" Les Enfants du paradis, pour les rencontrer, aujourd'hui, monsieur le président, il n'y a pas d'autre choix possible que la chaussée piétonne, la Rue, théâtre grandiose aux applaudissements superbes en vérités... ", vient-il d'écrire au chef de l'État. Il lui demande le droit de "conter des histoires sur un bout de trottoir ", comme hier à Beaubourg, comme aujourd'hui rue de la Harpe, comme demain peut-être devant Notre-Dame. " Les tréteaux, dit-il, ça se monte, ça se démonte ", ou ça se bouscule.
Disparition d’un batteur de pavés, John Guez, maestro de piazza Beaubourg.
A une période, il enchaînait les PV, il les montrait au public et disait qu'il ne travaillait plus pour lui mais pour Charles Pasqua, ministre de l'Intérieur (époque cohabitation Mitterrand-Chirac) et qu'il fallait bien donner dans le chapeau sinon c'est la police qui viendrait directement chercher l'argent chez eux. Il a fini par s'imposer en dehors de la fosse, place Edmond Michelet.
Il y a 43 ans, dans Le Monde, « La police n'aime toujours pas John Guez »
Souvenirs d’enfance, les bonimenteurs, saltimbanques, fakirs, cracheurs de feu 😉, cogne-trottoirs et autres bouquinistes 😉, fleuristes, marchands d’oiseaux, en plein de centre de Paris.
Bien à vous, François
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