparaitre.
À cette instabilité due à la crise interne s'ajoute
la fragilité due à la crise sanitaire actuelle.
Nous savons l’importance de la présence d’un Centre
National des Arts de la Rue et de l’Espace Public
pour le territoire des Pays de la Loire et pour la
Ville d'Angers. Nous appréhendons l’appauvrissement
qui découlerait d'une disparition de ses actions
artistiques et culturelles.
Cet appauvrissement augmenterait encore la
faiblesse des moyens octroyés aux Arts de la Rue et
de l’Espace Public de manière générale. Il rendrait
vains les efforts des partenaires locaux, des
compagnies et des publics et l'engagement des
salariées pour la démocratisation de projets
artistiques et culturels de territoire, menés dans
un souci d’égalité des chances et de partage des
savoirs.
Nous ne pouvons plus nous voiler la face sur la
lente et progressive dérive d'un outil qui a permis
et qui permettrait de continuer à travailler, malgré
la crise sanitaire.
Nous nous inquiétons de la gestion et de l’avenir
d’un des rares lieux bénéficiant d’un fort soutien
des collectivités publiques (État, Région des Pays
de la Loire, Département du Maine et Loire, Ville
d’Angers).
Par cette lettre ouverte de professionnels inquiets
et soucieux de l'avenir de la structure, nous
attendons des réponses claires et un engagement des
tutelles pour la protection des salariées.
Nous demandons que ces souffrances au travail,
puissent s’arrêter, se résoudre.
Nous demandons plus de transparence et de
démocratie au sein de cette association pour que "un
après" puisse s'imaginer ensemble.
Collectif d'artistes, techniciens,
administratifs
membres de compagnies
des arts de la rue et de l'espace
public
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