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A Marseille aussi, ça recommence.

Le Préfet du 13 a dit "pas de Journées du Patrimoine". Alors l'organisateur qui nous programmait à la Cité des arts de la Rue dans ce cadre-là a décidé d'annuler notre représentation (d'autres compagnies de rue dans le 13 se retrouvent dans la même situation). Si nous étions programmés dans le cadre de la Fête du Tricot ou de la Bouillabaisse, il n'y aurait eu aucun problème, d'autant que le protocole sanitaire était bien préparé en amont et que nos jauges sont bien inférieures à la limite édictée.

Je me console avec la parution d'un chouette article signé Thierry Voisin sur notre travail à l'occasion de nos prochaines dates parisiennes, https://sortir.telerama.fr/evenements/spectacles/icy-plage,168470.php

en espérant que le Préfet du 75 ne s'en mêle pas... Amis parisiens, vous y êtes les bienvenus.

Denis

Cie Kartoffeln / Marseille
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La culture, le spectacle vivant doivent toujours montrer patte blanche pour être autorisés. Ça a été pareil pour les mesures post-attentats terroristes.
Toujours prouver que nous sommes capables, responsables, conscients.

Pourquoi le serions-nous moins qu'ailleurs ?

A Bordeaux, les acteurs culturels dans leur large spectre subissent une deuxième vague d'annulations de leurs projets à la suite d'interdictions multiples qui ont pour effet de re-confiner la culture.

Blaise à la Fabrique Pola publie texte largement relayé.

François

NOTRE TERREUR

Voilà, c’est chose faite, les restrictions sanitaires ont fini d’achever toute possibilité d’une vie culturelle.

Par une constellation d’interdictions sourdes, de micro-impossibilités, de directives illisibles, la puissance publique amène chacun des acteurs à l’impossibilité de faire advenir la rencontre entre l’art, la culture et ses citoyens.

Et chacun finit par jeter l’éponge, seul, de son propre chef, par épuisement, par impossibilité matérielle ou tout simplement parce que faire culture et société dans ces conditions de déshumanisation n’est tout simplement pas le projet auquel nous avons tous adhéré en nous engageant dans la carrière culturelle.

UPPERCUT, Le Volcan, Les Vivres de l'Art, Rock School Barbey, Climax Festival, sacrifiés….
FAB en danger, FIFIB fragilisé et j’en oublie...

Nous ne pouvons plus continuer dans ces conditions.
A Pola, nous nous donnons quelques semaines pour voir et penser notre organisation publique au regard d’une année qui s’annonce mouvante et éprouvante. Nous ne voulons plus d’ajustements, de micro-concessions. Nous avons joué le jeu de la responsabilité et de la discipline, mais de cet engagement ne nait nulle confiance, nulle soutien.

Continuer ? Tout arrêter ? Faire dans la demi-mesure ?
Je pense que c’est une question que, bien au-delà de la Fabrique Pola, nous devons débattre collectivement, nous acteurs de la culture à Bordeaux, pour donner à voir à la puissance publique l’ampleur de l’hécatombe, de son impact sur la vie sociale, économique et citoyenne de notre ville.

Dans le cas contraire, notre colère sourde doucement devient rage.
Blaise .

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• [rue] Colère citoyenne, francoismary, 16/09/2020
  • RE: [rue] Colère citoyenne, Laurence Bloch, 16/09/2020
  • Re: [rue] Colère citoyenne, ça recommence, Kartoffeln, 16/09/2020
    • [rue] Re :Re: Colère citoyenne, ça recommence, Somoza Alec, 16/09/2020
      • [rue] Audiens Izilio : arrêt du service !!!, dominique . lajoux, 17/09/2020
        • RE: [rue] Audiens Izilio : arrêt du service !!!, La poste, 22/09/2020

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