Oui, souhaitons que la salle de la grande tuerie soit caisse de résonance à l'appel de Saint-Amand de Coly.
" Qu'ils jouent dans la rue ! " aurait répondu Marie-Antoinette au peuple qui réclamait l'autorisation d'assister au théâtre en lieux clos.
François
-------- Message d'origine -------- De : Marie-Do Freval <
> Date : 20/07/2021 16:00 (GMT+01:00) À :
Objet : Re: [rue] [COMMUNIQUÉ] AURILLAC, DE LA RUE À L'IMPASSE ? Assemblée Générale du 21 juillet 2021 avec les intervenants suivants...
OUI on a fort besoin de la parole des artistes ! c'est cette
parole là qui s'est élevée à St Amand et qui doit être entendue
marie do
Tu me parles publiquement, je te réponds
publiquement.
On mesure toute la hauteur que tu as prise, d'ailleurs, tu
m'appelles "Mon cher Gildas", c'est bien la première fois
depuis tout ce temps!
Tu dois être très loin, tout là-haut-, au-delà de la
frontière entre l'ami montant et le condescendant...
Merci de me rappeler le fonctionnement collectif de la
fédé, je l'avais bien noté dans les 20 dernières années.
Une énième fois, je redis toute ma gratitude et mon
admiration pour tous les militants et les militantes dont tu
fais partie.
Mon but n'est pas de tout jeter par terre, mais d'exprimer
mon clair désaccord.
Je ne doute pas que Fred Rémy et le directeur du cabinet du
Maire vous exhorteront à communiquer sur un appel au calme, le
respect des consignes sanitaires et sécuritaires et toutes
choses politiquement correctes.
Reste à voir ce qui sera le plus fédérateur, du communiqué
de cette AG en Bourgogne Franche-Comté au coeur de l'été de
tournée pour quelques dizaines de compagnies sélectionnées par
Châlons disposant d'un passe sanitaire, ou de l'Appel de
Saint-Amand à l’_expression_ de notre ardeur collective.
Chtou
Capitaine de
l'espace artistique de Qualité Street
Le lun. 19 juil. 2021 à 18:30,
JL des Goulus <
">
> a
écrit :
Mon cher Gildas,
La Présidence m'aura appris à ne plus
intervenir en "énervé" et en mon nom personnel.
Ce n'est pas que je suis plus intelligent
ou que je veuille me la péter, c'est juste que nous
sommes une équipe élargie, des 5 administrateurs et
trices du bureau, des 25 administrateurs et trices du
C.A., de la vingtaine de militant.e.s du G.T. Covid, des
onze fédérations régionales, des relations apaisées et
fructueuses parfois avec les Cnarep, avec les membres de
l'Ufisc, etc.
ça prend du temps de s'écouter et de se
parler, bref de se connecter... là, il y a eu quelques
bugs et manquements pour ce qui concerne tous ces
derniers jours, mais le communiqué de la Fédé a été
pensé pour ce qu'il nous amène de nouvelles
aujourd'hui : à savoir la présence et les
interventions de Fred Rémy, du Directeur de cabinet du
Maire d'Aurillac et de l'adjoint à la Culture de la
ville d'Aurillac lors de notre Assemblée Générale du
21 juillet. Je rappelle aussi que les directeurs du
festival de Chalon seront également là pour répondre à
vos questions.
Je te rappelle aussi, mon cher Gildas, que
la Fédé, c'est chacun.e d'entre nous, et non pas un "la
Fédé devrait, ou la Fédé ne fait pas". Soyons chacun et
chacune soutien de ce qui s'y passe, chacun.e d'entre
nous est une part non négligeable de cette Fédération
qui représente toutes nos professions, que l'on soit
artiste, élu.e, organisateur ou trice, technicien.ne et tous les
métiers qui en sont, passionné.e, etc.
Il s'agît ici d'un festival, de son esprit,
des artistes et d'une ville avec ses habitants. Parlons
en intelligemment ce 21 juillet en après midi.
Pour finir, il y a renouvellement du
conseil d'administration et de tout le reste ce 21
juillet également. La place super enviée de président.e
est totalement disponible en Co ou pas.
JLuc (président encore deux jours)
Le dimanche 18 juillet 2021 à 10:24:04 UTC+2,
Chtou Gildas puget <
">
> a
écrit :
Je trouve cela extrêmement grossier
de la part de la fédé vis-à-vis de l'équipe
d'éclat, les bras m'en tombent!
Aurillac n'est pas qu'une coquille vide
interchangeable, c'est une histoire, la nôtre,
les fantômes de nos spectacles sous les crépis
de tous les murs de la ville, des militants
historiques, batailleurs et engagés depuis
trente ans, un public auvergnat fervent d'arts
de la rue qui nous aime, une oriflamme de nos
valeurs partagées, un symbole!
Le propre de notre mouvement est de tisser
des histoires sur les places et dans les rues,
de changer le regard sur celles-ci,
d'augmenter la part de fiction, et par là de
culture, dans une ville. On ne remet pas en
cause 30 ans d'histoire de notre mouvement
dans une ville parce qu'un préfet tout neuf a
le pouvoir.
Il y a tous les autres, élus, services
Tech, commerçants (oui), tous ceux qui rendent
possible en 2022 le rendez-vous artistique le
plus gigantesque, le plus impertinent, le plus
tolérant et le plus libre de France.
