Il s'agit d'occuper l'espace de la Place de la République et de ses abords avec nos chaises.On se retrouve, on s'assoit pour discuter, on prend place, on invite les passants à s'assoir, on leur explique ce qu'il se passe, on distribue quelques tracts sur l'évènement... Un temps pour s'approprier cette place comme un espace de rencontre et de partage et non plus de circulation de piétons et de véhicules. Seul et par petits groupes de 2, 3, 5...

– 15h : un bruyant signal sonore retentit (reste à définir lequel, piste de sirènes, trompettes, etc). À ce signal, tout le monde monte debout sur sa chaise pour une prise de parole publique. Chacun est libre de dire ce qui lui plaît, comme il lui plaît pendant cinq minutes. Prendre position sur l'Art, la Culture, l'espace public, la Liberté d'_expression_... "Faire savoir !"

– 15h05-15h15  : à la fin de la prise de parole chacun descend de sa chaise et marche tranquillement en la traînant derrière soi pour venir former un grand hémicycle devant la statue de la République. Les marcheurs/traineurs prennent garde de ne pas faire tas mais plutôt de former plusieurs files indiennes espacées qui convergent vers le centre de la place.

– 15h15-15h30 :  "Emotion painting"
Disposé en hémicycle, nous formons une assemblée de "politiciens de l'espace public" tout en étant une sorte de public d'un spectacle absent, autour de la statue de la République. Une assemblée qui vit et réagit ensemble.
Il s'agit d'une assemblée de citoyens autant légitime que des élus. Ils singent les parlementaires, leurs outrances et leurs incohérences par des expressions collectives (rires, fureur...).
Un homme orchestre cette symphonie des émotions, sans vrais mots distincts mais faite d'émotions (inspiré du soundpainting des fanfares, une sorte d'emotion painting...).
Cet acte se termine par une phrase collective répétée plusieurs fois ("L'Art est Public" par exemple).

Chacun brandit sa chaise au-dessus de soi et la porte jusqu'à la statue au pied de laquelle les chaises vont être déposées, organisées par des plasticiens/contructeurs sur une marche jouée par des fanfares.
Afin d'organiser au mieux cette action et ce mouvement, les personnes seront reparties en cinq files et suivront cinq "meneurs" vers la statue. (Reste à voir la faisabilité de cette "barricade").

La Barricade levée, la rue est libérée

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