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Re:[rue] Aurillac, retour sur la cérémonie d'ouverture


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  • From: boueb < >
  • To: Jacques Livchine < >, rue cliclarue info < >
  • Subject: Re:[rue] Aurillac, retour sur la cérémonie d'ouverture
  • Date: Mon, 27 Aug 2012 15:17:07 +0200

Salut,


Pendant toute la durée du rituel d'ouverture, je me suis dit : "Je ne suis pas impatient que Jean-Marie propose aux grands moyens de réaliser cet exercice indispensable mais tellement casse-gueule". Heureusement pour nous, nous avons encore quelques années devant nous avant de passer du statut de "compagnie émergente" à celui de "jeune compagnie", où là, si tous se passe bien, nous pourrons devenir une "compagnie repérée", alors nous n'aurons que quelques mois avant d'être pour le reste du temps aux yeux de tous une "vieille compagnie".

Je suis resté jusqu'au bout à l'inauguration par solidarité et par goût un tantinet sadique d'ausculter les paramètres complexes du merdage. Alors, oui, je me sens surtout solidaire. Combien de temps de préparation, quel budget de production, qelles contraintes dans la commande ? Surtout, je préfère mille fois une création spécifique foireuse qu'un discours de remerciements protocolaires (cf Chalon, où, heureusement, c'était court).

L'exercice de l'inauguration, c'est la difficulté de célébrer la victoire avant la lutte. C'est le rassemblement des troupes sur le champ de bataille. C'est l'instant communautaire qui donne la force aux combats et l'envie d'en découdre. Ainsi, l'idée était bonne, ce qui, de la part de Jean-George ne suprendra personne. En effet, en annonçant la mort du Festival et de toute vie sur terre à la fin de l'année 2012, nous avions un très bon terreau : donne toi à fond, c'est ta dernière heure ! Jean-George lui-même n'est certainement pas surpris du fait qu'une idée ne suffit pas à "bien rater" l'épreuve.

Bref, il faut continuer de créer des moments uniques de célébrations, et il faut surtout développer les moyens de les réaliser sous leurs meilleurs jours.

Boueb





> Message du 23/08/12 08:55
> De : "Jacques Livchine"
> A : "Liste Liste rue"
> Copie à :
> Objet : [rue] Aurillac, retour sur la cérémonie d'ouverture
>
> Aurillac a frôlé la catastrophe .
>
> La Ministre eût assisté à l'inauguration, Aurillac pouvait effectivement signer son arrêt de mort, ce que prophétisait d'ailleurs le mage Jean Georges.
>
> Je crois qu'il faut débriefer cette inauguration au plus vite, car tous ceux qui donnent leur âme et leur sueur à cette immense rencontre se sentent légèrement trahis d'être représentés par cette vile caricature et le condensé de ce que tous les spécialistes des arts reprochent au théâtre de rue.
>
> Non maîtrise de la jauge, non maîtrise du son, non maîtrise de la visibilité pour 1500 personnes, scénario indigent, non maîtrise quasiment générale, puisque même l'image des Off, ma foi assez belle n'était visible que par 200 personnes sur 1500
>
> Je dis ça parce qu'il faut bien que quelqu'un ose parler, on préfèrerait tous oublier cette demie- heure -calvaire.
>
> Je pense tous les jours un peu plus que nous devrions inventer ensemble un système qui ne laisse pas les directeurs de festival uniquement responsables devant leur mairie ou leur ministère mais ils devraient l'être aussi devant tous les artistes qui sont la chair de tous ces festivals.
>
> Instaurer une espèce de démocratie,
>
> Jean- Marie, je ne veux pas cracher dans la soupe surtout une année ou justement tu as osé faire venir notre BITH, (la BIT Haïtienne) ça c'est être directeur,
> mais toi qui as la connaissance du théâtre de rue, comment as- tu pu laisser faire cette ouverture ? Tu connaissais parfaitement les écueils à éviter, on le voyait venir ce "rater pire".
>
> Bien- sûr, c'est de l'arrache, c'est inventé et improvisé en trois jours de temps, bien sûr, ceux qui l'ont préparé ont mille excuses à faire valoir.
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> Je voulais dire tout ça, parce que je crois que les échecs ça a du bon, à condition de les analyser pour se désenliser.
>
> Je termine par une note positive : les Préalables c'était vraiment un délice. La Rue comme on la rêve....
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> Jacques Livchine
> metteur en songes
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> Le théâtre de l'Unité c'est toujours autre chose
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