REPONSE D'UN MUSICIEN Pour récapituler : - à partir du moment où un compositeur, membre de la SACEM, ne déclare pas une de ses oeuvres cette oeuvre "n'existe pas" (administrativement) et la SACEM ne peut toucher des droits sur une oeuvre qui n'est dans aucun catalogue. Un détail : normalement en adhérent à la SACEM un ccmpositeur s'engage et a l'obligation de déclarer toute oeuvre composée par lui. Ceci dit - surtout de nos jours - il n'aura pas de problème avec la SACEM. Le mieux serait que son nom n'apparaisse pas sur le matériel publicitaire et d'information (affiches, etc...) - la SPEDIDAM gère les droits des interprètes et non des auteurs. Là aussi si l'enregistrement n'est pas déclaré à la SPEDIDAM (feuilles dites "feuilles de séance") la SPEDIDAM n'a pas à réclamer de droits sur les éxécutions. Un très grand nombre de productions font maintenant signer aux musiciens des contrats où ils délclarent renoncer au droits spedidam. - effectivement les droits d'auteurs sont payés par les diffuseurs et non les producteurs ou les troupes. Pour ce qui est des droits SPEDIDAM qui fait partie de ce qu'on appelle les "droits voisins", les producteurs et troupes peuvent demander par contrat le paiement des droits voisins par les diffuseurs, salles, etc... Mais les organisateurs sont de plus en plus vigilants là-dessus et demandent que cette clause soit rayée lorsqu'elle existe dans la proposition de contrat. De toute façon d'après ce que dit la dame dans son mail : elle ne paiera pas de droits SACEM et elle ne paiera pas de droits SPEDIDAM si le compositeur ne déclare pas sa musique à la SACEM et ne déclare pas son interprétation à la SPEDIDAM. Début du message réexpédié :
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