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[rue] Re: [listenationale] Re: Congé spectacle action G.I.F.L.E...


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  • From: Frédéric Michelet < >
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  • Subject: [rue] Re: [listenationale] Re: Congé spectacle action G.I.F.L.E...
  • Date: Fri, 06 Jan 2012 16:05:41 +0100

Vu les coûts prohibitifs de cet organisme des Congés spectacles, et le fait
qu'il ait été retoqué par la cour des comptes, une action collective me
semble la plus à même de faire bouger les choses
Avec la fédé ?
L'Ufisc ?
Un groupement ?
Une pétition ?
Faut bouger
Amitiés
FRED


Le 06/01/12 14:59, « Yvon Thomas Le Guillerm »
< >
a
écrit :

> Celà est en passe de marcher, la communication a fonctionné avec les CS;
> J'ai eu la secrétaire (une secrétaire ?) pendant 20 mn au téléphone. Il
> est impossible de parler à M. Régis BRAUT, responsable des CS, par
> téléphone. Il faut envoyer un courrier ou un fax (décidément, ces
> dinosaures ne sont pas passés à l'ère du numérique) et lui expliquer le
> pourquoi du comment.
> J'ai, peut-être réussi à enfoncer un coin sur l'opacité en parlant de
> mon cas perso (plus intermittent, mais grugé lors de la dernière
> déclaration), je vais creuser et leur remettre dans la vue mes derniers
> certificats d'emploi et leur prouver qu'ils ont "oublié" de me payer mes
> congés.
> Sur le plan politique, la secrétaire, forcément et à juste titre, s'est
> retranchée derrière sa fonction quand j'ai commencé à parler de jetons
> de présence, de cotisations iniques, de celles et ceux qui ne touchent
> jamais les congés, de train de vie, de bureaux luxueux, ...
> Donc, il va falloir que nous soyons nombreu-x-ses à écrire au 7 rue du
> Helder - 75440 PARIS CEDEX 9 pour espérer faire pencher la balance.
>
> Yvon
>
> Goobi wrote:
>> Concernant les congés Spectacle La G.I.F.L.E... (Groupe Intermittent
>> Frondeur Libre Etc...) Propose librement aux intermittents qui le
>> souhaites une _"Action Individuelle de masse"_
>>
>> appeler les congés spectacles 01 44 83 45 00
>> appuyer sur * pour accéder au menu
>> appuyer sur 2 pour avoir une "hôtesse de ligne"
>> demander à parler à un responsable que l'on ne vous passera pas
>> demander des explications sur le sujet et dire ce que l'on à à dire
>>
>> le but étant de _mettre la pression_ pendant que s'organise les ripostes
>> proposées par Pascal, Fédé et Cie.
>>
>> la pauvre hôtesse de ligne me direz vous et bien vous n'êtes pas obligé
>> de l'insulter, vous pouvez êtres poliment insistant et lui expliquer
>> qu'en ne vous passant pas un responsable elle accepte de recevoir vos
>> doléances par téléphone. Si les appels sont nombreux le but sera
>> atteint. Et _si cette action ne vous convient vraiment pas, vous ne
>> Giflez pas._
>>
>> _Ce qu'est La G.I.F.L.E... _ce sont des actions simples et individuelles
>> proposées par des intermittents, vous, moi, eux... sur des sujet Divers.
>> _Ce qui fait une bonne G.I.F.L.E..._ le nombre de gens qui trouvent que
>> l'idée est bonne et qui _décident librement de Gifler ou pas._
>>
>> Je me mêle de ce que je regarde...
>>
>> Goobi
>>
>>
>> *Dénoncez vos voisins sur : **http://www.goobi.fr *
>> ------------------------------------------------------------------------
>> *De :* Pascal
>> < >
>> *À :* Liste Liste rue
>> < >;
>> Fédération arts Fédération
>> arts de la rue
>> < >
>> *Envoyé le :* Vendredi 6 Janvier 2012 10h19
>> *Objet :* [rue] Revélations CS
>>
>> A lire jusqu'au bout. Vous payez 140 000 euros annuel le salaire de la
>> directrice de la caisse.
