Salut, c'est Franck de Bourgogne. Oui, Fred, tu as mille fois raisons ! Ces salopards d'oligarques dirigistes ne cessent de nous noyer sous des dizaines de textes de lois, de décrets, d'arrêtés, de directives, au point qu'il faut être spécialiste de la chose pour en comprendre les arcanes... Et quand, au milieu de ce tourbillon législatif, l'un de ces textes restreint de façon trop visible des droits sociaux fondamentaux, quelques rares lanceurs d'alerte réveillent le landerneau anesthésié. Mais, le reste du temps, le peuple subit au quotidien ces glissements permanents vers la loi de la jungle, qui constituent autant de défaites de la pensée, mais surtout, des droits dégradés pour le citoyen lambda... Et pour résister à cette érosion journalière, un simple sursaut ne suffira pas ! Oui, Fred, il va falloir faire comprendre aux syndicats signataires (et même parfois, sur certains sujets, aux non signataires, même si, avec la CGT, on partage certaines analyses) que nous ne sommes plus dupes de leurs petits arrangements entre amis. Ces gens-là se sont vendus au système pour obtenir des emplois permanents dans des caisses comme la Sécu, l'Unedic et tant d'autres, dont ils se partagent les présidences et les places au sein des conseils d'administration (en d'autres temps agités, un de nos slogans ne fut-il pas "Nous aussi, nous voulons des emplois fictifs et des logements de fonction" ?...). Ces pourritures sur pattes sont des loups dans la bergerie (à la CFDT, même le chef s'appelle Berger), qui ont compris que la tactique du cheval de Troie était la plus efficace des stratégies. Et pour que ce merdier bouge, il va falloir les renverser sans ménagement de leur piédestal de cristal. Nous (quand je dis nous, je parle du monde du spectacle vivant non institutionnalisé) avons un potentiel de nuisance que nous n'osons pas imaginer. Pour avoir croisé le chemin et ferraillé avec ces "chiendicalistes" et "politichiens" plus souvent qu'à mon tour (et je prie l'espèce "canis lupus familiaris" de bien vouloir m'excuser de l'associer à cette engence), je peux vous attester que nous leur faisons peur ! => qu'attendons-nous pour user et abuser de ce pouvoir de nuisance, arme ô combien inefficace tant qu'on ne l'utilise pas ? Je me permets donc par la présente de vous poser cette question de façon ouverte (ce qui signifie que vos réponses seraient les bienvenues)... Parce que, depuis le 5 octobre 2015 -et notre victoire au Conseil d'État (plus haute juridiction administrative française), qui a annulé la convention d'assurance chômage 2014, la rendant, de ce fait, illégale, décision non suivie d'effets-, nous savons que ces enfoirés n'en ont rien à foutre des décisions de justice, et qu'ils continueront à agir comme bon leur semble => il n'y a qu'une solution : le rapport de force. Et aujourd'hui, ce rapport de force doit passer par la pression de la rue. Et notre plus grande chance dans cette histoire-là, c'est que les jeunes se soient engagés dans le mouvement. Et ce mouvement ne pourra être couronné de succès que si nous (le plus grand nombre dans sa multitude complexe) nous donnons les moyens d'articuler une pensée plurielle (parfois désordonnée) à une série d'actions concrètes partagées, sur une plateforme commune, si petite soit-elle => partons de ce qui nous rassemble, avant que ces chiens galeux ne s'arrangent pour nous diviser, en appuyant sur ce qui nous dissemble... Il nous faut donc nous rencontrer pour nous parler, afin de réussir à penser un bouleversement sociétal devenu vital. Voili. Ami calmant. @+ Franck de B. -----------------------------
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