Grève des intermittents : le directeur du festival de Villeneuve-lès-Maguelone veut aller en justice

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Le 6 juin 2014 à 07:55, "Emeline A." < "> > a écrit :

On était 124.

20h on débarque sur le parking de la cathédrale, Micrologus s'apprête à jouer.

Le festival fait rentrer le public composé de 300 personnes y compris les huiles départementales et régionales.

21h10, on monte sur scène.

On nous applaudit moyennement.

La directrice du groupe (italien) qui joue commence à parler au public en disant qu'en Italie ils n'ont rien et que c'est normal que nous nous battions pour un système que nous avons la chance d'avoir (même si elle espère que la représentation se déroule bien), applaudissement.

Un porte-parole de la Cip-Lr parle, applaudissement avec quelques huées.

Silence.

Une phrase supplémentaire "vous comprendrez bien que nous ne pouvons que rester là"

Huées, envolées lyriques de la part d'un VIP qui invite le public à sortir très énervé.

Le directeur du festival rouge tomate, s'en prend à notre porte-parole, presqu'à la limite de lever la main, mais le conseiller théâtre DRAC dans la salle s'approche pour essayer de le calmer.

Nous, intermittents, avions décidé de ne pas répondre aux attaques et insultes, ce que nous avons fait, et de rester sur scène jusqu'à ce que la salle soit vide.

La salle se vide lentement, certains du public viennent nous voir, discutent, échangent, s'intéressent. D'autres sont offusqués mais nous discutons.

Ah oui pendant ce temps-là, la police municipale et la gendarmerie présente quand nous étions arrivés à 20h, prend des photos.

Lorsque nous décidons de partir groupés et dans le calme, un policier sort informer les collègues.

Nous sortons.

Mais la police et la gendarmerie se fait reprendre par le directeur rouge tomate qui leur dit en s'égosillant "surtout vous, vous restez là, vous n'avez pas fait votre boulot !"

Il est 22h45, les piétons escortent les motards, puis les véhicules quittent le parking formant un cortège (où paraît-il les plaques auraient été prises en photo).

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

Alors il est temps, non à l'agrément.

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Le Printemps des Comédiens poursuit la grève, AG à 13h là-bas aujourd'hui pour la suite.

Emeline Alphonse

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