moi je partage l’analyse et les conclusions de Philippe .salut Philippe!Des fois j’ai l’impression qui y a plus personne sur cette liste .Je me trompe ?ou quoi ?barthLe 8 déc. 2020 à 08:45, Philippe Violanti < " target="_blank"> > a écrit :Je partage l’analyse et la conclusion.Philippe ViolantiLe 7 déc. 2020 à 18:06, Pascal Larderet ( " target="_blank"> via rue Mailing List) < " target="_blank"> > a écrit :Dominique qui n'est plus adherents de la liste me demande de faire passer son message. C'est fait.
Dominique Houdart < " target="_blank"> >
dim. 6 déc. 17:46 (il y a 1 jour)
Dans tous les domaines, les lanceurs d'alertes sont indispensables, y compris dans le domaine culturel, qu'il soit dans ou hors les murs, dans l'institution ou dans la rue. J'apprécie beaucoup les alertes de Pascal Larderet ((Compagnie KKhuete) et Jacques Livchine (Théâtre de l'Unité). Tous les deux ne cessent d'attirer notre attention sur le ronronnement ambiant, le manque d'imagination et d'ambition, l'incapacité à changer de cap, à choisir une nouvelle voie. était dans un ghetto constitué
Quod vitae sectabor iter ? écrivait Descartes, quel chemin suivre ?
Reprendre comme avant le Covid ? Pas question ! Il nous faut profiter de ce moment difficile pour transformer notre vision des choses, notre pratique.
J'ai le sentiment que le théâtre de rue était dans un ghetto constitué par les "festivals de rue", activité principale pour de nombreuses Compagnies, et enfermement dans un système ou le rapport au public tourne à la consommation et au zapping.
Ce ghetto est la seule survie possible pour les Compagnies qui y trouvent l'occasion d'être repérées par... un autre festival ! Mais cela nous éloigne d'une vie culturelle profonde, assumée, régulière.
Il ne s'agit pas d'en sortir pour entrer dans le système et l'institution, mais de reconsidérer les clivages, professionnels, de combler les fossés, de revaloriser l'activité des Compagnies qui jouent dans l'espace public.
ans la rue
L'essoufflement est général, autant dans la rue que dans les salles, la démocratisation culturelle est un échec.
C'est là que les Compagnies de rue peuvent jouer un rôle fondamental. Non pas en étant parquées dans les festivals, mais en devenant le parvis de la vie culturelle. Le parvis, référence au théâtre du Moyen-âge, parvis vient de l'ancien français pareïs, qui veut dire paradis, parvis dans l'espace public ouvert à tous, mais parvis de ces lieux culturels que le large public n'ose pas aborder. J'ai en mémoire la parade des comédiens/mimes dans les "Enfants du Paradis", le parvis était en lien avec le théâtre, l'intérieur, mais était également un spectacle à part entière.
J'imagine tous les lieux culturels français, Théâtres Nationaux, Centres Dramatiques Nationaux, Théâtres conventionnés, Scènes Nationales, Opéras, ayant sur leur parvis une Compagnie "de rue" ,ouverture dans l'espace public et lien avec l'intérieur.
La nouvelle société, indispensable après la crise de civilisation que nous vivons, passe par la création de liens que peuvent offrir la culture et l'éducation. Cela doit procéder d'un effort commun entre artistes et éducateurs
Dominique Houdart
10 boulevard de la Magnaneraie
30400 Villeneuve les Avignon
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