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Re: [rue] Fai Ar +2


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  • From: PRINCESSE LE FILM < >
  • To: laurent driss < >,
  • Subject: Re: [rue] Fai Ar +2
  • Date: Thu, 21 Mar 2013 18:03:45 +0100

Merci Laurent pour ce compte-rendu!

et ça:

Ensuite tout repose sur les responsabilités que prend l'artiste face à la société.
Qu'est-ce qu'il en exige ? Qu'est-ce que signifie son action, son regard ?
Quels moyens il engage ? Quels soutiens et résistances il rencontre ?
Quel parcours d'humain il se donne à suivre, et dans quel contexte ?
Pour aller vers quel mieux, quoi faire ?

On dirait ma première note d'intention écrite pour "Je suis une peau rouge"...!!

Merci Laurent, parce que tu confirmes ici que mon film vous intéresse!!!
Princesses Peluches, c'est un prétexte pour aborder ces questionnements là!

Même si c'est MON regard, un film subjectif, son but est de Questionner!!

Alors, allez (ou retournez) voir la présentation du film, la note d'intention... http://www.kisskissbankbank.com/je-suis-une-peau-rouge--2
pour continuer ce débat qui me passionne, donnez-moi vos retours!
J'accepte les critiques avec humilité et grand intérêt!

Petit rappel: il reste 44 jours, et si nous n'atteignons pas la somme escomptée, tout le monde est remboursé... et le film attendra encore avant de sortir!

@ bientôt de vos nouvelles )))

virginie Valissant-Brylinski (Cinéaste INDEPENDANTE)
http://www.linkedin.com/profile/view?id=224474531&trk=tab_pro





Le 20 mars 2013 11:41, laurent driss < " target="_blank"> > a écrit :
Un petit compte rendu relativement long pour le format "mail", mais vous n'êtes pas obligés de le lire.

Ce que j'ai vu :

De l'intérêt pour les propositions
Une réelle curiosité
Une belle générosité
Un accueil si bien fait qu'il parait naturel
le sentiment de l'humanité
de la cordialité.
et
un microcosme qui se questionne
sur son histoire, son identité
son corps adolescent qui prend forme en se modifiant
son rôle, son action dans le monde
sur la place politique qu'il occupe.
et 
des propositions artistiques diverses et variées
la fin d'un processus pédagogique qui signe le début d'un autre.
Changement de phase.


Avant l'ouverture, résultat d'un séminaire européen de la formation dans les arts de la rue.(rencontres SAWA, d'une rivière slovène)
Practice as Research (faut se mettre à l'anglais, 
mais moi je vous conseille l'espagnol, le marché ayant terminé l'occident, il va prodiguer ses merveilles sociales vers le sud... enfin je dis ça, je dis rien)
-transmettre : Quoi ? Comment ? Quel métier ?
De quoi nourrir un dramaturge de l'espace public ? 
il manque un épisode, peut-être 2.   
Michel Crespin vs Jean Digne : L'artiste et l' Académie.


Plus tard, alors que le soleil s'était déjà couché sans faire beaucoup de bruit 
Ouverture dans la pompe qu'il se doit, discours des officiels
Champagne ! et catering.


Le lendemain, 
présentations orales des artistes et de leurs travaux, ou projets.

Txus Marpey : travaille sur l'espace expansé de ce qui relie les deux face d'une même pièce, un absurde savoureux et plein d'humour.

Olivier Villanove : mise en scène d'une bédé en trois volets, le regard de l'amoureux, le regard de l'amoureuse, le troisième volet est le regard d'un quasi étranger. Rangées de containers rouges, un voyage dans l'antre d'une histoire duale.

Solen Briand : défend les arts de la rue naturels, les arts de la manche, revendique sa non-professionnalisation, et soulève chez moi pas mal de questions, parce que je suis vraiment juste à côté de ce qu'il dit, mais tout proche. Il a ouvert le débat, et l'a laissé ainsi : quid de l'open-source appliqué aux arts "naturels" de la rue ?

