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Re: [rue] [listenationale] Re: [listenationale] Y’a que d’ ça dont il faudrait parler


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  • Subject: Re: [rue] [listenationale] Re: [listenationale] Y’a que d’ ça dont il faudrait parler
  • Date: Mon, 15 Feb 2021 09:41:53 +0100
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Vincent, j’aime bien ton rêve. J’ai eu un rêve similaire pour le jour du printemps le samedi 20 mars 2021. Peut-être parce que Roseline avec son prénom fleurie nous a suggéré que  : «le printemps est inexorable» du poète chilien Pablo Neruda.

Je ne crois pas à des grandes retrouvailles collectives, plutôt des éclosions parsemées tel des plantes rudérales. Les plantes rudérales sont des plantes qui poussent spontanément dans un espace urbain.

Je rêve aussi d’une éclosion de nos diversités au premier rayon d’une journée printanière.

Je sens inexorablement pousser en moi un bourgeon poétique.

Verticalement

Antoine Le Menestrel

Le 14/02/2021 à 16:15, Vincent Martin a écrit :
"> Ne prenant jamais la parole sur cette liste, bien que lecteur attentif, je me permet cette timide intervention :
En réaction à ces derniers échanges, aux inquiétudes bien justifiées sur l’état des forces vives et sur l’urgence de nous faire « entendre » sur cette interdiction de « travailler » …
Il me semble que l’énergie combative des Cies et des Lieux de fabrique se referme et se concentre en effet, plus que jamais sur leurs territoires respectifs et quand ces temps plus que difficile, ils ne nous restent guerre d’énergie pour répondre aux diverses tentatives d’actions
Je penses que seul une idée forte, une action artistique fédératrice aux yeux de tous et applicable sur l’ensemble de nos terrains d’action pourra à nouveau nous rassembler et permettre à tous de se mobiliser à nouveau et de le faire savoir « avec FORCE » sur leurs territoires et par rebondissement sur le National et International 
Il faut en effet pour marquer les esprits, taper fort et tous ensemble au même moment…
Pour se faire : Une idée qui me semble interessante à étudier ; Je me suis rendu vendredi à la réunion FD Pole Nord au Cirque d’Amiens, pour y retrouver quelques amies et amis, mais aussi pour découvrir de nouvelles équipes, artistes et « partager »  nos inquietudes avec la nouvelle génération… Lors de nos échanges et réflexions sur des propositions d’actions à imaginer (moi je préfères l’idée d’Acte Artistique) une belle idée a été émise par un artiste de Lille (désolé je n’ai enregistré qu’une partie de son nom : Bleu !?)… 
L’idée étant de rebondir sur la date du 1er mai «  Fete du Travail »  pour créer la veille au soir  un gigantesque « Réveillon du 1er Mai»  un temps fort et festif des Arts de la Rue sur la nuit du 30 avril… j’aime beaucoup cette idée de frapper ce jour là, cette nuit là, d’associer cet acte festif à celui de la Fete du Travail, car c’est bien de cela dont on nous prive : le "droit au travail » qui à mes yeux n’est pas dissociable au droit de vivre… 
Pour moi l’idée est forte et a du sens… Je rebondis dessus en nous imaginant, chacun sur nos territoires, réunissant toutes les énergies locales dans l'idée d'organiser dès la tombée de la nuit une gigantesques Parade Festive et Artistique dont on a tous le secret, un voyage d’imagerie musicale et sonore parcourant le cœur de nos villes, de nos villages, de nos quartiers… Réveillant les endormis, allant à la rencontre de nos publics, revitalisant les curiosités par effet de surprise… 
Ce projet serait bien entendu porté par la FD et les FD régional pour la relayer auprès du plus grand nombre et pour centralisé les informations, la communication et offrir à ce projet la dimension rechercher : rassembler les forces vives sur un combat commun  
Autorisée ou non ! Couvre feu ou pas ! une forme d’acte de désobéissance si nécessaire, car je pense que nous n’aurons pas trop de mal à convaincre grand nombre de maire de nous soutenir sur cet acte s’il est judicieusement préparé pour prévenir les risques 
Il y a aussi l’idée de Rêves et de Veillons… mais aussi de Reveillons nous !  
L’idée serait pour moi de tenter d’ici là, de mobiliser et rassembler nos partenaires, nos publics et nos équipes… chercher des soutiens, des financements, des aides à cette journée sur l’idée de « Soutien » aux artistes techniciens et petites structures artistique) … que l’on arrive à mobiliser sur ce grand rendez vous un max de CIes et lieux de création… travailler a la préparation et mise en oeuvre de cette nuit de folie
Travailler sur l’information au public, l'inviter a rester chez lui pour nous recevoir tour à tour au fil de la nuit… mais aussi de les inviter (en amont) à participer en parcourant un bout de chemin avec nous, de façon festive : genre carnaval costumé, masqué et distancié 

