Alors que nous débattons, à raison, sur la question du pass
sanitaire, sur l'obligation ou non d'imposer vaccin ou test à nos
équipes, nos publics, parfois même sur qui paiera les tests
(organisateurs ou compagnies... oui oui), peu de discussions
autour d'un sujet quelque peu connexe : l'accès aux publics, tout
les publics.
Espaces publics
Lieux non-dédiés
autant de termes censés refléter la vocation première de nos
pratiques : s'adresser à tout les publics.
Avec ou sans vaccin. Avec ou sans test. Avec ou sans pass
(sanitaire ou barrière herras).
Avec ou sans... papiers ?
Je peine à trouver l'info sur les conditions d'accès aux test
PCR et l'obtention d'un graal pass sanitaire pour les
personnes en situation irrégulière.
Il m'est difficilement concevable d'imaginer mettre en place,
outre une police sanitaire, une police des frontières à l'entrée
des événements plein air que nous organisons.
De fait, nous en venons aujourd'hui à accepter l'idée que les
espaces publics ne le seront plus véritablement, pas plus que les
lieux dits non-dédiés.
Épineuse question, je suis preneur d'informations
complémentaires.
Enfin, même s'il est malvenu aujourd'hui d'employer le terme
"théâtre de rue", gardons, préservons, défendons au moins une
partie de celui-ci : la rue.
S'il y a bien quelque chose à défendre aujourd'hui, c'est la
rue.
S'il y a bien un endroit où il faudra à un moment donné se
retrouver, c'est la rue, avec ou sans papiers, avec ou sans pass
sanitaire, pas pour crier au complot, simplement pour défendre ce
qu'il nous reste de libertés.
Yann