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re : [rue] CDD d'usage usés * > "C"est quoi ce travail ?"


Chronologique Discussions 
  • From: François Mary < >
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  • Subject: re : [rue] CDD d'usage usés * > "C"est quoi ce travail ?"
  • Date: Wed, 9 Mar 2022 11:09:43 +0100
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Bonjour,

 

Alors que ce printemps semble annoncer le redémarrage de nos activités avec la levée des restrictions administratives et la possible reconstruction de nos projets, l’heure est aussi au constat des dégâts humains et matériels occasionnés. Merci pour vos contributions au sujet des CDD usés. Vous trouverez ci-dessous l’invitation des Scènes d’enfance à une rencontre autour de ces questions :

« Comment nos métiers ont-ils évolué en s’adaptant tout au long de la crise ? Comment prendre soin de soi et de ses équipes dans ce contexte ? Comment redonner du sens et garder du désir ? Quels outils trouver pour retrouver une relation apaisée ? »

 

« The show must go on », mais à quel prix ?

 

Bien à vous, bonne journée,

François

 

Rendez vous le 15 mars de 10h30 à 12h30 pour un nouveau Mardi en chantier sur les effets de la crise sur le sens du travail et le soin des équipes.

Si vous ne parvenez pas à lire cet e-mail, cliquez ici

INVITATION : Mardis en chantier 
"C"est quoi ce travail ?"

 

Scènes d’enfance – ASSITEJ France vous invite à poursuivre nos moments de réflexion collective engagés au début de la crise sanitaire à travers un nouveau Mardi en Chantier en visio. 

 

Mardi 15 mars, de 10h30 à 12h30 :
"C'est quoi ce travail ?"

 

Voilà deux ans que le monde de la culture vit au rythme des coups d’arrêt réguliers, des reprises et des adaptations aux conditions de jeu. Ce n’est pas sans générer une fatigue et une lassitude qui pèsent sur les équipes artistiques et culturelles.


Le secteur jeune public a bien souvent été exemplaire en matière de solidarité. Cela n’empêche pas que cette crise inédite au long cours que nous traversons, laisse apparaître, ici et là, des dissensions, des désaccords, des défections, voire des conflits.
Nos métiers, dans toute leur pluralité (artistes, médiateur·trices, responsables de lieux, relations publiques, technicien·nes, chargé·es de diffusion, administrateur·trices…) sont mis à mal de manière profonde.

 

Face à cette situation préoccupante, nous vous proposons un nouveau Mardi en chantier pour échanger, en nous posant les questions suivantes : comment nos métiers ont-ils évolué en s’adaptant tout au long de la crise ? Comment prendre soin de soi et de ses équipes dans ce contexte ? Comment redonner du sens et garder du désir ? Quels outils trouver pour retrouver une relation apaisée ?

 

 

 

Informations pratiques : Les “Mardis en chantiers” sont des réunions en ligne. Elles se déroulent sur Zoom. Elles sont ouvertes sur inscription à tous les métiers du spectacle jeune public, artistes, auteur·trices, programmateurs·trices, technicien·ne·s, administrateur·trices, chargé·e·s de production / diffusion, comme aux professionnel·le·s de l'enfance et de l'éducation.  Elles sont des temps de construction, aussi nous vous demandons de bien vouloir participer à l’intégralité du rendez-vous.

 

 

Au plaisir de vous retrouvez le 15 mars ! 

 

 

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Lieu d’échange, de développement et force de représentation des arts vivants pour la jeunesse, Scènes d’enfance – ASSITEJ France, fédère et représente les professionnel/le/s : artistes, lieux de diffusion, institutions, associations et structures coopératives, ainsi que ceux et celles qui les accompagnent. Nous vous invitons à nous rejoindre, ou à confirmer votre engagement dans le mouvement jeune public, en adhérant à Scènes d'enfance - ASSITEJ France. L’adhésion est proposée à titre individuel, ou au nom de votre structure.

 

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De : < > De la part de Eve Retorre ( via rue Mailing List)
Envoyé : jeudi 17 février 2022 18:12
À :
Objet : Re: [rue] CDD d'usage usés *

 

Outre le manque de moyens qui est bien sur crucial j’ai l’impression qu’il y a une vraie question de la reconnaissance de ces métiers.

Déjà si je ne dit pas de bêtise chargé-e de diffusion n’existe pas dans l’annexe 8 de l’assurance chômage, donc ne relève pas de l’intermittence. Ce métier n’existe pas.

Et non seulement les chargé-es de diff sont souvent ignorées par les programmateurs-trices mais la reconnaissance n’est pas non plus toujours au rendez vous au sein des équipes artistiques. 

De gros enjeux pesant souvent sur leurs épaules, en endossant la culpabilité de l’échec, et pas toujours avec la reconnaissance qui va avec.

De plus les contours des missions peuvent être flous et les cadres de travail peu sécurisants avec finalement des rôles de femmes et hommes à tout faire.

Aujourd’hui les jeunes générations sortent d’études spécifiques aux métiers de la culture, il y a peut être aussi moins de métiers appris sur la tas grâce à des rencontres de vie, et clairement le rapport au travail à changé.

Ielles pour beaucoup n’ont plus envie de passer leur vie au taf, en étant peu considéré-es et souvent mal payé-es pour l’amour de l’art. Ça va effectivement surement créer de pénurie de travailleur-ses.

Y’a beaucoup de souffrance au travail dans nos métiers voir de violence, dans les lieux, dans les compagnies et même dans les tutelles qu’on n’accepterait peut être pas dans d’autres corps de métiers.

Il faut revoir tout l’écosystème et remettre de la coopération partout   diffuseurs / chargées de …/artistes /financeurs 

Gros chantier ! 

