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Re: [rue] prévisions date prochain pic hospitalisations.. conseil scientifique


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  • Subject: Re: [rue] prévisions date prochain pic hospitalisations.. conseil scientifique
  • Date: Tue, 16 Mar 2021 13:00:42 +0100 (CET)
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L'article en question ci-dessous, bon désolé c'est pas
rigolo...

préconise une réponse « anticipée, régionale, adaptée
et ciblée » à la crise sanitaire
Le nouvel avis du conseil scientifique, que « Le Monde
» a pu consulter avant sa publication, préconise de
prendre des mesures fortes, précoces et
territorialisées contre la menace des variants.

Par Pascale Santi et Gary Dagorn
Publié aujourd’hui à 11h04, mis à jour à 11h32
Temps deLecture 5 min.



Cela faisait plus d’un mois que le conseil scientifique
n’avait plus adressé de note à l’intention du
gouvernement. Jeudi 11 mars, l’instance présidée par
Jean-François Delfraissy a transmis aux autorités
nationales un nouvel avis, très attendu, détaillant les
scénarios possibles d’évolution du rebond
épidémique dans les prochains mois. Le Monde a pu
prendre connaissance de ce document, alors que
celui-ci n’a toujours pas été publié par le ministère de
la santé.

Voir aussi : Les circuits de décision et les acteurs de
la gestion de l’épidémie
Dans ce document de 94 pages, les chercheurs de
l’Institut Pasteur ont tenté de modéliser l’effet de la
campagne de vaccination sur l’évolution du rebond de
l’épidémie. En faisant l’hypothèse d’une efficacité
vaccinale de 90 %, d’un pouvoir de réduction de la
transmission de 30 % (ce qui semble sous-estimé) et
d’une distribution soutenue (200 000 doses injectées
par jour, 300 000 doses après le 1er avril), les
modélisateurs s’attendent à ce qu’une vaccination de
70 % des plus de 75 ans au 1er avril conduit à une
baisse de 28 % des hospitalisations à cette même
date par rapport à un scénario sans vaccin, et de 50 %
en mai. La vaccination n’aurait en revanche que peu
d’effets sur la pression en réanimation, car « dans la
grande majorité des cas, ces patients, âgés de plus de
75 ans étaient peu admis en réanimation », précisent
les membres du conseil.

Malheureusement, les mêmes modèles indiquent que
l’effet positif de la campagne de vaccination sera «
sans doute insuffisant pour éviter une augmentation
importante des hospitalisations » face à la menace
que font peser les nouveaux variants.

Lire aussi Covid-19 : qui peut se faire vacciner et
quand ? Le calendrier vaccinal en un coup d’œil
Sans mesures supplémentaires pour lutter contre le
rebond épidémique, il est attendu que les
hospitalisations augmentent de façon importante
jusqu’à la fin du mois de mai. Dans le scénario où les
vaccins préviendraient 90 % des formes graves mais
seulement 30 % des infections, et en l’absence de
nouvelles mesures de contrôle, le niveau
d’hospitalisations quotidiennes dépasserait très
largement le pic des vagues précédentes, avant de
retomber progressivement en juin-juillet.

Si l’on postule, en revanche, que les vaccins
préviennent 90 % des infections, le rebond
épidémique se traduirait par un pic d’hospitalisations
comparable au record de la première vague, au
printemps 2020. Une distribution musclée des
vaccins ferait baisser ce maximum au pic de la
seconde vague.

Des mesures précoces, régionales et mieux ciblées
Dans ce contexte, le conseil scientifique préconise
une réponse « anticipée, régionale, adaptée et ciblée »,
c’est-à-dire non plus une approche nationale mais une
approche par région. « La question la plus difficile à
résoudre est celle du niveau de circulation du virus
que l’on peut tolérer », pointe cet avis, en dosant entre
« des mesures trop strictes » qui « ont un coût
économique et social considérable dans l’immédiat »
et des mesures « trop laxistes » au « coût sanitaire et
humain très élevé ». Sachant que la santé mentale
des Français s’est dégradée avec des niveaux élevés
d’états anxieux ou dépressifs.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : la
question du confinement de l’Ile-de-France remet
Emmanuel Macron dos au mur
Ils écartent trois options : primo, celle de ne rien faire
en laissant le virus circuler, avec pour but d’atteindre
un niveau d’immunité collective suffisant, mais cela
aboutirait à la saturation rapide des services
hospitaliers. Secundo, celle dite du « zéro Covid », qui
vise à la suppression du virus et consisterait à un
confinement strict, de 8 à 10 semaines au minimum,
est aussi rejetée, en raison « des effets collatéraux
considérables, notamment psychologiques, sociaux
et économiques ». Enfin, ils écartent la stratégie dite
de « Stop and go », qui « consiste à alterner des
périodes de confinement et de relâchement ».

