Les murs de Paris sont en deuil. Miss. Tic, figure du street art connue pour ses silhouettes de femmes brunes graffées au pochoir sur les murs de la capitale notamment, est décédée dimanche de maladie à 66 ans. Née d'un père tunisien et d'une mère normande, Radhia Novat, de son vrai nom, commence à imprimer son art dans le Paris branché du milieu des années 80, à Montmartre, dans le Marais, et les Halles… «Je me suis dit d'abord: “Je vais écrire des poèmes”. Puis: “Il faut des images” avec les poèmes. J'ai commencé par des autoportraits, puis j'ai continué vers les autres femmes». Comme tous les street artists, Miss. Tic, dont le pseudonyme vient du personnage Miss Tick, la sorcière de la Bande à Picsou, a connu de longues années de galère et d'ennuis avec la justice, le tag ou le pochoir étant considérés comme une détérioration de biens. En 2007, elle signe l'affiche du film «La fille coupée en deux», de Claude Chabrol, tandis que La Poste produit des timbres inspirés de ses pochoirs en 2011. |
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