"...lorsqu'il n'y a pratiquement plus de malades (0.0005% de la population) ni de morts (encore bien moins que ce faible pourcentage, parce que les malades on sait justement les soigner dans la très grande majorité des cas) imputables à un virus identifié et qu'on le trouve en le cherchant auprès d'un très grand nombre de personnes, cela ne s'appelle plus une épidémie mais un recensement.
Que les autorités se prémunissent de toute accusation de manquements en anticipant une deuxième vague, cela peut se concevoir étant donné la gestion désastreuse précédente. Après tout, c'est le rôle du politique de prévoir puisque gouverner c'est prévoir.
Aussi, la prévention et la gestion des risques liés au coronavirus est le fondement de toute politique sanitaire digne de ce nom. C'est la responsabilité de l'Etat.
En revanche, terroriser toute une population par des communiqués journaliers anxiogènes basés sur des données détournées et réinterprétées afin d'amplifier un sentiment de crainte et de peur uniquement destiné à consolider et justifier des mesures sanitaires coercitives et liberticides, scientifiquement injustifiées, relève d'une attitude politique irresponsable et préjudiciable pour notre santé mentale, émotionnelle et même physique.
La Belgique et bientôt la France (mais aussi l'Espagne) sont ainsi devenus en quelques semaines des territoires européens enfermant sous contrôles administratifs et policiers, au sein desquels nous ne sommes plus libres de nous déplacer et de respirer pleinement, au nom d'une conception de la Santé érigée en religion et en dogme incontestable.
Le régime politique qui s'est mis en place au nom de la Santé avec l'assentiment d'une écrasante majorité est un régime qui rompt cet équilibre et qui, paradoxalement à ses intentions, porte plus la mort que la vie, il est morbide, mortifère et "tanatophore" et ruine tout désir en contribuant à développer une neurasthénie collective dont personne ne mesure encore les effets.
Ceux qui ont envie de respirer, de voyager, de se voir, de s'aimer, d'échanger, de partager, bref de vivre sont devenus les nouveaux hérétiques en voie d'excommunion d'une nouvelle religion.
Et comme toutes les religions, la religion sanitaire a ses évêques, ses cardinaux, ses temples et ses papes."