Toutes et tous!Si tu ne vas pas à Aurillac, aurillac viendra à toi....Pourquoi ne pas y faire une assemblée générale extraordinaire de la fédé et étendue au public en réaction et en action!?Faire corps et par la puissance du nombre faire sens!? Donner du sens à notre engagement en étant sur place ensemble, les uns avec les autres plutôt que les uns à côté des autres?!Prendre la rue librement car nous sommes légitimes pour revendiquer un nouvel avenir démocratique et altruiste pour Aurillac? A Aurillac et ailleurs d'ailleurs! Il nous faut transmettre et défendre des valeurs communes: Aurillac est il un endroit hors du commun ou l'_expression_ des communs qui nous touchent?Un aurillac debout avec des prises de paroles et de la restitution et des mots gravés dans le bitume! Un jour et une nuit à un moment CRUCIAL! UN ACTE ENGAGÉ ET POLITIQUE sans argent mais en présence et avec la puissance de nos imaginaires rassemblés!Et tout ceci en miroir, en réponse à toutes ces nouvelles élection de CA et de directoire, de présidence sans directions!Provoquons les directives par nos intelligences mutualisées et nos différences additionnées!Faisons nous confiance, soyons responsables de ce qui arrive, de ce qui nous arrive car nous ne pouvons plus dire que nous ne savions pas!!! Soyons responsables de nos transmissions! Analysons notre ADN in Aurillac et pas en off, en utilisant tous nos médias! Ouvrons les micros-trottoir et ampliphions nos voix!Rassemblons nous là bas!Et mesurons où en est "lart est public"!?Solidairement!Franx de Tours et de Le MusclePs: sinon j'ai lu jacques et jean marc et barth et cathy et d'autres...mes les actes restent peut être le plus sûr moyen d'être réunis physiquement et mentalement pour tenter d'être fondateurs ou même seulement défenseurs, agitateurs, provoquateurs...relions nos paroles à nos actes, en bouffons à l'endroit du contre pouvoir et en citoyens-acteurs, cogne-trottoir face à la dérive du pouvoir...voyons nous pour parler à ciel ouvert debout un jour et une nuit, à Aurillac, maintenant, demain, avant le prochain...au prochain CA d'éclat pour une insurrection des consciences!Envoyé de mon Galaxy S7 Orange-------- Message d'origine --------De : Jean Marc Durrieu < " target="_blank"> >Date : 07/09/2018 09:38 (GMT+01:00)Objet : RE: [listenationale] Aurillac nous appartientSi le raisonnement de Jacques est justifié, ça me paraît difficile d'y adhérer totalement. Parce que déjà mathématiquement - désolé, l'ai été prof de maths dans une vie antérieure - si effectivement chaque représentation du off avait été payée 2000 euros, rien qu'avec 600 compagnies, et 4 représentations chacune par édition, on arriverait à 600 x 4x 2000 = 4 800 000 euros par édition pour le off. Ce qui pèterait largement le budget annuel. San compter, bien évidemment, que ce ne serait pas 600 compagnies qui débouleraient mais plusieurs milliers. La seule façon de sauver le festival serait alors d'établir une sélection drastique et on s'éloignerait bien loin de l'esprit de ce festival dont la principale qualité est d'être ouvert à toutes les compagnies, et notamment à celles qui ont peu d'expérience.
Ce qui ne veut pas dire qu'il y a des améliorations à apporter, ne serait-ce que parce qu'il est le produit de celles et ceux qui ont fait l'histoire des arts de la rue et qui, à ce titre, de par leur expérience, ont leur mot à dire, notamment au niveau de l'organisation du off que pas mal de compagnies considèrent comme trop foutraque; ce qui dissuade les programmateurs de venir et donc également les meilleures compagnies, d'autant qu'elles n'ont aucune compensation financière. Il paraît même que les collectifs doivent payer l'eau et l'électricité.Et pourtant, 1 450 000 c'est une somme !A peu près le double du budget du festival CergySoit !, chez moi, 15 fois plus que les Fêtes de la tour blanche à Issoudun. A Cergy, il y aura une cinquantaine de compagnies toutes rémunérées et cent cinquante représentations toutes gratuites dans 15 jours. A Issoudun, il y a une bonne dizaine de compagnies, également toutes rémunérée, et les spectacles sont également gratuits. A Aurillac, 18 compagnies dont 6 en accès payant, et pas qu'un peu puisque le tarif est généralement entre 10 et 15 euros. Ce qui est quand même assez dissuasif.On peut donc se demander où passe ce fric ? Dans la sécurité qui t'oblige à faire la queue pour entrer alors que t'as un badge et pas de sac, avec le risque qu'un hypothétique terroriste vienne déposer son sac explosif à proximité parce qu'il y a là une bonne densité e victimes potentielles avec en prime quelques keufs à se mettre sous la dent sans aucun risque ?Ne pourrait-on créer une section intermédiaire, un off du in, pour une cinquantaine de compagnies qui seraient en partie choisies par vote par les spectateurs l'année précédente, et en partie par la profession ?Si chacune de ces compagnies était rémunérée 4 000 euros pour un minimum de 2 représentations, ça coûterait la modique somme de 200 000 euros; ce qui n'a rien de rédhibitoire, me semble-t-il, pour un tel budget. La qualité ne pourrait qu'en être améliorée et l'esprit du festival serait conservé puisque le off ouvert à tous pourrait être maintenu.Mais peut-être que je délire un peu trop (ou pas assez pour vous intéresser)...JM, réalisateur du film documentaire Perturbateurs du quotidien
De : Brice M < " target="_blank"> >
Envoyé : jeudi 6 septembre 2018 17:41
À : " target="_blank">
Cc : " target="_blank">
Objet : Re: [listenationale] Aurillac nous appartientHey!
