... s'invite dans le champ sémantique des hommes politiques en campagne. Le simulacre est énorme. Il est quand même très triste que le pouvoir malmène à ce point des valeurs éminemment importantes pour tous, le travail par exemple sans cesse confondus avec l'emploi, le rêve que l'on confond avec l’idée de glander où l'on oublie complètement l'imaginaire et le courage "de se serrer la ceinture" et d’endurer un peu plus loin la douleur...

Doit on rappeler aux hommes de pouvoir que le courage c'est d'abord se l'imposer à soi même, on n’oblige pas les autre ! Et quand bien même on parlerai du courage on parlerai de la peur, il serait tout à fait important comme le soulignait un jeune tunisien à la radio, que le pouvoir craigne son peuple car oui le peuple ne doit pas vivre dans la peur, ça serait plutôt l'inverse non ? Celui qui prétend nous gouverner ne devrait-il pas nous diriger dans la peur de bien décider et le peuple ne devrait-il pas agir dans cet état de "Parrêsia », c'est à dire dans le courage de "parler vrai et en son nom propre" de se dresser devant le pouvoir et lui dire la vérité et d'en prendre le risque coûte que coûte. En Syrie aujourd'hui c'est la mort assuré et pourtant tous les jours des Parresiastes se dressent devant le pouvoir ! Le peuple a décidé de ne plus avoir peur ! Dans notre soit disant société en "paix" je crois qu'il faut vraiment faire attention au détournement de langage du pouvoir qui nous plonge dans le désarrois de la perte de sens...

La démocratie est un rapport de force, de lutte, tout n'est pas dû et se que l'on a acquis on peut le perdre !! La démocratie elle pose juste la condition pour que le droit existe...