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ZAT oui bien. Parlons-en je ramene ma fraise.

C’est vrai sans vouloir absolument tirer sur l’ambulance que l’on se demande un peu ou passe le budget si il est vrai qu’il est de 500 000 par ZAT, Pascal ferait bien d’y apporter quelques éclaircissements, voire de publier le budget de l’opération mais il dira qu’il est soumis au bon vouloir de la mairie de Montpellier et que celle ci refuse de communiquer les chiffres pourquoi ? Y-a-t-il des choses à cacher ?

Les questions de Mathurin restent posées c’est un fait.
A l’analyse du programme on peut constater que la moitié au moins est composé d’artistes locaux Montpellierains ou Languedociens c’est un fait allant dans le sens de quartier libre sous une autre forme.
Les Kadors et Backchich qui organisent le festival de fanfare aux beaux-arts on eu leur place dans le programme tres bien c’est un minimum.
Rascalou , Dimoné, Arbatz, 1 Watt, Dynamogene, la machine, etc.. des locaux . A noter que la plupart des précités ont été programmé déjà dans les précédentes ZAT ce qui contribue à semer le doute sur la volonté de faire travailler le maximum de groupes locaux et d’élargir la prog.
A voir toutefois si tous ces groupes locaux sont payés correctement sachant qu’une bonne partie d’entre eux sont des groupes amateurs les ateliers associatifs , les graffeurs, les skateurs ????

Au début je trouvais l’idée interessante aujourd’hui je me demande ou cela va franchement.
On l’a défendu Pascal il y a 2 ans dans la tourmente pré-électorale ZAT Port Marianne aujourd’hui je ne sais plus si il bénéficierait du même soutien des acteurs locaux.

Les questions que je me pose.
Est-il bien utile de ressortir du formol JL Trintignant dont le cachet est énorme qui est déjà passé à Sete il y a moins de 3 mois sans aucun succes, pourquoi Dimone est programmé à chaque ZAT ou presque, pourquoi Dynamogene n’est pas sur la liste des artistes sur le site internet, Pourquoi  y a-t-il de moins en moins de compagnies labelisées Art de la Rue dans le programme en tout et pour tout 5: 1 watt , les grooms, la Machine, Dynamogene et Rascalou.

En tant que directeur de festivals de rue de longue date je ne vois pas comment ce budget artistique pourrait dépassé 150 à 170 000 euros max. Donc ou passe les 330 000 qui manque soit les 2/3 tiers du budget.
A moins que les 500 000 n’y soit pas.

A vos réponses .
Et pour ceux qui veulent voir ce qu’est le véritable do it yourself nous avons fait ce week-end dans la rue de Tunis avec les enfants de la rue et le graffeur pablito zago sans aide vous allez sur facebook Pascal larderet ou Josy Corrieri. Une aventure humaine forte et qui restera au dela d’un week-end.

Pascal Larderet l’emmerdeur de retour.




Marie Racontart
Ah !!! Ouf ! Merci Mathurin. Dimanche à la Zat  
: errements du public de très bonne volonté pourtant. Découragement aussi. Jauges explosées. Play back ( !!!!) En rue. Heu, pardon, en l'espace public. Panneaux et programme olé olé( le site du pique-nique fermé et n' ouvrant qu'à 14h ...), familles rebroussant chemin dégoûtées mais gentilles tt de meme devant l' absurdité.  Techniciens sur les dents, limite désagréables ( Jl Trintignan), l'alibi inepte de la vache et son veau sur le susdit spectacle. La foire agricole pour les citadins ...
On photographie la vache et son paysan de la même manière que Trintignan. Monstres \ vaches sacrées. Même mal à l'aise ...
Des snaps photos comme on dit. Digest toujours. Rumine. Je reste navrée de voir le public qui s'en va déçu. En dehors de la "fête" des arts do it yourself de  la rue. Décontenancé.