>>
>> Un article de 2008 suite au rendu de la cour des comptes
>>
>> L'incroyable dérive de la Caisse des intermittents du spectacle
>>
>> Gestion ubuesque, arnaque aux charges sociales, corruption de
>> syndicalistes... Cette noble institution patronale a accumulé les
>> dérapages.
>> Enquête.
>>
>> L'association patronale chargée de verser les congés payés aux
>> intermittents
>> du spectacle paierait-elle encore les morts ? Sa liste actuelle des
>> bénéficiaires est en tout cas assez troublante. On y trouve André
>> Raimbourg,
>> dit Bourvil, décédé en 1970, Joe Dassin, disparu en 1980, l'inoubliable
>> Simone Signoret, qui nous a quittés il y a vingt ans, et enfin Léonie
>> Bathiat, plus connue sous le nom d'Arletty, passée à trépas en 1992. Manque
>> juste Sarah Bernhardt... Certes, les limiers de la Cour des comptes, qui
>> ont
>> découvert ces bizarreries, n'ont pas réussi à prouver que ces artistes (ou
>> leurs ayants droit) avaient touché des congés payés après leur décès. Mais
>> ils ne peuvent pas non plus nous assurer du contraire.
>>
>> Pas de doute, il s'en passe de drôles derrière la façade cossue de
>> l'ancienne maison de tolérance parisienne, qui abrite cette curieuse Caisse
>> des congés spectacles. Gestion aléatoire, arnaque aux cotisations, frais de
>> fonctionnement élyséens, corruption de syndicalistes... C'est bien simple,
>> le rapport que les magistrats de la Cour des comptes ont transmis à la
>> justice - et que Capital a pu se procurer - ressemble à un scénario noir.
>> Histoire de corser l'affaire, une escouade de policiers de la brigade
>> financière a débarqué au petit matin en août dernier dans les locaux de
>> l'organisme, et elle en est repartie les bras chargés de documents
>> compromettants. Atmosphère...
>>
>> Mais reprenons le film au commencement. A priori, cette institution
>> patronale ne prête guère à l'entourloupe : elle se contente de collecter
>> auprès des multiples employeurs du spectacle les sommes correspondant aux
>> congés payés de leurs intermittents, et de les reverser à ces derniers
>> après
>> en avoir fait le décompte. Hélas ! Voilà trente ans que ses responsables
>> «oublient» de régler au passage une bonne partie des cotisations sociales
>> assises sur ces rémunérations. Au mépris de la réglementation, ces têtes en
>> l'air appliquent en effet aux 15 000 techniciens de l'audiovisuel un
>> abattement réservé aux travailleurs du cinéma. Cette petite manip est
>> certes
>> très rentable entre 1994 et 2001, elle leur a permis de distraire 17
>> millions d'euros des caisses de la Sécu, de l'Unédic et des organismes de
>> retraite. Mais elle prive les 15 000 intermittents concernés d'une partie
>> de
>> leurs droits à la retraite complémentaire, ce qui est quand même un peu
>> gênant.
>>
>> Un chèque de 70 000 euros pour "acheter" le silence d'un syndicat
>>
>> En bonne logique, le SNTPCT, le syndicat qui défend les intérêts de ces
>> malheureux, aurait dû piquer une colère noire en découvrant le tour de
>> passe-passe, courant 2001. Il a pourtant préféré traiter discrètement
>> l'affaire avec les responsables de l'organisme. Dans leur rapport, les
>> magistrats financiers décrivent avec minutie les négociations secrètes
>> menées par ces curieux partenaires. Après avoir menacé de porter l'affaire
>> devant la justice, le Syndicat a exigé «oralement » un versement de 225 000
>> euros pour écraser le coup. Trop cher, ont répondu les patrons. Une
>> interminable discussion de marchands de tapis plus tard, le SNTPCT finit
>> par
>> accepter un chèque de «dédommagement » de 70 000 euros, encaissé le 30 juin
>> 2004.
