Depuis
sa création,
JEANNE SIMONE
s’émeut
d’humains,
d’espace et de
temps. Des
relations
qu’ils
tissent. Des
formes de
narrations
sensibles qui
en découlent.
Nous avons
focalisé une
grande partie
de ces années
sur les
espaces dits
publics, parce
qu’ils
regorgent de
strates de
réflexions et
d’attention à
l’Autre, au
commun que
nous créons de
nos présences,
spectateurs,
danseurs,
usagers.
Nous
centrons notre
recherche sur
le corps, son
espace
interne, son
rapport au
dehors,
au-delà de la
peau, au
monde, au
reste du
vivant.
Naturellement,
conséquemment,
patiemment,
nous
focalisons sur
l’espace et le
temps,
dynamiques
enveloppant et
activant corps
et individus.
C’est à cet
endroit de
contact que
nous plaçons
l’idée de
dramaturgie…
Dans l’Entre
la peau,
l’espace et le
temps…
C’est
à cette
simple,
précise et
passionnante
obsession que
nous vous
convions cette
fois : quitter
l’espace
public pour
nous
concentrer sur
l’essence,
plonger dans
les matières
corporelles
pour focaliser
plus
profondément
dans la
mécanique
joueuse, riche
et spontanée
de la
composition
instantanée,
pour observer
avec attention
ce qui s’écrit
au travers des
corps, de
l’espace et du
temps.
Observer
avec attention
l’espace.
Écouter le
Temps. Les
sentir dans
nos corps, les
ressentir
affûtés, les
considérer
comme
partenaires
agissants,
pour voir
poindre, pour
s’accorder
plus, pour
prendre la
multitude de
chemins
d’écriture
qu’ils
offrent, pour
en tester,
pour en
savourer, pour
se consacrer à
ça : faire,
défaire,
refaire,
écrire des
moments, se
laisser écrire
par d’autres
instants,
composer
depuis soi,
depuis ce qui
s’invite de
soi et du
monde,
sensitivement,
sensuellement.