Fred Rémy se coltine le covid. Il a
bataillé, bien sûr, il est avec nous,
d'évidence, puisqu'il est des nôtres!
Il doit enrager de pouvoir faire Mulhouse
et non Aurillac.
Ce qui lui fera beaucoup moins plaisir,
c'est que je continue de penser qu'il faut
s'organiser collectivement, avec agilité et
horizontalité, pour faire de 2021 le lieu
d'une convergence de nos colères et de nos
vitalités. Comme en 2003, comme en 2013,
restons vivants, et faisons-le savoir.
Nous sommes un grand, un beau, un puissant
mouvement, et ça va chier.
Aucune lutte ne se gagne sans combattre
alors cette année, pour nos valeurs,
combattons.
À nous, le coup d'éclat!
Chtou
Capitaine
de l'espace artistique de
Qualité Street
Le ven. 16 juil. 2021 à 16:14,
Clémentine Maniguet - FNAR - Fédération
Nationale des Arts de la Rue <
" shape="rect">
>
a écrit :
AURILLAC,
DE LA RUE À L'IMPASSE
communiqué du 16 juillet
2021
« Depuis le
début de la pandémie et l’apparition
des premières mesures de restriction
en mars 2020, la Fédération Nationale
des Arts de la Rue n’a cessé de
militer pour que les festivals et
événements dans l’espace public
puissent avoir lieu.
Depuis le début
de la pandémie, les différents
paramètres et circonstances nous ont
prouvé que la tenue d’un événement
repose principalement sur une chose :
la volonté. Des équipes d’organisation
décidées ; des directeur.trices
techniques au fait des textes de lois,
décrets et autres, en mesure de
négocier au mieux avec les préfets ;
des artistes tout aussi décidé.e.s à
accepter des règles sanitaires et à
s’adapter au mieux à cette situation
extra-ordinaire ; une audience motivée
à retrouver du spectacle et des Maires
et des équipes municipales
volontaires... Pour peu qu’un de ces
rouages soit défaillant, c’est toute
la pugnacité et la patience dont il
faudrait faire preuve qui s’étiolent.
Sans cette volonté commune, le projet
n’a aucune chance d’aboutir.
Durant de longs
mois, nous n’avons rien lâché, et ce
malgré les aberrations parfois
imposées dans le cadre de la situation
sanitaire. Aujourd’hui
encore, la mise en place d’un pass
sanitaire y compris en extérieur met
en péril nos événements en nous
coupant de l’essence même des arts
de la rue : l’ouverture à tous les
publics.
Les décisions
arbitraires de certains ne doivent pas
pénaliser le travail et la volonté
d’un collectif. Nous avons besoin de
préfets soucieux d’accompagner plutôt
que d’interdire ! C’est d’ailleurs la
position officielle assumée par les
services du ministère de la Culture...
Et pourtant...
Le
festival d’Aurillac 2021 est
annulé. C’est là une décision
du Préfet du Cantal, qui met un terme
aux espoirs de compagnies d’artistes
qui espéraient montrer leurs créations
et retrouver la convivialité et la
fraternité qui y étaient liées. La
Fédération est profondément attristée
de vivre une deuxième année
consécutive sans ce rendez-vous très
particulier des arts de la rue.
Aurillac. La
ville qui a vu naître le festival en
1986 et qui l’a vu grandir au fil des
années…
Aurillac. La ville qui aujourd’hui, ne
serait plus en mesure de supporter
l’ampleur qu’a pris le festival ?
Nous ne
voulons pas nous laisser abattre. Si
le festival d’Aurillac porte le nom de
la ville où il se déroule, ce n’est
pas ce qui en fait son ADN. Ce sont
les artistes et une programmation
ouverte à tout.es qui
ont fait du festival d’Aurillac ce
qu’il est aujourd’hui et ce sont ces
deux paramètres qui feront le festival
de demain, qu’il se tienne à Aurillac
ou pas.
La déclaration
de Saint-Amand publiée le 12 juillet
lance un appel citoyen pour la défense
de nos libertés, au travers d’un
mouvement de contestation radical et
pacifique : l’occupation d’Aurillac.
Un appel du cœur, pour protester
contre la destruction culturelle qui
s’amplifie chaque jour dans notre
pays, au travers d’une censure et d’un
mépris pour les arts populaires. La
Fédération, en tant que représentante
d’un secteur professionnel,
conjointement à cet appel, souhaite
lancer une réflexion de fond. Si nous
ne sommes plus les bienvenu.e.s à
Aurillac, peut-être faut-il envisager
de trouver une ville plus accueillante
et plus adaptée pour nous accueillir
et présenter nos spectacles. C’est une
piste à laquelle nous réfléchissons,
et peut-être y en a-t-il d’autres ?
Osons bouger les lignes en allant voir
ailleurs et faisons notre festival,
ailleurs qu’à Aurillac ?
L’heure est
aux propositions. Réfléchissons
ensemble à l’avenir du festival.
Sortons de cette crise la tête haute,
avec des idées nouvelles...
Rendez-vous le 21 juillet à Chalon
dans la rue !
La Fédération
Nationale des Arts de la Rue »
Clémentine Maniguet
Coordinatrice
en charge de l’animation du
réseau et de la communication
____________________________________
221 rue de Belleville - Maison des Réseaux
artistiques et culturels - 75019 Paris
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