voili .. il nous a écouté..ça lui a donné plus d'énergie pour nous défendre... après....¿∞? Nini
Collectif des
intermittents et précaires des Alpes de Haute
Provence
"Le noyau dur de la culture en cerise au temps des crises." Aujourd’hui,
lundi 16 juin 2014
Suite à un rassemblement d'artistes, techniciens, public sur le marché de Forcalquier une délégation s'est rendue à la mairie tandis que d'autres étaient sur les manifestations d'Avignon ou Marseille. M.Christophe Castaner député Maire nous a reçu en compagnie de son attaché parlementaire à 17h. Nous avons rencontré le député
maire de Forcalquier rapporteur spécial des
finances du travail et de l'emploie pour
lui exposer
notre désaccord avec la
proposition de changement de régime d’assurance
chômage
des annexes 8 et 10 qui concerne
les intermittents du spectacle et plus
généralement
avec la politique menée par le
gouvernement de M.Hollande.
Tout d’abord sur la signature de
cet accord
De par le
sens même du mot parité, toutes les
parties doivent être représentées et
s’exprimer.
Or la voix
des intermittents n’a pas été entendue,
alors que leurs propositions s’appuient
sur une expertise pertinente, loin des
analyses approximatives du syndicat
patronal. Les négociations se sont
tenues au siège du MEDEF principalement
dans les couloirs et non en assemblée
plénière. Les syndicats qui ont signé
l’accord comptent très peu
d’intermittents dans leurs rangs. Le
MEDEF, quant à lui, représente une part
assez faible des entreprises françaises,
malgré son nom.
Ce type de négociations devrait également pouvoir se passer d’une manœuvre dérisoire. Celle qui a consisté à demander la suppression de « l’intermittence du spectacle » au début des négociations pour mieux obtenir les restrictions déjà prévues était un modèle du genre. Il est vrai que cela a permis aux syndicats signataires de proclamer qu’ils avaient sauvé le « régime ». Le storytelling à l’anglo-saxonne fait décidément des émules. Tout cela est adroit, mais très irrespectueux, et bien peu démocratique. Le contenu
de l’accord lui-même n’est, en outre,
pas satisfaisant. Les entreprises du
spectacle sont en difficulté, il n’est
pas judicieux d’augmenter les
cotisations en ce moment. Le secteur est
une richesse culturelle et économique :
l’affaiblir serait une erreur sociale et
économique.
Quant à la réforme du différé d’indemnisation, elle est injuste, complexe et inadaptée. Certes, la ministre de la Culture l’a faite modifier à la marge. Il n’en demeure pas moins que cette nouvelle restriction pèsera sur les plus démunis. Signalons, au passage, la complexité du nouveau système - fait de jours glissants et de capital de différé – qui risque d’avoir un coût de mise en œuvre élevé. Par
ailleurs, l’article 13 de l’accord du 22
mars semble ouvrir une brèche très
curieuse sur la possibilité que de
nouveaux aménagements puissent être
décidés sans accord gouvernemental. Nous
demandons donc officiellement que
l’article 13 soit précisé ou amendé et
que la question de l’intermittence soit
examinée avec l’ensemble des partenaires
sociaux.
Pour toutes
ces raisons, le gouvernement ne peut
ratifier un accord qui s’en prend aux
plus faibles et qui met en danger la
vitalité du spectacle vivant.
M. Rebsamen, ministre du Travail, avait signé les propositions de la coordination des intermittents et précaires avant sa nomination, celui-ci préconisait un modèle plus juste, plus réaliste, plus solidaire et plus économe.. Monsieur le ministre doit maintenant mettre ses engagements en pratique, sans se réfugier derrière une parodie de négociations paritaires. De plus nous pensons que au-delà
de ce problème le gouvernement qui a agrée au
Medef un « pacte » à 30 Millard d’euro
doit prendre ses responsabilités
et remettre en cause ces accords. En effet se
pose la question du Vivre ensemble aujourd’hui
et
surtout demain : quel type de
société voulons nous pour nous, pour nos enfants
??
Un monde construit uniquement sur un modèle Néo-capitaliste où la loi du plus fort prime et où l’état est réduit à sa portion congrue ? Ou imaginer des nouveaux chemins
où chaque citoyen, quelque soit sa condition
sociale puisse accéder à la Culture ?
C’est à dire à l’ouverture sur la
complexité et les richesses d’un monde sans
frontière, d’un monde fini aux ressources
limitées et à partager
pour le bien commun ??
Ce que nous défendons nous le défendons pour tous. Et puis sur notre territoire la
principale source de vie économique repose sur
le tourisme, lié au soleil et à la lavande, à
une agriculture de territoire et aussi par la
vitalité
des acteurs culturels .
Et en dehors du tourisme, nous
artistes, créateurs et techniciens de ce
département, nous sommes conscients du lien
social que nous créons toute l’année
en présentant notre travail sur
le territoire , en animant ateliers scolaires,
para-scolaires, et tous publics, en accueillant
d'autres artistes en résidences, en
co-organisant des manifestations culturelles
ouvertes à tous et en apportant notre soutien,
souvent en bénévoles aux manifestations
culturelles trop chichement dotées.
Alors nous demandons un acte fort
de la part de nos dirigeants pour affirmer face
au Medef , que la France
reste et restera un pays où la
solidarité et la Culture ne sont pas de vains
mots
Merci à M. le Député Maire
Christophe Castaner pour sa disponibilité
improvisée à nous recevoir longuement et
à son esprit de dialogue et
d’explication.
Étaient présents plusieurs artistes
du pays de Forcalquier et du département des Alpes
de Haute Provence ainsi qu'acteurs culturels,et
compagnies
y étaient représentées aussi la Fédération des arts de la rue et du conte. Le noyau dur de la culture en
cerise au temps des crises.
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