Salut, c'est Franck de Bourgogne. Je le redis ici pour enfoncer le clou, afin qu'on n'en voit plus la tête. Pour avoir été au milieu des grévistes le weekend dernier à Montpellier, je peux vous assurer que je n'ai pas envie du tout qu'on se replonge (pour encore s'y noyer) dans ces débats à la con. Oui, il y a URGENCE à protéger ceux qui sont en première ligne (les grévistes) et cesser d'atermoyer sur d'autres modes d'action qui, éventuellement, finiraient par faire prendre conscience à une gauche qui aurait enfin retrouvé ses esprits... et blabla... et blablabla... Et merde ! Oh, collègues, y en a qui sont en train de crever, professionnellement parlant, là ! Alors oui, le changement, c'est maintenant et tout de suite ! Parce que ça se joue là et que l'embrasement panique le gouvernement => on stoppe tout une semaine, on recueille de la thune pour ceux du front et on recommence une nouvelle aventure... Y'a basta ! Sinon, ce serait vraiment adapté que les directions de festivals où ça grève fasse un vrai geste de solidarité avec les interluttants (en lieu et place des mots) : payer la cession de ceux qui ne jouent pas => là, la pression pourrait enfin être à la hauteur de l'enjeu ! Allez, Messieurs les directeurs, du courage et du panache, diantre !... Enfin, voili 6/2 sous un compte-rendu de la réunion que nous eûmes hier en Avignon. Voili. Ami calmant. @+ Franck de B. ------------------------------- Hier, après-midi, nous fûmes en réunion avec tous les tenants du Festival d'Avignon (In, Off, maison Vilar), après celle qui s'était déroulée une heure avant avec Cécile Helle (maire d'Avignon), Olivier Py (directeur du Festival In), la CGT, Sud Culture, la CIP Avignon et la Cohorde Nat. Je peux d'ors-et-déjà vous dire que, avec toutes ces entités, nous avons été inflexibles. Olivier Py devrait faire une déclaration commune avec Cécile Helle, disant que le Festival ne jouera pas entouré par les CRS. Ensuite, nous avons immédiatement dégonflé la baudruche JP Gille, disant que la feuille de route déterminée par Valls ne parlait en aucun cas de "médiateur". Ils ont parfaitement compris que nous ne bougerons pas d'un iota sur la question des droits sociaux collectifs, du non-agrément et sur l'exigence de réelles négociations sur la base des préconisations du Comité de suivi. Nous avons également fait état de nos diverses demandes au Festival In : * Organisation d'une AG d'information pour tous les salariés permanents et intermittents du In, entre le 20 et le 23 juin (lieu à définir) ; * Organisation d'une conférence de presse avec Olivier Py et des représentants du Comité de suivi, pour l'ouverture du In, le 4 juillet ; * Prise de parole lors de la soirée d'ouverture du In, puis à l'occasion de chaque première ; * Organisation d'une AG dans la Cour d'honneur, le 9 juillet ; * Proposition d'un message enregistré à diffuser lors de chaque représentation ; * Communication du Comité de suivi insérée dans chaque programme du In ; * Installation de banderoles dans tous les lieux du Festival In ; * Et nous avons particulièrement insisté sur la mise en danger des grévistes du Printemps des comédiens et d'ailleurs => demande de participation au In pour les caisses de soutien et de grève. Demandes à la Ville d'Avignon : * Un lieu pour la Coordination Nationale des chômeurs, précaires, intermittents et intérimaires => demande acceptée : ce sera la Maison Manon (Place des Carmes) ; * Un lieu pour héberger une centaine de personnes de la Cohorde Nat du 09 au 16 juillet => en cours... Tout ceci étant écrit, nous leur avons bien fait comprendre que ces demandes sont effectuées au jour d'aujourd'hui et que tout peut évoluer en fonction des événements à venir... En tout cas, ce qui est évident, c'est que tous pètent de trouille et qu'ils ont tout à fait saisi notre inflexibilité et notre détermination. Voili. Ami calmant. @+ Franck de B. Envoyé depuis ce qu'il y a sous mon chapeau ---------------------------------
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