Vincent,
j’aime bien
ton rêve. J’ai eu un rêve similaire
pour le jour du
printemps le samedi 20 mars 2021. Peut-être parce que Roseline
avec son prénom
fleurie nous a suggéré que :
«le
printemps est inexorable» du poète chilien Pablo Neruda.
Je
ne crois
pas à des grandes retrouvailles collectives, plutôt des éclosions
parsemées tel
des plantes rudérales. Les plantes rudérales sont des plantes qui poussent
spontanément dans un
espace urbain.
Je
rêve
aussi d’une éclosion de nos diversités au premier rayon d’une
journée
printanière.
Je
sens inexorablement
pousser en moi un bourgeon poétique.
">
Ne
prenant jamais la parole sur cette liste, bien que lecteur
attentif, je me permet cette timide intervention :
En réaction à ces derniers échanges, aux inquiétudes
bien justifiées sur l’état des forces vives et sur l’urgence de
nous faire « entendre » sur cette interdiction de « travailler »
…
Il
me semble que l’énergie combative des Cies et des Lieux de
fabrique se referme et se concentre en effet, plus que jamais
sur leurs territoires respectifs et quand ces temps plus que
difficile, ils ne nous restent guerre d’énergie pour répondre
aux diverses tentatives d’actions
Je
penses que seul une idée forte, une action artistique
fédératrice aux yeux de tous et applicable sur l’ensemble de nos
terrains d’action pourra à nouveau nous rassembler et permettre
à tous de se mobiliser à nouveau et de le faire savoir « avec
FORCE » sur leurs territoires et par rebondissement sur le
National et International
Il
faut en effet pour marquer les esprits, taper fort et tous
ensemble au même moment…
Pour
se faire : Une idée qui me semble interessante à étudier ; Je me
suis rendu vendredi à la réunion FD Pole Nord au Cirque
d’Amiens, pour y retrouver quelques amies et amis, mais aussi
pour découvrir de nouvelles équipes, artistes et « partager »
nos inquietudes avec la nouvelle génération… Lors de nos
échanges et réflexions sur des propositions d’actions à imaginer
(moi je préfères l’idée d’Acte Artistique) une belle idée a été
émise par un artiste de Lille (désolé je n’ai enregistré qu’une
partie de son nom : Bleu !?)…
L’idée
étant de rebondir sur la date du 1er mai « Fete du Travail »
pour créer la veille au soir un gigantesque
« Réveillon du 1er Mai» un temps fort et festif des Arts de
la Rue sur la nuit du 30 avril… j’aime beaucoup cette idée
de frapper ce jour là, cette nuit là, d’associer cet acte festif
à celui de la Fete du Travail, car c’est bien de cela dont on
nous prive : le "droit au travail » qui à mes yeux n’est pas
dissociable au droit de vivre…
Pour
moi l’idée est forte et a du sens… Je rebondis dessus en nous
imaginant, chacun sur nos territoires, réunissant toutes les
énergies locales dans l'idée d'organiser dès la tombée de la
nuit une gigantesques Parade Festive et Artistique
dont on a tous le secret, un voyage d’imagerie musicale et
sonore parcourant le cœur de nos villes, de nos villages, de
nos quartiers… Réveillant les endormis, allant à la rencontre
de nos publics, revitalisant les curiosités par effet de
surprise…
Ce
projet serait bien entendu porté par la FD et les FD régional
pour la relayer auprès du plus grand nombre et pour centralisé
les informations, la communication et offrir à ce projet la
dimension rechercher : rassembler les forces vives sur un combat
commun
Autorisée
ou non ! Couvre feu ou pas ! une forme d’acte de désobéissance
si nécessaire, car je pense que nous n’aurons pas trop de mal à
convaincre grand nombre de maire de nous soutenir sur cet acte
s’il est judicieusement préparé pour prévenir les risques
Il
y a aussi l’idée de Rêves et de Veillons… mais aussi de
Reveillons nous !
L’idée
serait pour moi de tenter d’ici là, de mobiliser et rassembler
nos partenaires, nos publics et nos équipes… chercher des
soutiens, des financements, des aides à cette journée sur l’idée
de « Soutien » aux artistes techniciens et petites structures
artistique) … que l’on arrive à mobiliser sur ce grand rendez
vous un max de CIes et lieux de création… travailler a la
préparation et mise en oeuvre de cette nuit de folie
Travailler
sur l’information au public, l'inviter a rester chez lui pour
nous recevoir tour à tour au fil de la nuit… mais aussi de les
inviter (en amont) à participer en parcourant un bout de chemin
avec nous, de façon festive : genre carnaval costumé, masqué et
distancié
Certes,
comme l’a dit Philippe Macret, cette date est lointaine alors
que nous sommes dans l’urgence d’agir, et qu’il n’est pas
impossible qu’a cette date tout soit à nouveau « autorisé » (je
rêve !)… Cela sera des lors l’idée de la nuit de la "grande
retrouvaille » entre artistes et public… et de montrer que nous
sommes bien en vie et en action / ou nous pouvons aussi trouver
une autre "date repaire » plus proche pour entrer en action au
plus vite / mais deux mois ne seront pas de trop pour mobiliser,
chercher les soutiens, informer et convaincre / nous pouvons
aussi lancer et tester des ambrions de cette idée, tous les 15
jours d’ici le 1er mai, sous forme de Sortie Parade Surprise
mais ciblant juste une rue, un quartier… ce qui permettrais de
faire connaitre le projet et mobiliser plus encore pour la nuit
du 30 avril - 1 mai
Voilà
cela me démangeait de lancer cette bouteille d’idée dans l’océan
de notre devenir
Bien Théâtralement
Vincent Martin
Cie Acte Théâtral
Le Bord de l’eau (Lieu de Création à
Margny les Compiegne)
06 12 86 39 28
Tu a bien raison J Luc. Et
Jacques aussi. Y a t'il encore des forces vives???