Certes, comme l’a dit Philippe Macret, cette date est lointaine alors que nous sommes dans l’urgence d’agir, et qu’il n’est pas impossible qu’a cette date tout soit à nouveau « autorisé » (je rêve !)… Cela sera des lors l’idée de la nuit de la "grande retrouvaille » entre artistes et public… et de montrer que nous sommes bien en vie et en action / ou nous pouvons aussi trouver une autre "date repaire » plus proche pour entrer en action au plus vite / mais deux mois ne seront pas de trop pour mobiliser, chercher les soutiens, informer et convaincre / nous pouvons aussi lancer et tester des ambrions de cette idée, tous les 15 jours d’ici le 1er mai, sous forme de Sortie Parade Surprise mais ciblant juste une rue, un quartier… ce qui permettrais de faire connaitre le projet et mobiliser plus encore pour la nuit du 30 avril - 1 mai 

Voilà cela me démangeait de lancer cette bouteille d’idée dans l’océan de notre devenir 

Bien Théâtralement 
Vincent Martin
Cie Acte Théâtral 
Le Bord de l’eau (Lieu de Création à Margny les Compiegne)
06 12 86 39 28









Tu a bien raison J Luc. Et Jacques aussi. Y a t'il encore des forces vives???
Des petits groupes par ci par là essaient de se bouger. La FNAR fait ce qu'elle peut auprès de nos tutelles. Comme les autres orgas du monde de la culture.
Mais à quand le grand coup d'éclat que beaucoup de monde souhaite.
Yes, les Arts de la Rue, avec leurs engins, leur imaginations, leurs diversités sont-ils prêt à converger pour se faire entendre une bonne fois pour toute? Nous l'avons fait en 2011 Place de la Republique. Nous l'avons fait avec notre Marianne il y a peu. Sommes-nous autant mobilisés qu'à ces époques ???
Je n'y croit qu'à moitié. Au dernier appel à manifester devant l'Opéra Garnier à été un flop. Nous étions représentés par a peine dix personnes des Arts de la Rue.  Et la totalité des manifestants ne dépassait pas 150 personnes....
Sans doute que cette journée a été plus mobilisatrice en région....
Alors chiche, appelons à une convergence pour un grand boum avant de disparaître.
Sortons nos camions, nos engins, nos costards, nos accessoires, etc et faisons du bruit dans les rues de nos villes, de nos villages. Bloquons celles-ci un petit moment. En un mot foutons le bordel (pacifiquement) un bon coup pour être écouté. Sans doute que cela n'aboutira pas because nos gouvernants sont un peu sourd, mais au moins nous prendrions notre pied....
Bonne journée 
Alain F




Envoyé depuis mon appareil Galaxy


-------- Message d'origine --------
Date : 14/02/2021 01:35 (GMT+01:00)
Objet : Re: [listenationale] Y’a que d’ ça dont il faudrait parler

Franchement, Jacques, tu déconnes ou pas ??
Je l'ai déjà expliqué dans le mail précédent....
Nos principaux interlocuteurs sont les collectivités locales et la ministre le sait et nous le dit, râlant même sur les collectivités locales (ça mange pas de pain, c'est dans son bureau)....

Quand tu rencontres la Ministre, elle t'écoute poliment et puis comme elle n'y connait rien, elle a demandé des fiches aux gens d'en dessous. Les gens d'en dessous, ce sont les services, tributaires et suiveurs des décisions de la ministre. Mais comme la ministre débarque, que tout un chacun joue sa partition, protège son pré carré, et comme elle n'est pas bête, elle réalise à quel point "La Culture" ou "le monde de la culture" n'est qu'une _expression_ totalement surfaite, totalement imaginaire, et du coup, elle peut, tranquille, nager dans ce marigot.
Elle a besoin de renseignements ? Elle demande aux services, qui sont complètement stratifiés dans leur système hiérarchique, de lui pondre des fiches.
Dans ces services, nous n'avons pas d'allié.e.s
Nous sommes méprisés...
Nous avons un dernier rendez vous prochainement... Le 19 février prochain... pour essayer de trouver une solution.
S'il s'avère, comme c'est probable, que nous soyons encore bananés.... au lieu d'espérer des lendemains qui ne viendront pas ,
Est ce que ce monde des Arts de la rue avec toutes ses compagnies, toutes ses énergies, est prêt à se bouger le Cul, avec ses camions et artistes, pour converger pour une action d'éclat ?
Quant à ta rencontre avec une scène nationale.... Bin, je vois qui c'est... et, nous aussi, on en a rencontré une.... Bon, elles sont trois à nous considérer... et les trois directions partent cette année ou l'an prochain... Ce qui nous ramène à l'invention de l'eau chaude par les tenants du savoir ou du pouvoir culturel (cf. l'article sur Brossard)

Reste une solution pour faire parler de nous... Un coup d'éclat national, ou une Tribune dans un des quatre canards qui comptent encore. Pour cette Tribune, il faut des signatures de renom, une dizaine, ce serait déjà bien... et la tribune est gratoche, puisque que comme d'hab, on ne prête qu'aux riches.

