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Re: [rue] besoin de renseignement


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  • From: Thierry Decocq < >
  • To: Liste de travail interrégionale des intermittents et précaires coordonnés < >, " " < >,
  • Subject: Re: [rue] besoin de renseignement
  • Date: Tue, 09 Dec 2014 10:16:31 +0100

Salut à tous,

Clairement, nous allons devoir nous battre contre PES sur les résidences de création et la bataille sera âpre!

Avec la menace que font planer les droits rechargeables et le couperet de la clause de sauvegarde, aucun artiste doté d'un QI supérieur à 40 ne peut tolérer que les heures de régime général s'accumulent au moment où il ne peut par définition déclencher de cachet de représentation. La création fait partie intégrante de notre travail et de la spécificité des carrières artistiques, il faut le faire valoir. Sinon, c'est la mort!

Nous devons immédiatement demander audience au ministre du travail sur cette question et à lui seul car lui est le seul capable par décret de lever définitivement cette menace. Ce ne sera pas facile car si Rebsamenteur nous reçoit, il reconnait implicitement notre légitimité. Donc, pas question (même si on peut et on doit sans doute y aller ensemble) de laisser faire les seuls syndicats.

A côté de cette question, le décret sur le différé d'indemnisation est une foutaise (je n'oublie pas qu'il est également une imposture car on peut le lever du jour au lendemain sans aucune formalité).

Il nous faut donc:

1/ définir une délégation au sein des coordinations une délégation représentative;

2/ donner au sein de ces mêmes coordination un mandat précis sur ce qui est négociable;

3/ Du résultat (ou de l'absence de résultat), définir des actions qui recibleront le secteur artistique. Le nombre d'intermittents qui nous a laissé tomber est surréaliste au regard de l'enjeu, nos maladresses y participe sans doute, mais nous sommes également victimes de la manière dont la réforme a été portée par les "partenaires sociaux", le gouvernement et Pôle Emploi (qui pour la première fois de son histoire a pris parti dans cette affaire). Rappeler aux artistes et aux compagnies que c'est de la défense de leur peau qu'il est question ne sera pas inutile. 

Nous sommes à travers la France tous plus ou moins dans la panade comme le démontre la difficulté à se mobiliser pour le 11. Appuyons-nous sur nos atouts (et en particulier une maîtrise de malade du dossier) plutôt que de nous lamenter sur nos faiblesses.

Faire plier Pôle Emploi Service sur cette question n'est pas la mère des batailles, mais c'est non seulement une nécessité vitale pour l'avenir de notre secteur, mais aussi l'une des premières victoires concrète que nous pouvons remporter. Rater cette occasion serait une erreur historique.

@+

Thierry


Le 09/12/2014 08:48, Nicolas SOLOY a écrit :
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Salut à touTEs,

Contrairement à ce que je viens de lire, nous savons pourquoi Pôle Emploi cible les résidences de création. Cet acharnement fait suite à une question de Rebsamen, pas encore Ministre, au Ministère du travail. Vous pouvez trouver ce texte

publié dans le JO Sénat du 04/10/2012 - page 2178, ou bien en ligne ici:


La réponse précise que les artistes du spectacle ne peuvent être rémunérés que dans deux cas: lorsqu'ils sont en représentation, ou lorsqu'ils sont en répétition dans le but de préparer une représentation. Tout le reste relève du régime général. 

Le problème des résidences de création, est posé dans le cadre d'activités annexes qui ne déboucheraient pas sur une représentation et donc relèveraient du régime général (ex: une action culturelle).

Or, il ne tient qu'à nous de révéler ce qu'est le processus de création d'un spectacle, et de mettre en évidence la dimension "répétition" de ces temps de recherche menés avec du public. Par exemple, dans notre prochaine création, à un moment du spectacle, nous créons une barricade avec le public. Comment pouvons-nous répéter cette mise en place, pour qu'elle soit fluide et ludique, sans pour autant la tester avec l'aide du public? Nous mettons donc en place des répétitions participatives avec le public, dans un cadre qu'on peut qualifier "d'action culturelle". Cependant, nos artistes sont rémunérés dans le cadre de répétitions de manière tout à fait légale, car ce temps construit la représentation.

De manière plus large, toute action menée autour de la création d'un spectacle relève de la répétition, car elle procède de la maturation autour de l'œuvre qui mène à la représentation. Répéter, c'est répéter texte et mouvement, mais c'est aussi répéter le processus de mise en œuvre, c'est disserter autour du propos pour l'affiner. Tout temps passé en conférence de presse, devant une commission d'experts, à travailler un des aspect de l'œuvre avec des enfants, ou tout autre public, permet d'élaguer l'œuvre, de l'affiner, de l'affûter, qui plus est dans le cadre de dramaturgies non exclusivement textuelles, comme c'est souvent le cas en "rue".

Ce qui est cependant patent, c'est que la volonté de bouziller l'intermittence par quelque biais que ce soit. Soyons d'autant plus vigilants et pertinents en retour.

Bien à touTEs,
Nicolas Soloy


Le 9 déc. 2014 à 00:32, Alain Bellebouche < "> > a écrit :

Bonsoir

Je pense vraiment que le contrat de travail n'a pas à stipuler que les répétitions sont dans le cadre d'une résidence.
Préciser que les heures sont des heures (ou cachets) de répétition, d'accord.
Mais pourquoi faudrait il préciser dans le contrat de travail que c'est dans le cadre d'une résidence ?
Les heures de répétition sont ... des heures de répétitions.
Une recente information (en interne semble t'il) de Pôle Emploi stipule " Les heures de création en résidence d'artistes sont exclues".
Si on veut ergoter, il est dit "les heures de création".
Il n'est pas dit "les heures de répétitions".
Il y a une nuance.
Néanmoins, je pense que si des heures AN8/10 venaient à être contestées par PE, qu'une demande à se faire communiquer les contrats de travail était faite et que PE vienne à avoir en main un contrat qui stipulerait que les heures de répétitions étaient effectuées dans le cadre d'une résidence, il n'en faudrait pas moins pas plus pour voir le risque de requalification de ces heures en RG.
Je doute de la capacité de subtilité du personnel PE à apprécier ce qu'est une résidence ... d'artiste ...

Voir extrait ci dessous, bas de page 10.
Beaucoup ne comprennent pas l'arrivée d'une telle mesure.
On ne sait d'où PE sort ça ...

Alain Bellebouche

<a8a10 info essentielle Conv 26 juin 14.pdf>

Le 8 déc. 2014 à 19:03, Caroline Renaud a écrit :

Bonjour la liste,

Bientôt en résidence de création pour un spectacle de rue je voudrai savoir si les heures de répétions (30 services de 4h) peuvent être comptabilisées dans le calcul des heures par pôles emplois pour le statut ?
est -ce d'actualité ?

merci à vous pour vos réponses.
Caroline

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