 Le règne de "faites le vous même".
Mais dans ce cas, a t'on besoin d'une organisation pour nous dire où il faut le faire ?
 Le problème est là. Tant que qu'une organisation sera "nécessaire" sur les sujets de prise en main de sa propre créativité et de la politis, nous serons réduits à être les jouets dans un autre rêve que les nôtres.
Mais que viennent faire les propositions affirmées.
, revendiquées des cies   Dans cette histoire ? Citons de toute urgence Garcia Lorca sur le théâtre et l animation !
Marie ex Racont'art
Ps :d autres Zat donnaient à s' en souvenir précieusement.
Pps : sur mobile,  pas simple  ! Mais si vous voulez la citation : je vous l envoie.
Juste une réflexion "positive" hein hein.

Marie Racontart


-------- Message d'origine --------
De : Mathurin Gasparini < >
Date : 12/11/2013  20:54  (GMT+01:00)
A : Fanfan < >
Cc : Liste Liste rue < >
Objet : Re: [rue] ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT
 

Salut Pons
(excuse moi, je n'ai pas l'habitude que l'on m'appelle par mon nom de famille, ça me donne l'impression d'être dans Art Press... Et puis t'appeler Pons pour parler d'un festival où il y avait Pierre Pilate, il y a peut être une logique...)
Bon, moi non plus que je ne suis pas contre des évènements à 500 000 balles, il y en a d'autres, il n'y en a pas assez, c'est certain...
Par contre, quand je vois "do it yourself" au dessus, comme il y a quelques années quand ils avaient fait un cycle de séminaire sur "l'artivisme", je ne peux pas m’empêcher de réagir, je te jure que dans ces moments là je ne réfléchit pas (parce qu'habituellement j'essaie d'être poli et sympathique sur cette liste, comme tout le monde, j'ai ma came à vendre), j'ai le ventre qui se tord et je me dis quelque chose comme "ces enfoirés, ils nous piquent tout, ils reprennent tout à leur compte, le déforme et en font une substance gélatineuse qui ne ressemble à rien".
Ca peut être PLB (lui on ne met plus que les initiales, c'est encore plus classe..), ça peut être d'autres, il se trouve que ça tombe souvent sur lui, mais je n'ai rien contre lui personnellement, il tente la jonction entre l'art contemporain et le théâtre de rue, il se prend les deux dans la gueule, il bouffe aux deux aussi, c'est bien.
Même la ZAT, j'y suis allé une fois, c'était pas si pire (heureusement qu'il y avait Musicabrass pour sauver le truc quand même). C'est juste ce truc de mots utilisés qui me tord le cul... Le même week end, Josie et Pascal repeignent la rue derrière chez eux, avec les enfants du quartier, tu crois qu'ils ont demandés des subs ? Ce n'est qu'un exemple, parce qu'il n'est pas loin, ni dans le temps ni dans l'espace, mais il y en a des centaines.
Il y deux ans on disait participatif, déjà c'était de la novlangue, dans deux ans toutes les structures de France demanderons des projets "do it yourself", c'est vraiment ça qu'on veut ?
Je ne suis le gardien de rien du tout et il y a certainement des motifs d’énervement bien plus grand, même en restant au niveau du détournement du langage (la une de minute par exemple), mais quand ça vient de nos propres rangs, ça fait rager. Et puis je trouve ça indécent, limite fat.
Bon c'est dit.
Quant aux métaphores légumières, en cette saison des soupes, c'est un minimum.

Le concombre masqué

Mathurin Gasparini

 
 Le 12/11/2013 13:35, Manel Pons a écrit :
 
 

 
Bonjour,
 

 
 
En réponse à Gasparini.
 

 
 
Je m'appelle Manel Pons, je suis un concepteur et manager de projets culturels dans l'espace public, ancien de la FAI AR et bientôt un ancien aussi du Master 2 professionnel Projets culturels dans l'espace public, dirigé par Pascal Le Brun-Cordier. Je commence à me sentir ancien avec tout ça, d'autant plus que je vais avoir un enfant le mois de mai 2014, si tout se passe bien (c'était le moment People que j'avais envie de partager avec vous tous :-))
 

 
 
Je dois vous avouer que ça me fais drôle de prendre la position de celui qui défends Pascal, puisque au moment de l'évaluation du master je suis été assai critique vis-a-vis de lui, en face à face. Mais à différence de Gasparini, j'ai choisi de le faire avec respect et bienveillance, pour les raisons que je vais exprimer à continuation.  
 

