Si on raisonne au niveau de l'allocation chômage, ce chiffre est faux et absurde, même le gouvernement en convient: on ne va pas jeter les intermittents privés de leurs droits dans une fosse aux lion ou une chambre à gaz (hop, je pique mon point Godwin au passage!). Il faut donc raisonner en comparant le coût résiduel des annexes par rapport au régime g&énéral, on est à 340 millions selon les équipes de Michel Sapin et d'Aurélie Filippetti. L'analyse du MEDEF, de la CGPME et des syndicats félons (ceux qui signeront ET ceux qui se défausseront) n'est pas celle là: en durcissant les règles, on les prive totalement d'indemnisation donc leur coût sera de 0€ pour l'UNEDIC. Ils pèseront sur les caisses des collectivités territoriales à travers le RSA, même le gouvernement s'y retrouve car le poids sur le déficit de l'Etat est supprimé. Ces intermittents déchus apporteront même un bénéfice net à l'UNEDIC parce que les employeurs continueront à cotiser (pour rien). Ce qui revient pour les partenaires sociaux à les jeter aux crocodiles (après les avoir dépouillés). Ne nous trompons pas en croyant que les ministères nous soutiennent (ou plutôt soyons justes, relativisons ce soutien). Il est également peu probable que les annexes soient supprimées par les partenaires sociaux, malgré les gesticulations de Pierre Gattaz (qui est au lendemain de la conférence de presse de Hollande plus fort que jamais) et de Jean François Roubaud). N'attendons rien non plus des syndicats qui nous trahirons sans état d'âme. @+ Thierry |
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