Tout à fait d'accord avec ça! Il faut AGIR!L'idée de la "Facture" m'apparait être une belle idée. Parlons en mercredi au CA nationale.
Bisesbrice
Le jeu. 6 sept. 2018 à 15:36, Jacques livchine < " id="m_-3988153863655937055LPlnk718910" class="m_-3988153863655937055OWAAutoLink" target="_blank"> > a écrit :
Ah Cathy, tu me demandes comment on va faire pour mettre un peu de démocratie dans la nomination d’un directeur à Aurillac.
Cathy, des idées, tout le monde en a, et comme dit Lénine, faire la révolution, ce n’est pas gueuler des slogans, c’est s ‘organiser.
C’est là que Crespin nous manque, car il était costaud pour négocier, parlait la langue administrative.
Une fois j’étais avec lui au Ministère pour la création de la FAIAR, le ministère ne voulait pas de cette formation de théâtre de rue, et là j’ai vu comment Michel ne se démontait pas, revenait à la charge, ne lâchait pas le morceau, et finissait par obtenir ce qu’il voulait, et c’est comme cela qu’il avait réussi à fonder Lieux Publics, au forceps.
Moi, je ne suis qu’un pauvre utopiste couché et fatigué, je ne sais pas faire.
J’ai cependant imaginé que toutes les compagnies ayant joué à Aurillac envoyaient leur facture à la ville d’Aurillac, à la Région, au Ministère de la culture, et un double à la fédération nationale, pour que les tutelles comprennent bien que le festival d’Aurillac a été subventionné depuis plus de 20 ans par les compagnies dites de passage
Exemple : la compagnie du lacet qui se défait a joué à Aurillac en 1987, 1989, 2002, 2008, 2010, 2012, 2017 soit 7 fois,A chaque édition la compagnie a joué 5 représentations soit en tout 35 représentations. D’habitude la Cie du lacet qui se défait vend ses spectacles 2300 € HT, ce qui signifie que la Cie a offert à Aurillac la coquette somme de 80 500 € sans transport, sans per diem.
Donc n’importe quel administrateur pourrait nous calculer pour l’édition 2018, l’apport des 600 compagnies de passage.Même à une moyenne de 2000 € la représentation on arrive au chiffre de 4 800 000 € (4 millions huit cent mille euros).
Les compagnies sont donc les premiers financeurs d’Aurillac, puisque d’après la cour des comptes de 2017 , le festival d’Aurillac reçoit 1,450 000 € de fonds publics .
J’espère que la Ville , la Région le Ministère, l’agglo comprennent bien qu’un festival sans les compagnies de passage, serait un tout petit festival, le IN invite 20 compagnies.
Moi qui suis de ceux qui ont joué à la première édition du festival en 1986 , je vous l’affirme, nous n’avons eu du monde que le samedi et quand je dis du monde , c’était 300 personnes. C’était un tout petit festival.
Alors la fédération nationale des arts de la rue, pourrait tout de même, et c’est le minimum, réclamer un strapontin pour faire partie de la commission de recrutement.
Le Ministère a fini par accepter les duos de direction, c’est déjà bien, cf Chalon.
On devrait aller beaucoup plus loin.
Mais là, il nous faut des jeunes motivé (e) s qui y croient, et qui montent au créneau, et qui osent mettre en doute la légitimité du CA, et quelqu’un suggère que le public pourrait être de la partie et avoir son mot à dire…
Un peu d’utopie pendant la digestion, ce n’est pas si désagréable.
Gens du théatre de rue, mettons-nous ça dans la tête, ce festival nous appartient.
Ne le laissons pas filer entre n’importe quelles mains
--
Brice Maire+33 671 220 555
Archives gérées par MHonArc 2.6.19+.