La quatrième stratégie, celle que le conseil
scientifique avait appelée de ses vœux dans ses avis
précédents en décembre et janvier, consiste à mieux
anticiper les reprises de l’épidémie par la surveillance
épidémiologique (taux d’incidence, nombre de
reproduction, proportion de variants, tension
hospitalière, couverture vaccinale par tranche d’âge),
puis d’appliquer « des mesures de freinage précoce et
anticipatif ». La temporalité des mesures joue un rôle
important, rappellent les chercheurs, pour qui agir au
bon moment, ni trop tôt ni trop tard, est crucial. «
Dans un scénario de croissance exponentielle de
l’épidémie (…), une intervention précoce présente de
nombreux avantages », insistent les chercheurs.
L’anticipation de ces mesures est primordiale, selon le
conseil scientifique, car « cette stratégie territoriale
est difficilement tenable en cas de flambée
épidémique dans plusieurs régions françaises ».

Alerte sur les jeunes, les personnes âgées et les
précaires
Pour freiner l’épidémie, les membres du conseil
scientifique indiquent que des mesures plus ciblées
de distanciation sociale pourraient être appliquées, en
fonction des connaissances acquises sur les lieux et
des situations de contamination, permettant de «
libérer d’un contrôle excessif les lieux et situations
dans lesquels le risque s’avère faible ». Mais ces
mesures « devront être appliquées avec une extrême
prudence dans les semaines à venir tant que la
protection des personnes plus fragiles ne sera pas
assurée par la vaccination ».

S’agissant des écoles, qui sont un lieu de
transmission du virus, « il semble cependant qu’elles
ne soient pas des amplificateurs de transmission,
mais que la circulation du virus en milieu scolaire
reflète plutôt celle au sein de la collectivité », conclut
l’avis.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le conseil
scientifique s’étoffe de nouvelles spécialités pour
lutter contre la pandémie
En revanche, alors que le conseil scientifique
proposait dans son avis du 29 janvier un confinement
strict en février, à l’instar d’autres pays européens, il
opte cette fois pour une approche régionalisée, au
regard de la distribution hétérogène des variants sur
le territoire, ce que le gouvernement applique déjà
dans les Alpes-Maritimes et le Pas-de-Calais. « Une
réponse locale pourrait dès lors être mieux adaptée et
mieux acceptée par la population », note l’instance,
mais « cette réponse régionale devrait se faire de
préférence en anticipation, pour éviter une saturation
des services hospitaliers et la morbi-mortalité qui
l’accompagne ».

Enfin, le conseil met l’accent sur les jeunes. « Les
interdictions générales ainsi que l’impact de la
pandémie sur la vie économique et sociale ont
conduit à une forme de précarité accrue ainsi qu’à un
isolement social, scolaire, professionnel, et même
culturel, sans précédent depuis 1945. Cette situation
a un impact fort sur l’état global de santé mentale des
jeunes, qui apparaît ainsi préoccupant », alerte
l’instance. Elle demande ainsi de poursuivre les
mesures de solidarité et de rouvrir les lieux
d’enseignement, les événements à caractère culturel…
« sous protocole sanitaire strict ».

S’agissant des personnes âgées, qui ont payé un lourd
tribut, tant sanitaire que psychologique, il est
demandé d’accélérer la vaccination et de renforcer les
mesures d’accompagnement. L’accent est mis aussi
sur les populations précaires et très précaires, «
durablement affectées par l’épidémie ».

Au-delà des incertitudes qui persistent pour les
prochains mois, le conseil anticipe que la vaccination
« nous permettra de retourner à une vie plus normale
d’ici l’été 2021 alors même que l’épidémie ne sera pas
encore totalement résolue ».
---- Message d'origine ----
> De : Dom Cie l'Excuse
> < >
> À : Julien BLANDINO
> < >;
> Dom, l'Excuse Lyon
> < >
> Sujet : [rue] prévisions date prochain pic
hospitalisations.. conseil scientifique
> Date : 16/03/2021 12:03:58 Europe/Paris
>
> Ça sort dans le Monde et ça avait déjà prévu il y a
une dizaine par
> l’oreille de Macron pour le 1er confinement (pendant
que Gab Attal se
> foutait délibérément de notre gueule en disant « mi
avril ça devrait
> aller mieux » alors qu’il bouffe sans doute avec lui
toutes les
> semaines)
> Bref pic hospitalisations
> ça s’annonce pour fin Mai/ debut juin. (retour
niveau actuel : fin
> juin)
>
> nota : etude faite avant l’arret de l’AstraZeneca. On
peut rajouter 10
> jours ds la machine ?..
>
>
> Bilan : Avignon : le off qui veut une réponse au 15
avril : ben ça
> sera : annulé.
> festivals/plans avant fin juin : j’ai des doutes.
> Juillet / Aout : téléphoner pendant les heures
creuses au variant
> breton..
>
> Dom Nostradamusse, l’Excuse Lyon
>
>
> Provenance : Courrier pour Windows 10
>
>
>
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