Retours sur les représentations de Souk, une autre histoire du Maghreb et Tout dépend du nombre de vaches mais aussi perspectives avec toutes nos Prochaines dates | Si vous ne parvenez pas à lire cet e-mail, cliquez ici
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Festival Parade(s) à Nanterre le 6 juin
Festival Presque Chahuts à Bordeaux le 19 juin
Nous retrouvons Souk, une autre histoire du Maghreb, caché dans nos malles depuis plusieurs mois.
Nous dé-voilons ainsi nos ustensiles de cuisine, nos gamelles, nos précieux livres, nos carnets de bord, nos tabliers, nos mémoires trouées, la Méditerranée plurielle.
Nous retrouvons les mots à dire, les petits bancs de notre théâtre d’étalage, les invitations de l’ailleurs.
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A Nanterre il y a Zahra qui ne lâche pas la main de son papa et qui adore lire.
Et ce monsieur dont nous ne savons pas le nom qui tend la main et repart avec une gamelle de soupe en souriant malgré sa misère nonchalante.
Nous sommes au cœur de notre Souk, la chorba est la soupe traditionnelle de rupture du jeûne pendant le ramadan, celle que l’on prépare toujours plus, pour les mendiants, les nécessiteux.
Nous nous souvenons des moments de création à Lille lorsque nous tentions de creuser un sillon sur les marchés de la ville et d’inventer cette pièce. Nous avions souvent trop de soupe et allions la donner dans le camp de réfugiés à quelques mètres du centre-ville. Il y avait beaucoup de jeunes tout juste arrivés d’Erythrée qui voulaient surtout des morceaux de viandes…
Que sont-ils devenus ?
L’immensité de cette question nous plonge dans un silence de circonstances.
A Bordeaux il y a cette dame avec son sachet de médicaments qui me donne deux petites pièces alors que je lis une lettre parlant de l’exil.
Et cet enfant dont nous ne savons pas le nom, qui ne dit rien lorsque nous interprétons « La complainte des mendiants arabes de la Casbah » sauf lorsque nous distribuons des miettes de pain, parce qu’il en voudrait davantage.
Littératures et Mendicités… Tiens donc…
Le festival Chahuts fête ses trente ans d’existence. Nous cuisinons trente litres de soupe. Il n’en reste pas une goutte.
La générosité d’un rapport à l’autre évident, simple, humain résonne sur les pavés.
La poésie, entre cri et bercement s’invite dans le brouhaha de la ville, c’est comme une évidence. Et une lutte.
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Nous adressons un immense MERCI CHOUKRAN !
A l’équipe de Parade(s) et de Chahuts pour leur confiance et leur résistance dans la tourmente de ces mois asphixiés.
A l’équipe de l’OARA, précieux partenaire sur les routes des compagnies.
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Ecouter le Point Chaud du 19 juin spécial Souk, une autre histoire du Maghreb, réalisé par Rémi et Charlotte de la Clé des Ondes. Plus d'infos...
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Festival Graines de rue à Bessines sur Gartempes les 21 et 22 mai
Festival Petits et Grands à Nantes les 27 et 28 mai
La saison de Mélando à Sainte Croix de Quintillargues les 11 et 12 juin
A Bessines les enfants nous interrogent avec une grande pertinence. A l’abri de la pluie incessante dans le préau / refuge nous parcourons le monde en triturant ses injustices, en déployant ses espérances. Ces enfances-là, comme un chemin possible vers une luciole. Retour en images
A Nantes, il y a une maman qui pleure dès les premiers mots et qui me dit ensuite « C ‘est la première fois que je viens au théâtre ». Et pourtant, nous sommes dans la salle de réunion de l’école de ses enfants.
Il y a les enfants de la classe de Marc qui écrivent des textes après la représentation pour raconter, comprendre ou expliquer. Sont-ils devenus les témoins d’une histoire qui maintenant leur appartient aussi ?
A Sainte Croix de Quintillargues, il y a cet homme qui dit « J’ai juste envie de vous serrer dans mes bras », nous franchissons les distances et serrons nos âmes l’espace d’un instant.
Il y a cette petite fille qui assiste à la pièce trois fois ; et cette maman qui dit ne pas vouloir parler de la guerre d’Algérie à ses enfants parce que « c’est trop dur ».
« A nos enfants il faut donner du lait, pas du poison » conseille t-elle, émue.
C’est peut-être cela le théâtre, transformer le poison en lait, transformer l’inaudible en possible partage.
Nous en sommes là.
Vingt représentations qui donnent furieusement envie de poursuivre dans les sillons de la mémoire et de la transmission.
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Lodève (34) les 8 et 9 juillet
Tout dépend du nombre de vaches au Festival Résurgence
Chalon sur Saône (71) du 22 au 24 juillet
Tout dépend du nombre de vaches au Festival Chalon dans la rue
Aurillac (15) du 12 au 14 août
Tout Dépend du Nombre de Vaches
Les Rencontres d’Aurillac - Association Eclat - Le Parapluie - Lycée Saint-Géraud
Cognac (16) les 3, 4 et 5 septembre
Tout dépend du nombre de vaches au Festival Coup de Chauffe
Châlons-en-Champagne (51) le 15 septembre
Tout dépend du nombre de vaches au Festival Furies
Paris le 10 octobre
Tout dépend du nombre de vaches au Mémorial de la Shoah
Saint-Jean d'Illac (33) le 12 octobre
Saison culturelle
Langon (33) le 14 octobre
Tout dépend du nombre de vaches au collège de Langon
Uzeste (33) le 15 octobre
Tout dépend du nombre de vaches à l'école communale
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Compagnie Uz et Coutumes
4, Rue Faza
33730 UZESTE
Tél. 05.56.25.00.17
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