Je relaie ce texte et cette photo militante publiés par les amis de Graines de rue en Limousin. *La lecture de ce texte est garantie sans ; covidpandemiemacrontigredistanciationsocialeurgencezoomgestesbarrièresannulationconfinementattestationamendecoronapangolinjambonbeurreclustercasconfirméchloroquinequatorzainewebinaireasymptomatiqueFFP2clickandcollectpuydufou** mais avec de l’humour, de la joie et de la chaleur humaine. Graines de Rue, comme vous le savez, aime à démontrer son originalité et chaque année à vous surprendre (si c’est vrai !). La photo d’équipe, grand moment de liberté, est un événement indispensable à sa cohésion. Déjà, on voulait une photo (merci 2020), ensuite on voulait être tous ensemble (18H, c’est tôt…), et puis, on voulait s’amuser (parce que la bamboche…). L’idée d’un tableau détourné a été vite retenu, déjà testé et approuvé. La Cène déjà faite, (entre temps Jésus s’est coupé les cheveux), et par légère jalousie, on a décidé d’honorer les lieux fermés. On a, donc, très vite basculé révolutionnaire. On a besoin d’aller dans la rue, de s’y rassembler, d’y voir des artistes et du public. On a besoin de prendre les places, de sentir le pavé sous nos pieds, et d’attendre avec excitation le spectacle commencer. On a besoin d’être pris au sérieux, de se croiser, se rencontrer sans appréhension ni inquiétude. On a besoin d’arrêter de culpabiliser. On est capable d’ordonner une file d’entrée et de sortie, de garder un masque, de distribuer et mettre du gel et pour les câlins on saura attendre. Mais, si on arrive à le faire chaque jour, dans chaque bâtiment où l’on se rend, on peut réussir à le faire dans la rue. « Le peuple est avide de spectacles, et y court parce qu’il est amusé quand il en jouit et qu’il est amusé par le récit qu’il en fait quand il en est revenu. » Diderot « Or, crois-moi, tout le monde, je dis bien tout monde, a une histoire à raconter. Parce que la vie est un récit en soi. » Douglas Kennedy Quel récit nous laissera t’on raconter ? * Avertissement **Choisissez ce qui vous énerve le plus *** Aucun être humain n’a été maltraité pendant le tournage, les morts ont eu la place la plus confortable ! ©Dominique Trillaud Bonne soirée, François |
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