Il ne faut jamais associer le théâtre de rue à
"joyeux drilles. "
Je disais ça pour la web télé de ruée libre
qui nous parle de "dynamique et joyeuse équipe"...
Dynamique et joyeuse équipe, je fuis.
On passait sur NRJ . Le journaliste,
totalement nul, commence à parler de la grande
animation du samedi 15 à Pau,
On a exprès appelé cette déflagration
poétique suivie de sa destruction "MORTEL !"
et l'autre qui nous parle de joyeuses
animations, de grand déballage de cabanes, où l'on
va beaucoup rire.
C'est grave dans quelles images on tente
encore d'enfermer et de mépriser le théâtre de rue.
A part ça je me pose souvent la question
"mais où ça se passe" ? Où est ce que cela bouge
?
Y a t-il encore des oeuvres non
moutonnières, non alignées, qui nous sortent des
cases habituelles ?
L'encéphalogramme de la rue bouge t-il encore
? " Le hors -case" où le trouve t-on ?
Qui est encore capable de prendre la tangente
et de nous sortir du déjà- vu ?
Le problème c'est qu'il faut lire le Figaro,
parce que peut- être le Figaro soutient Juppé, et
que Juppé paie un festival pas de rue à sa ville.
L'ART POUR UNE REVOLUTION URBAINE
A Lyon c'était "UNE TERRIBLE BEAUTE EST NEE"
C'est pas des festivals. Mais des beaux
titres.
Je crois qu'il faudra un jour faire le procès
de tous les festivals. Dans la revue Frictions,
jean Jourdheuil en fait une analyse sévère, non pas
Aurillac ou Chalon il ne sait même pas que cela
existe, mais le Avignon et le festival d'automne.
alors vous allez sur ce lien
j'y suis allé hier, eh bien enfin j'ai trouvé
ce que je cherche, une vraie occupation de l'espace
public, une vraie reflexion sur l'espace public sans
nous abîmer les oreilles avec des discours pompeux
et dérisoires.
JL