 

Eve 

 



Le 17 févr. 2022 à 13:39, la Compagnie des gens d'ici < "> > a écrit :

 

Complètement d’accord.

L’intermittence est une très bonne excuse pour tous les partenaires économiques.

Elle nous colle en plus l’image de chômeurs permanents, pas très valorisante.

A quand des achats justes et des subventions suffisantes pour créer des Compagnies pérennes assurant des salaires correspondant à nos formations, à nos métiers, à notre expérience, comme dans tout métier ? 

 

Nathalie

 

 

En fait c'est tous nos métiers qu'ils faut revaloriser et arrêter de s'appuyer sur l'intermittence pour rémunérer les parties prenantes du secteur culturel et offrir des salaires dignes de la responsabilité de nos travaux. Le Modèle économique de notre secteur a à priori à peine bougé depuis les années 60, l'art et la passion ne justifient pas tout. C'est peut être à nous tous de changer les manières de faire, de ne pas rentrer dans le jouer à tout prix. 

De plus si nous habituons les programmateurs et/ou institutions à ne pas payer les spectacles au juste prix, pourquoi augmenterait-ils leur budget ou leurs enveloppes de subventions ? 

Il y a la un chantier, un groupe de travail intermetiers, sans doute à mettre en place.

Au problème des diffuseurs, j'ajouterai la présence de plus en plus grandes (peut-être une impression) de sociétés de production qui vendent des saisons clefs en mains aux communautés d'agglo (DSP), donc les services culturels s'allegent du travail de programmation. Ça aussi c'est inquiétant. 

Une nouvelle bouteille à la mer pour une équité dans le fait de produire nos spectacles dans le respect du droit du travail et dans nos budgets de prod. 

À bon entendeur, 

Lucile ANDRÉ 

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Bonjour à tutti,

 

Ce que je vois aussi sont des programmateurs débordés d'offres de spectacles, de sollicitations de nouveaux contacts, sans les budgets derrière pour les programmer.  

 

Du coup beaucoup se facilitent la vie avec des compagnies qu'ils connaissent déjà et des recommandations des amis. Ils n'ont pas le temps de chercher car eux aussi sont sous pression de faire plus avec moins. S'ils peuvent boucler la programmation vite avec ceux qu'ils connaissent, pourquoi passer plus de temps à rencontrer du nouveau ?

 

Je n'ai pas de solutions simples, juste ce constat.

 

bises à toustes

 

Anna Cottis

Directrice Artistique

Les Ouvriers de Joie

 

 

 

Le mer. 16 févr. 2022 à 11:34, barthelemy.bompard < "> > a écrit :

c’est pas une histoire de formation pour le boulot de  diffusion .C ‘est que plus personne ne veux faire ça tellement c’est dur .Dans ma compagnie elle on toute quitter ce boulot écœurer, épuisé, dégoûté de la non réponse ,du silence , des barrières des secrétaires ,de ceux qui te demande un projet que tu écrit et qui ne te rappel jamais pour te dire ce qu’il en pense et te dise même pas que ça les intéresses pas .De ceux qui te rappel jamais , qui répondent jamais a tes mails .Tu ressens que tu es plutôt un emmerdeur (euse) plutôt qu’une chargée de diffusion.un énorme manque de considération et de reconnaissance .

Peux être que quand les professionnels de la profession (pas tous bien sur) considérerons et respecterons ces personnes peut être y en aura plus qui voudront  faire ce boulot .En tout cas 4 personnes super investi sont passé a  ce poste chez moi et bien elle ne ferons plus jamais ce boulot .
oui c’est une espèce en voix de disparition . Faut peut être monter une association de protection des diffuseurs (euse).
Barth


> Le 16 févr. 2022 à 00:34, francoismary < " target="_blank"> > a écrit :
> 
> Message de l'Avant-courrier sur les métiers de la pénombre, souvent mal considérés, mal rémunérés, mais nécessaires au vu des offres d'emploi qui circulent depuis quelques mois.
> 
> Chargé·e de diffusion, une espèce en voie de disparition ??
> 
> Depuis le début de l'année 2022 nous recevons entre 2 et 5 demandes d'accompagnement par semaine, de la part d'artistes émergent·es ou confirmé·es. Nos collègues racontent la même chose, sur tous les territoires ou disciplines, sans compter les dizaines d'offres d'emploi non pourvues qui circulent dans nos réseaux. 
> Responsable de diffusion/production/administration/médiation, des professions en cours de disparition ??
> 
> Il est urgent de s'atteler à la revalorisation de nos métiers, à la formation initiale ou continue, à une forme de pédagogie auprès des artistes. Au risque de voir la pénurie de professionnel.les «de l’ombre » s'installer. Au risque de voir les mauvaises pratiques s'accentuer. 
> C'est une problématique qui nous concerne tous·tes, compagnies, lieux, collectivités locales. 
> A La Nantaise de diff' c'est un sujet depuis un moment sur la table et nous savons que d’autres groupes de travail s'en saisissent aussi, ailleurs. Mais il serait urgent d’avoir de réel moyens. Pour que ce travail de fond essentiel ne se heurte pas aux limites d’un engagement militant et bénévole, fortement éprouvé par la crise sanitaire.
>   
> Allez, ça fait un beau chantier collectif pour 2022, non ?
> 
> https://www.facebook.com/lavant.courrier
> 
> A suivre,
> François 
> 
> * CDD pour Chargés De Diffusion, intermittents du salaire. 
> 
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  • re : [rue] CDD d'usage usés * > "C"est quoi ce travail ?", François Mary, 09/03/2022

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