Plus de « La »

Plus de « liste »

Plus de « rue »

Le féminin déserte petit à petit. Quelques hommes partent aussi, déçus de leurs con frères.

Finie la Mailing liste, voici le retour du courrier. Comme à la bonne vieille époque, pas de droit de réponse possible, on continue comme d’hab, suite au prochain N°.

Courrier Boulevard, car on se rapproche finalement des mauvaises comédies où la ficelle est si grosse qu’une rue ne suffit plus (*).

Nous voilà bienheureux entre couilles, dans ce courrier boulevard ! Comme toujours, une seule règle : y’en a pas. D’ailleurs, règles, lois, modération, c’est encore au féminin, on va pas se faire chier la bite avec des trucs de gonzesses qui savent pas rigoler..

Pourquoi ?

Parce que l’espaaaace public

Parce que l’aaaart

Parce que l’exxxxxxpression

Parce que si l’on commence à interdire…

Parce qu’en 68 ou 81, c’était pas comme ça.

Et surtout, parce qu’il ne manquerait plus qu’on se remette en question.

Encore une fois, nous nous croyons plus forts, et plus intelligents. Et pas que par rapport aux femmes !

Par rapport aux scientifiques, informaticiens et hacheurs qui ont créés les notions de Newsgroup; et tout de suite dans la foulée le principe de modération.

Par rapport aux vrais anarchistes, dont le respect et l’écoute passe avant la provocation ou l’humour à la Bigard.

Par rapport au peuple même, dont on croit trop souvent lui faire son éducation (alors que l’éducation populaire est l’éducation par le peuple à mon avis).

Par rapport aux simples lecteur.ices, bien plus ouvert.e.s à la discussion que la majorité des rédacteurs de cette liste ( et je me met dedans).

Faudrait pas modérer, pensent Roucheray et Larderet. Il faut troller en liberté. C’est en « vrai » que c’est pas pareil. C’est marrant, mais à l’UB, sur le sujet H/F, y’avait beaucoup de femmes, en vraies. Les grandes gueules parlent si fort que les petites voix ne passent pas, ou ont peur de passer pour de vieilles biques qui savent pas rigoler. 

Les femmes qui l’ouvrent ici sont Julien Assange, et ceux qui leurs répondent résument le problème façon Trump. C’est le capitole en fin de règne ici.

Rappelons nous qu’entre avant et maintenant, c’est surtout notre âge qui a changé. Les jeunes ont beaucoup à nous apprendre. Surtout au sujet du genre et de l’équité.

(*) Pour un Sacha Guitry, on trouvera toujours un Christophe Barbier pour le défendre, je suis tombé la dessus sur google : Sacha Guitry a longtemps été taxé de misogyne. Mais pour Christophe Barbier, "c'est un procès assez injuste qu'on lui faisait." Il s'explique : "Sacha Guitry avait une idée de la femme de son temps, c'est-à-dire celle d'un homme qui avait encore un pied dans le 19ème