Inattendu, spontané, subversif, surprenant, hors normes, hors cadre, le théâtre de rue a séduit un large public de part sa créativité, son inventivité, son imaginaire, sa liberté, en venant bousculer, interroger, porter un autre regard sur la ville, le paysage, l’environnement, le quotidien, le spectacle vivant. L’institution et l’administration l’ont approché, apprivoisé, rendu docile et sont parvenues à prendre l’ascendant, à lui créer des cases. Il a perdu une bonne partie de sa saveur transgressive, de sa poésie sauvage. Cette évolution n’est pas nouvelle*, mais les événements de ces dernières années ont contribué par les mesures sécuritaires à accélérer et accentuer l’instauration des mesures de contrôle. Le dessin ci-dessous s’applique à de multiples domaines. Merci à tous les pionniers pour ces moments, ces souvenirs, ces traces. A suivre les prochains chapitres de l’histoire des arts de la rue. Bien à vous, François * Petite et grande histoire du théâtre de rue
De :
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> De la part de Pascal Larderet (
via rue Mailing List) Envoyé : samedi 8 avril 2023 14:27 À : Bruno SCHNEBELIN <
> Cc :
Objet : Re: [rue] Réflexion de printemps Merci Bruno. Je l'ai crié haut et fort depuis 1992/93 debut de l'institutionnalisation. Je l'ai re crié en 2003 avec l'arrivée des CNAREP . J'en pense toujours la meme chose mais je me suis retiré du bazar ne voyant pas d'issue concrete et allant dans le sens de mon engagement premier. Le sam. 8 avr. 2023 à 09:18, Bruno SCHNEBELIN <
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> a écrit : Réflexion matinale de printemps. Ce qui fut un grand mouvement urbain et émancipateur, les théâtres de rues nés dans les années 70/80, fut doucement mais radicalement orienté dans une fonction de paix sociale par le ministère de la culture. La terminologie même de théâtre de rue lui fut confisquée pour un fourre tout « arts de la rue » dont le distractif et la prouesse seraient les ingrédients majeurs. Il y a un théâtre de classe et pas question qu’il y ai un théâtre populaire avec force artistique et politique mêlées ; pas question non plus de garder des artistes à diriger des CNAREP, il ne faudrait pas que ça puisse se revendiquer un jour des centres dramatiques d’espaces publics ! Sur les financements ministériels, la théorie économique du « ruissellement » tient bon la rampe, on irrigue le structurant en disant que cela finira bien par abreuver des artistes ; évidement, les structures coûtent de plus en plus cher dans leurs fonctionnements, et comme pour nos cours d’eau avec la casse climatique, les artistes s’assèchent alors qu’ils sont les producteurs, à l’image des paysans face aux distributeurs. Que vive le courage des artistes. Bruno Schnebelin, Arles le 7 Avril 2023. Excuse-moi. T'as raison, j'ai mal transcrit. C'est vrai qu'il est gros en plus de grand. Fins ben aviat (à très bientôt)
Pas « grand », « gros ! Le plus grand rond-point du monde ? 🤣🤣🤣🤣🤣🤣 En France tout est le plus grand du monde 🤣🤣🤣🤣🤣 À part ça, force et bon courage (si possible aussi le plus grand du monde).
<FB_IMG_1680692410316.jpg> La Cgt spectacle aujourd'hui sur le toit de L'arc de triomphe, le plus gros rond point du monde. -- Pour gérer votre abonnement, c'est par ici : http://www.cliclarue.info/#tabs-6 Pour consulter les archives, c'est par là : http://listes.infini.fr/cliclarue.info/arc/rue Et pour râler, c'est ici :
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