>> A quoi cet argent a-t-il servi ? Pour tenter de le découvrir, les policiers
>> de la brigade financière ont placé en garde à vue Stéphane Pozderec, le
>> délégué général du Syndicat, en novembre dernier. Un choc pour cette figure
>> du secteur, qui avait reçu en 2005 les insignes de l'ordre national du
>> Mérite des propres mains de Renaud Donnedieu de Vabres. L'ancien ministre
>> de
>> la Culture avait alors rendu hommage à son combat «pour défendre les
>> techniciens du cinéma et de la télévision»...
>>
>> La Caisse a floué les chaînes et les producteurs de télé
>>
>> Allez, n'accablons pas ce représentant des travailleurs ! Les dirigeants
>> patronaux de la Caisse vont, eux aussi, devoir s'expliquer devant la
>> justice. Non seulement ils ont lésé les intermittents, grugé la Sécu et
>> corrompu un syndicat, mais ils ont spolié de nombreux employeurs du
>> secteur.
>> Il faut en effet savoir que, depuis 1968, l'Etat leur donne le droit de
>> lever une cotisation auprès des producteurs de cinéma, afin d'améliorer la
>> sécurité sur les tournages. Histoire d'arrondir un peu leurs recettes, ces
>> audacieux n'ont pas hésité à étendre cette taxe aux 4 600 entreprises de
>> l'audiovisuel, en toute illégalité. Cela leur a permis de grappiller 3
>> millions d'euros supplémentaires en cinq ans, un joli pécule que
>> l'Association des producteurs de cinéma et le Syndicat des producteurs
>> indépendants se sont partagé dans la plus grande discrétion (60% pour le
>> premier, 40% pour le second). Du cousu main.
>>
>> Très pointilleuse en matière de prélèvements indus, la Caisse des congés
>> spectacles se montre en revanche assez désinvolte lorsqu'il s'agit de
>> lâcher
>> les sous. Selon la Cour des comptes, elle met, dans le meilleur des cas,
>> sept mois pour régler leur dû aux intermittents. Quand elle n'omet pas tout
>> simplement de le faire. A en croire les magistrats, environ 10% des congés
>> payés ne sont en effet jamais versés, ce qui représente 19 millions d'euros
>> d'impayés par an. Il faut dire que la procédure, très bureaucratique,
>> oblige
>> les employeurs à envoyer pour chaque contrat un «chèque rose» - dans le
>> jargon des «Congés spectacles» - et les intermittents à adresser un «chèque
>> bleu». Inutile de dire que cette paperasse est souvent égarée. Ajoutons à
>> cela que des milliers d'artistes et de techniciens, mal informés, oublient
>> de faire valoir leurs droits... et que la Caisse ne bouge pas le petit
>> doigt
>> pour les retrouver.
>>
>> Ces piètres résultats n'empêchent pas la noble institution de mener grand
>> train : chaque année, elle engloutit près de 10 millions d'euros en
>> «charges
>> de structure», une somme plutôt importante pour un bidule de cette ampleur.
>> Il est vrai que sa directrice générale, Chantal Gougault-Laslandes, en
>> poste
>> depuis vingt ans (elle n'a pas souhaité répondre à Capital), aime prendre
>> ses aises. Elle se ferait verser un salaire de 140 000 euros annuel, roule
>> en Citroën C4 de fonction et fréquente volontiers les restaurants huppés,
>> en
>> particulier Drouant et La Fontaine Gaillon, à Paris. Ces petits pépins ne
>> vont quand même pas lui couper l'appétit.
>>
>> Thierry Fabre
>>
>>
>>
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