Elsa Mingot : L'IPI (institut de psycho-pompes-funèbrisme) ou comment réussir son enterrement, nous convie à une grande cérémonie pour honorer la mémoire de nos morts, on écrit des mots à la craie sur les grandes parois de béton nu, et à la fin on danse.

ensuite je n'ai plus de notes, mais j'ai vu quelques reflets : 

Alix Denambride : Un chapeau à suivre, road-movie radioscopique, une disparation réelle ou fantasmée, promenade looking for Jeanne

Alix Montheil : le repas de famille dans toute sa splendeur décadente, poésie punk-rock, fraîche comme un bouquet de violette.

Rocio Berenguer : met en question le corps sous l'influence de la surveillance, video, flamenco et solitudes.

Djamel Afnaï : quête la mémoire de familles, une caravane sac tati musée de mémoire individuelle au Q de la 4L, il en sort le grand-père du bled, puis le père, le fils lui parle individu-citoyen chargé de mission. J'ai été estomaqué par la qualité de jeu de ce garçon.

Alice Ruffini : voyage en bicyclette, histoire d'une immigration italienne, entre les ruelles bucoliques du 15°arrdt et les cadavres presque totalement désertés d'immeubles HLM (les créneaux pour les connaisseurs) en attente d'un permis de démolir.

Louis Cahu : performance musicale, recherche anthropologique et étude sociologique des mœurs et coutume de l'ours en peluche au 20°siecle

Raphaël Joffrin : a créé une installation sépulcrale autour du rock'n roll.

Sung Ha Cho : pose des questions autour de l'identité via l'art plastique du vivant.

Et les 2 que je n'ai ni vu ni entendu : 
Floriane Facchini, "l'esprit garage" et Ioana Arrufat, "l'heure exquise"

En résumé la mort, l'immigration - l'identité, et la vie.
Plein de nourritures, et c'était bon.

La fêfête de la clôture à enregistrer dans les annales des belles fêtes.

Voilà, on peut dire que la faiar joue le rôle qu'il lui a été confié en organisant ce genre de rencontres professionnelles, un peu comme le salon de l'automobile, où l'on vient se rencontrer et discuter autour de ce qui se fait aujourd'hui dans les arts de la rue, de l'intervention de trottoir au chapeau aux nouvelles technologies avec des lignes de programmation qui se rapproche de la recherche du temps perdu, en passant par l'exploitation poétique des espaces délaissés.
Les arts de la rue se définissent, se théorisent, font désormais partie d'une institution qu'il serait stupide de vouloir déboulonner.
Il y a une avant-garde, une élite, une arrière-garde. Et chacun, d'une manière ou d'une autre nourrit l'autre et se nourrit de l'autre.(Je ne parle pas d'argent.) Et fait partie de cette institution que je ne vois pas pyramidale.
Voilà, ça existe, et comme le professe la sagesse indienne "ce qui est, est."

Ensuite tout repose sur les responsabilités que prend l'artiste face à la société.
Qu'est-ce qu'il en exige ? Qu'est-ce que signifie son action, son regard ?
Quels moyens il engage ? Quels soutiens et résistances il rencontre ?
Quel parcours d'humain il se donne à suivre, et dans quel contexte ?
Pour aller vers quel mieux, quoi faire ?

tout ça c'est à l'artiste que ça revient, quelle que soit sa discipline.
(être artiste c'est aimer être riche d'expériences et de regard à partager, "compartir" disent les hispanophones)


Merci à tous ceux qui ont permis cela, les petites mains et les bras longs.
Hommage au cycle Trichet qui a mené la faiar là où elle se trouve aujourd'hui, le prochain cycle est en route.

Longue vie à tous !

délicats baisers et cordiales accolades

--
laurent(-)driss



Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8
Et pour tout probleme, vous pouvez raler aupres de ">






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  • [rue] Fai Ar +2, laurent driss, 20/03/2013
    • Re: [rue] Fai Ar +2, PRINCESSE LE FILM, 21/03/2013

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