Des petits groupes par ci par
là essaient de se bouger. La FNAR fait ce qu'elle peut
auprès de nos tutelles. Comme les autres orgas du
monde de la culture.
Mais à quand le grand coup
d'éclat que beaucoup de monde souhaite.
Yes, les Arts de la Rue, avec
leurs engins, leur imaginations, leurs diversités
sont-ils prêt à converger pour se faire entendre une
bonne fois pour toute? Nous l'avons fait en 2011 Place
de la Republique. Nous l'avons fait avec notre
Marianne il y a peu. Sommes-nous autant mobilisés qu'à
ces époques ???
Je n'y croit qu'à moitié. Au
dernier appel à manifester devant l'Opéra Garnier à
été un flop. Nous étions représentés par a peine dix
personnes des Arts de la Rue. Et la totalité des
manifestants ne dépassait pas 150 personnes....
Sans doute que cette journée a
été plus mobilisatrice en région....
Alors chiche, appelons à une
convergence pour un grand boum avant de disparaître.
Sortons nos camions, nos
engins, nos costards, nos accessoires, etc et faisons
du bruit dans les rues de nos villes, de nos villages.
Bloquons celles-ci un petit moment. En un mot foutons
le bordel (pacifiquement) un bon coup pour être
écouté. Sans doute que cela n'aboutira pas because nos
gouvernants sont un peu sourd, mais au moins nous
prendrions notre pied....
Bonne journée
Alain F
Envoyé depuis mon appareil Galaxy
-------- Message d'origine --------
Date : 14/02/2021 01:35 (GMT+01:00)
Objet : Re: [listenationale] Y’a que d’
ça dont il faudrait parler
Franchement,
Jacques, tu déconnes ou pas ??
Je l'ai
déjà expliqué dans le mail précédent....
Nos
principaux interlocuteurs sont les collectivités
locales et la ministre le sait et nous le dit,
râlant même sur les collectivités locales (ça
mange pas de pain, c'est dans son bureau)....
Quand tu
rencontres la Ministre, elle t'écoute poliment et
puis comme elle n'y connait rien, elle a demandé
des fiches aux gens d'en dessous. Les gens d'en
dessous, ce sont les services, tributaires et
suiveurs des décisions de la ministre. Mais comme
la ministre débarque, que tout un chacun joue sa
partition, protège son pré carré, et comme elle
n'est pas bête, elle réalise à quel point "La
Culture" ou "le monde de la culture" n'est qu'une
_expression_ totalement surfaite, totalement
imaginaire, et du coup, elle peut, tranquille,
nager dans ce marigot.
Elle a
besoin de renseignements ? Elle demande aux
services, qui sont complètement stratifiés dans
leur système hiérarchique, de lui pondre des
fiches.
Dans ces services, nous n'avons pas
d'allié.e.s
Nous
sommes méprisés...
Nous
avons un dernier rendez vous prochainement... Le
19 février prochain... pour essayer de trouver
une solution.
S'il
s'avère, comme c'est probable, que nous soyons
encore bananés.... au lieu d'espérer des
lendemains qui ne viendront pas ,
Est ce
que ce monde des Arts de la rue avec toutes ses
compagnies, toutes ses énergies, est prêt à se
bouger le Cul, avec ses camions et artistes,
pour converger pour une action d'éclat ?
Quant
à ta rencontre avec une scène nationale.... Bin,
je vois qui c'est... et, nous aussi, on en a
rencontré une.... Bon, elles sont trois à nous
considérer... et les trois directions partent
cette année ou l'an prochain... Ce qui nous
ramène à l'invention de l'eau chaude par les
tenants du savoir ou du pouvoir culturel (cf.
l'article sur Brossard)
Reste
une solution pour faire parler de nous... Un
coup d'éclat national, ou une Tribune dans un
des quatre canards qui comptent encore. Pour
cette Tribune, il faut des signatures de renom,
une dizaine, ce serait déjà bien... et la
tribune est gratoche, puisque que comme d'hab,
on ne prête qu'aux riches.
