L'effet d'annonce choc a fonctionné, près de 800 000 personnes sont allées se faire injecter mardi. Tant que la gouvernance de la peur et la menace - de perdre son boulot, de ne plus pouvoir vaquer, voir d'être considéré comme un paria - fonctionne, le pouvoir en use.

Ce qui est compliqué pour nous, c'est que même en suivant les instructions, nous n'avons pas la garantie d'être entendus et respectés dans nos pratiques et activités.

Voyons comment cette intervention présidentielle qui mixe décisions administratives et choix politiques, tout en laissant poindre des enjeux de campagne électorale, sera mise en pratique une fois confrontée au droit et à la réalité matérielle et sociale de sa mise en application.

« On a l’impression que c’est la décision d’un homme seul déconnecté des réalités quotidiennes... », estime un professeur de droit public.

https://www.lepopulaire.fr/paris-75000/actualites/extension-du-pass-sanitaire-totalement-irrealiste-et-inadapte_13983766/

À suivre,

François 

L’exploitant d’un lieu qui manquerait aux futures obligations de contrôle du passe sanitaire devrait être passible d’une amende allant jusqu’à 45 000 euros et d’un an de prison. « Le fait, pour un exploitant d’un lieu ou établissement, le responsable d’un événement ou un exploitant de service de transport, de ne pas contrôler la détention [du passe sanitaire] par les personnes qui souhaitent y accéder est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende », dispose son article 1er. (Le Monde)