 
 
Tout d'abord je voudrais faire une petite réflexion d'ordre logique. Quel est le problème de parler du do it your self dans le cadre d'un événement qui a un budget de 500.000 euros pour chaque édition? Nous pouvons critiquer la thématique, moi je la trouve intéressante et d'actualité, mais comment pouvons nous juger sa pertinence en base au budget de l'événement? Et puis, quel problème y a-t-il à que un événement des arts de la rue ait un budget de 500.000 euros? Moi je n'y voit pas de problème, au contraire, je souhaiterais pour nous tous que y en ait plus! Je trouve les commentaires de Gasparini vraiment démagogiques et idiots. Je célèbre la possibilité que cet espace nous donne d'en discuter.
 
Ce serait comme dire que c'est bien de bruler les camps de roms si nous le faisons avec des allumettes. Vous voyez ce que je veux dire? On rentre dans des logiques absurdes on est bien d'accord. Ce  n'est pas en fonction de la taille de la chose que les choses sont bien ou pas. Je vous conseille de lire Emmanuel Kant à ce sujet, ce sont des lectures qui pourrait nous sauver de notre idiotie parfois et nous libérer du FN au prochaines élections. Offrez-vous Kant à Noël et offres-le à vos pires ennemis aussi!
 

 
 
Pascal Le Brun-Cordier, comme nous tous, travaille dans ce que vous pouvez appeler comme vous voulez (je ne veux pas me taper aussi un débat sur cette matière :-)). Je'n connait pas un qui fasse ce métier, qu'il soit intermittent ou pas, directeur de compagnie ou de festival, chargé de prod ou stagiaire, qui ne le fasse pas parce qu'il croit à des valeurs de démocratie et aux vrais idées de liberté, égalité et solidarité trop souvent malmenés. Nous avons pas choisi ce métier par son confort, ni par sa rémunération, ni parce que c'est la où il y a le plus de subventions. Des contrexemples doivent en exister, je suis la juste pour vous dire que Pascal me semble loin d'en être un.
 

 
 
Nous pouvons critiquer ses choix, et nous pouvons critiquer tout ce que vous voudrez, mais moi je trouve qu'il a introduit avec son événement des éléments qui sont intéressants, comme bouger à chaque fois de quartier, entre autres. En plus je trouve que c'est une réussite pour notre métier qu'il ait su défendre un projet d'envergure et qu'il l'ait réussi. Nous devrions tous nous en féliciter de ce fait.
 

 
 
Pascal Le Brun-Cordier a eut en plus la générosité, ce n'est pas comme s'il n'avait rien d'autre à foutre, d'initier une formation de qualité dans notre domaine d'activité. Une formation que, malgré toutes les critiques qu'on puisse lui faire et que je puisse lui faire, donne une grande ouverture à notre métier et forme des professionnels de haut niveau.
 

 
 
C'est pour ces raisons que je demanderais que nous soyons plus bienveillants entre nous, nous sommes tous la pour essayer de faire un métier qui contribue beaucoup à l'intérêt général et qui n'est pas facile ni bien reconnu. Nous sommes tous dans le même bateau et nous avons bien des raisons pour être critiques entre nous, je suis le premier à ne pas manquer de cet esprit critique envers mes pairs (je viens d'appeler mine de rien idiot mon cher Gasparini dans cet e-mail, j'espère qu'il voudra m'en excuser), mais faisons-le avec esprit constructif, parce qu'on aime ce qu'on fait et parce que c'est bien aussi de s'aimer les uns les autres. Oui, je suis un hippy au fond de moi malgré ne pas avoir vécu cette époque là, oui, je vous aime, oui j'aime les arts de la rue, l'art dans l'espace public, la culture de la rue, les projets culturels dans l'espace public, les ouistitis, le chocolat avec du sel de Guérande, les gambas etc. etc.
 

 
 
Avec amour,
 

 
 

 
 
Manel Pons
 
 

 



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• [rue] ZuT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT, racontart, 12/11/2013
  • Re: [rue] ZuT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT ZAT, Pascal, 13/11/2013

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