Jluc
(Fédé)
C’est pas moi qui écris
C’est un metteur en scène
suisse
Je ne comprends pas pourquoi le
ministère de la culture continue de parler
comme si le théâtre est un machin parisien,
et qu’il ignore totalement le mouvement des
arts de la rue.
Bien , sûr tout de que dit
Mathieu Brossard dans l’article ci dessous,
nous l’avons déjà dit et nous pourrions le
redire,
J’étais sûr que les grandes
institutions subventionnées allaient se
tourner vers nous et interroger notre
expertise. Nenni.
Hier nous avons avancé un petit
pion avec une scène nationale,qui serait
prête à organiser une réflexion entre ceux
qui dirigent les bâtiments « théâtres » et
les compagnies capables de jouer partout .
Nous devons allier nos forces
pour sauver le théâtre...
Écolo,
il dessine le théâtre du futur en
extérieur
Eint se tourner
vers. LesaE mMathias Brossard | Photo: Diane
Albasini
Ce
témoignage est extrait de notre
newsletter consacrée à la culture et ses
enjeux
Le
Point fort Culture. C'est gratuit,
inscrivez-vous!
À
31 ans, Mathias Brossard est l’une des
figures montantes de la nouvelle
génération de metteurs en scène en
Suisse. Après avoir assisté les grands
noms comme Denis Maillefer ou François
Gremaud, l’ancien étudiant en théâtre à
la Manufacture-Haute École des Arts de
la Scène, multiplie les projets avec son
collectif CCC (pour ensemble de
Comédiennes et Comédiens à Ciel ouvert).
Il travaille sur Les
Rigoles, une pièce itinérante
dans l’espace urbain coproduite par le
Théâtre Les Halles à Sierre ou encore Platonov, une version
immersive de Tchekhov jouée dans la
forêt. Le Lausannois d’adoption
participe également au séminaire
«Imaginaires des futurs possibles» au
Théâtre Vidy-Lausanne.
Le
point commun de ses recherches
artistiques? Un goût prononcé
pour l’exploration «hors les murs». Ce
n’est pas pour rien qu’il est
aujourd’hui le nouvel artiste-associé du
far° fabrique des arts vivants à Nyon.
Le lieu culturel s’intéresse de près à
ses excursions in situ,
soit la création d’œuvres en fonction du
lieu. Avec le festival vaudois, Mathias
Brossard entame un compagnonnage de deux
ans autour d’une recherche baptisée Topographique. «Dans le
sillage de la crise environnementale et
sanitaire, il questionne la manière de
penser, de produire et diffuser le
spectacle vivant. Entouré d’une équipe
artistique, il souhaite générer une
véritable écologie du spectacle», lit-on
dans la newsletter de l’institution.
Un
de ses objectifs? Travailler
des projets avec de grandes
distributions sans électricité. Pour
lui, il est aussi essentiel
d’alléger les infrastructures. «Ca
ne fait pas sens de déplacer
d’immenses gradins en ferraille au
milieu de la forêt», souligne le
metteur en scène. Il crée avec une
conscience écologique accrue. Et
pense un futur plus vert pour le
théâtre.
Naturellement, il
conceptualise des performances en
plein air, comme son Platonov qui
invite le public par ailleurs à
camper sous les arbres. Des formes
aujourd’hui qui se dessinent comme
des réponses judicieuses face à la
crise qui perdure. «On sait que
scientifiquement, les taux de
transmissions sont plus faibles dans
les espaces ouverts mais cette
thématique est absente des décisions
politiques quand on aborde le retour
des événements culturels»,
analyse-t-il, interloqué.
Jusqu’au-boutiste, Mathias
Brossard veut pousser encore plus
loin sa réflexion sur l’empreinte de
son art dans l’environnement: «Après
notre passage, comment ne laisser
qu’une trace dans l’imaginaire
plutôt que des traces physiques?».
Avec le soutien du far°, le comédien
pourra creuser la question en
échangeant avec des spécialistes.
«J’aimerais collaborer avec des
ingénieurs forestiers pour que la
forme s’adapte à l’environnement et
pas l’inverse. Imaginez que ce soit
possible de réaliser une pièce dans
une réserve naturelle, sans
l’abîmer!»
Est-ce que les projets in-situ s'inscrivent
dans la durabilité alors qu’à la
base, ils naissent pour un lieu
d’origine? «Oui, ils peuvent
tourner. Il suffit de se
réapproprier un nouvel espace sans
en faire une simple toile de fond.»
Les œuvres peuvent ainsi se déplacer
sur le long terme. «Chaque nouvel
environnement devient alors
co-créateur du spectacle au même
titre que les interprètes et le
texte», souligne encore Mathias
Brossard.
En attendant de découvrir
le résultat de ses productions avec
le far°, sa création Les
Rigoles, se donne à voir (si
tout va bien) dès le 18 mai à
Sierre, puis cet été à Nyon.
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