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[rue] Re: [listenationale] intermiitence


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  • From: Pascal < >
  • To: Laetitia Lafforgue < >, Liste Liste rue < >, " " < >, FEDE NATIONALE < >
  • Subject: [rue] Re: [listenationale] intermiitence
  • Date: Wed, 11 Jun 2014 12:42:54 +0200
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Title: Re: [listenationale] intermiitence
Sorry mais je n’appelle pas cela une prise de position de la Fédé.
Plus mou du cul tu meurs.
Tu nous prépares le retour des Restons Vivants j’imagine.
Autant dire la vaseline pour mieux se faire mettre.

Seul le blocage des festivals emblématiques sera efficace Avignon avec une maire PS est la cible première.
Aix lyrique, Montpellier danse , La Rochelle, Vieilles Charrues, Chalon, Aurillac, Vienne, Marciac, etc..
L’arme économique est notre seule arme contre eux le medef , l’économique rien d’autre.
Arretez de nous bassiner avec votre arme poétique tout le monde s’en branle et vous le savez , il s’agit juste de vous donner une posture militante et de panser votre conscience à vil prix sans perdre une tune.

J’appelle cela un renoncement.
Et merci encore pour les jeunes générations.

Pascal tres en colère.




Bonjour,

Il y a un peu plus d’un mois, nous votions un changement de statut pour notre belle fédé.

Structures et individus siègent désormais au même titre avec ce principe selon lequel nous ne distinguons pas les employeurs et les salariés, mais partageons tous ensemble des problématiques d’employeurs et des problématiques d’employés.

La question de l’intermittence illustre parfaitement cette ambivalence, mâtinée en plus du déchirement profond qui nous habite entre la nécessité d’instaurer un rapport de force dans la lutte et la nécessité de jouer.

On me demande : quelle est la position de la fédé ?

D’abord un soutien inconditionnel aux grévistes.

Faire la grève n’est pas une partie de plaisir. Vous n’aurez qu’à demander aux postiers du 92 en grève depuis 129 jours. Et comme si cela ne suffisait pas, on les convoque pour un entretien dans les bureaux de la sûreté territoriale avec comme perspective potentielle une garde à vue.

La privation de salaire, la tension qui règne parfois au sein de la famille, la mise sous pression par l’employeur… c’est à cela qu’ils se confrontent et malgré tout ils tiennent le cap qu’ils se sont donnés.

C’est le chemin qu’ont commencé à prendre les permanents, artistes et techniciens du Printemps des comédiens, et aujourd’hui peut-être ceux du festival d’Anjou, puis demain le Festival d’Aix ou bien encore de Danse à Marseille. On peut ne pas partager la méthode, mais il faut savoir rester respectueux de la décision.

Pour ceux qui ont vécu 2003, ils ont encore le souvenir cuisant et douloureux de ce que ça a provoqué dans les équipes.

Certaines compagnies n’y ont pas survécu. Certaines remboursent encore le prêt qu’elles ont du faire pour s’en remettre. Certains ne se sont plus parlé depuis 10 ans.

Donner un mot d’ordre suite à ce cauchemar serait extrêmement déplacé.

Certains défendront la grève. D’autres l’action poélitique.

C’est à chacun de décider pour lui-même.

Pour le faire en toute conscience, il faut créer des espaces de parole et d’information.

Ce qui s’est passé ce week-end à Blanquefort est exemplaire.

Il y a eu débat.

Il y a eu vote.

Il y a eu relais dans les médias.

Il y a eu soutien et action du public.

Merci à ceux qui relaient les informations des 4 coins de la France via la liste nationale et la liste rue.

Partageons les infos et tenons-nous informés.

Nous l’avons déjà fait savoir par un courrier aux ministres de la culture et du travail : nous dénonçons l'accord et les conditions dans lequel il a été signé. Nous les avons appelés à tout faire pour qu’il ne soit pas agréer. Nous demandons que soient étudiées sérieusement les propositions du comité de suivi et défendons l’idée d’une solidarité interprofessionnelle.

Ce que nous a concocté le MEDEF est absolument terrifiant.

Nous faisons tous partie des fragiles.

Et pour certains, ce ne sera pas simplement une double peine mais une triple voire une quadruple.

Si en plus, ils ont le malheur de vivre à Béziers, il vaut mieux qu’ils n’aient pas d’enfants. Le maire, Robert Ménard, vient de supprimer l’accueil du matin au primaire pour les enfants de chômeurs.

Oui, ça s’annonce difficile.

Soyons beaux.

Soyons plus forts qu’eux.

Battons-nous pour tous avec la plus grande intelligence.

L*





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