Jluc (Fédé)



Le samedi 13 février 2021 à 18:38:01 UTC+1, Livchine < " class="" moz-do-not-send="true"> > a écrit :


C’est pas moi qui écris 
C’est un metteur en scène suisse 

Je ne comprends pas pourquoi le ministère de la culture continue de parler comme si le théâtre est un machin parisien, et qu’il ignore totalement le mouvement des arts de la rue. 

Bien , sûr tout de que dit  Mathieu Brossard dans l’article ci dessous, nous l’avons déjà dit et nous pourrions le redire, 

J’étais sûr que les grandes institutions subventionnées allaient se tourner vers nous et interroger notre expertise. Nenni.

Hier nous avons avancé un petit pion avec une scène nationale,qui serait prête à organiser une réflexion entre ceux qui dirigent les bâtiments « théâtres » et les compagnies capables de jouer partout . 
Nous devons allier nos forces pour sauver le théâtre...


Publié le 12 février 2021, 18:00. Modifié le 13 février 2021, 17:36.

Écolo, il dessine le théâtre du futur en extérieur

Eint se tourner vers. LesaE mMathias Brossard | Photo: Diane Albasini
Ce témoignage est extrait de notre newsletter consacrée à la culture et ses enjeux Le Point fort Culture. C'est gratuit, inscrivez-vous!

À 31 ans, Mathias Brossard est l’une des figures montantes de la nouvelle génération de metteurs en scène en Suisse. Après avoir assisté les grands noms comme Denis Maillefer ou François Gremaud, l’ancien étudiant en théâtre à la Manufacture-Haute École des Arts de la Scène, multiplie les projets avec son collectif CCC (pour ensemble de Comédiennes et Comédiens à Ciel ouvert). Il travaille sur Les Rigoles, une pièce itinérante dans l’espace urbain coproduite par le Théâtre Les Halles à Sierre ou encore Platonov, une version immersive de Tchekhov jouée dans la forêt. Le Lausannois d’adoption participe également au séminaire «Imaginaires des futurs possibles» au Théâtre Vidy-Lausanne.

Le point commun de ses recherches artistiques? Un goût prononcé pour l’exploration «hors les murs». Ce n’est pas pour rien qu’il est aujourd’hui le nouvel artiste-associé du far° fabrique des arts vivants à Nyon. Le lieu culturel s’intéresse de près à ses excursions in situ, soit la création d’œuvres en fonction du lieu. Avec le festival vaudois, Mathias Brossard entame un compagnonnage de deux ans autour d’une recherche baptisée Topographique. «Dans le sillage de la crise environnementale et sanitaire, il questionne la manière de penser, de produire et diffuser le spectacle vivant. Entouré d’une équipe artistique, il souhaite générer une véritable écologie du spectacle», lit-on dans la newsletter de l’institution.

Un de ses objectifs? Travailler des projets avec de grandes distributions sans électricité. Pour lui, il est aussi essentiel d’alléger les infrastructures. «Ca ne fait pas sens de déplacer d’immenses gradins en ferraille au milieu de la forêt», souligne le metteur en scène. Il crée avec une conscience écologique accrue. Et pense un futur plus vert pour le théâtre.

Naturellement, il conceptualise des performances en plein air, comme son Platonov qui invite le public par ailleurs à camper sous les arbres. Des formes aujourd’hui qui se dessinent comme des réponses judicieuses face à la crise qui perdure. «On sait que scientifiquement, les taux de transmissions sont plus faibles dans les espaces ouverts mais cette thématique est absente des décisions politiques quand on aborde le retour des événements culturels», analyse-t-il, interloqué.

Jusqu’au-boutiste, Mathias Brossard veut pousser encore plus loin sa réflexion sur l’empreinte de son art dans l’environnement: «Après notre passage, comment ne laisser qu’une trace dans l’imaginaire plutôt que des traces physiques?». Avec le soutien du far°, le comédien pourra creuser la question en échangeant avec des spécialistes. «J’aimerais collaborer avec des ingénieurs forestiers pour que la forme s’adapte à l’environnement et pas l’inverse. Imaginez que ce soit possible de réaliser une pièce dans une réserve naturelle, sans l’abîmer!»

Est-ce que les projets in-situ s'inscrivent dans la durabilité alors qu’à la base, ils naissent pour un lieu d’origine? «Oui, ils peuvent tourner. Il suffit de se réapproprier un nouvel espace sans en faire une simple toile de fond.» Les œuvres peuvent ainsi se déplacer sur le long terme. «Chaque nouvel environnement devient alors co-créateur du spectacle au même titre que les interprètes et le texte», souligne encore Mathias Brossard.

En attendant de découvrir le résultat de ses productions avec le far°, sa création Les Rigoles, se donne à voir (si tout va bien) dès le 18 mai à Sierre, puis cet été à Nyon.





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