Une
histoire banale...
L'année
dernière nous avons créé avec la complicité du festival de
Valréas une mystification urbaine : Les Villes Pivotées.
La
proposition est innovante, originale, multimédia, participative,
citoyenne et neanmoins risquée.
Mais
nous y croyons, on le fait pour très peu de thunes, les resultats
dépassent nos attentes, nous suggèrent de multiples pistes de
développement.
Les
gens à qui l'on en parle, directeurs de compagnies reconnues, de
lieux de créations, urbanistes, tout le monde trouve Les Villes
¨Pivotées juste et pertinent.
On
envoie des dossiers partout, pour faire des résidences, des aides à
l'écriture, on téléphone, on relance, on rêve de reproduire
l'expérience en lui donnant une plus grande ampleur !
Et
rien.
Aucune
aide accordée, très peu de réponses, ceux qui s'y interèssent
finissent par avoir peur, par trouver l'intervention trop compliquée,
par regretter que l'on ne puisse pas l'annoncer dans leur belle
plaquette en quadrichromie, et puis c'est bientôt les élections,
que vont dire les financeurs, et leur public ne va-t-il pas se sentir
trahi ?
C'est
de notre faute bien sur, nous n'aurions pas dû pousser les limites
si loin, faire quelque chose d'un peu moins...et d'un peu plus....et
être plus....
Bon,
Les Villes Pivotées existent toujours on le fera encore dans dix
ans, même plus, quand on nous le demandera, nous continuons à
croire à la force de cette intervention.
En
attendant on fait d'autres spectacles, nous serons à Aurillac pour
présenter Triviale Poursuite, parade amoureuse pour espace pudique,
et disponibles pour parler des Villes Pivotées et de la prochaine
création, AE-les Années, adaptation pour une rue de l'oeuvre de
Annie Ernaux.
Nous
serons heureux de vous y rencontrer.
Si
vous voulez en savoir plus sur Les Villes Pivotées, il y a une vidéo
:
https://vimeo.com/54226267
et
un site internet :
http://cietonne.wix.com/groupetonne
C'est
une histoire banale, on le sait que la concurrence est rude, que
l'argent manque, qu'il faut être intelligent et malin, on ne pleure
pas sur notre sort, on avance et on continue, quitte à bosser dans
les champs de temps en temps. Ce sont les programmateurs qui ont
besoin de nous, pas le contraire.
On
vous bises et au plaisir de se rencontrer et de faire de belles
choses ensemble.
Pour
ToNNe,
Mathurin
Gasparini & Julie Romeuf