Le statut d’intermittent du
spectacle est un vaste débat. Il est un régime d’emploi précaire
pour beaucoup. Le rôle et le fonctionnement des syndicats
peuvent être discutés. Que serait la protection sociale sans les syndicalistes ?
Les abus et disfonctionnements concernent
tous les secteurs d’activité. Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau
du bain ? François, Intermittent syndiqué De : Michel Crespin
[mailto:
] Bonjour C'est rare que je réponde publiquement sur la liste, je me le permets à
ce propos. Certes, cette phrase de Pascal est maladroite (c'est un euphémisme), et
je ne l'a partage pas. Ayant été, par le passé, un militant syndical avec des
responsabilités, et de ce fait côtoyé les militants syndicaux de base, j'ai pu
vérifier leur dévouement et leur intégrité pour faire respecter les droits
acquis et obtenus par des revendications collectives. Par contre ignorer la première partie de son texte n'est pas juste non
plus. Je partage le sens de la proposition de Pascal. Par une limitation du
cumul, cette proposition est, elle, solidaire. Le montant, les niveaux d'intervention sont techniques, et je
m'aventurerai pas dans ce débat. Mais pour moi, le sens est juste - à
titre d'exemple, c'est vrai que j'ai eu un directeur technique
"permittent" qui gagnait plus que moi alors que j'étais directeur
permanent, et initiateur-réalisateur du travail à faire - même si le débat
sur la solidarité n'est pas fondamentalement entre permanent et
"permittent", mais entre intermittents eux-mêmes. Michel Crespin . Le 29 avr. 2011 à 09:26,
">
a écrit :
Et ne comptez pas sur les syndicats dont les adhérents sont justement ces intermittents abusifs . C'est
en tenant des propos comme cela que disparaitrons les syndicats et que les
petits, les besogneux n'aurons plus de moyen de ce défendre contre l'ogre
patronal et gouvernemental... Quand je pense qu'il y a 40 ans il n'y avait pas
un artiste musicien comédien qui ne soit pas syndiqué et que c'est grace à cela
et l'intelligence de certains que nous avons pu continuer
nos métiers. Ras l'bol des persos, ras l'bol de cet
ambiance délétère ou les spectacles piétinent les autres ou l'on les
vieux sont poussés vers la sortie (c'est mon cas!) Ca fait chier que ce mot ait
été édulcoré et ridiculisé par -----E-mail
d'origine----- Débat intermittence. Les
Alors oui l'article du point est tres partial dans son commentaire . Mais qui sur cette liste peut affirmer que les abus dénoncés n'existent pas. Pour ma part je pense que c'est à nous la profession de faire le ménage et de demander un plafonnement à 1500 /1800 euros par mois d'indemnités et de l'assujetir à par exemple au dessus de 2500 euros de cachet net dans le mois pas d'indemnités et nous seront tout à coup beaucoup plus populaire.
Et ne comptez pas sur les syndicats dont les adhérents sont justement ces intermittents abusifs .
Ce que j'en pense et tant pis.
Pascal
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