Devant la demande de relaxe pour la Présidente représentant l’association Fusées et son metteur en scène Pascal Auclair, notre association exprime son soulagement mais surtout sa colère devant une procédure ubuesque qui dure depuis trop longtemps.

“Tout est dégueulasse dans cette affaire” comme le rappelle Maître Fourrey : les fuites permanentes dans la presse entachant notre réputation et violant le secret de l’instruction, la garde à vue du metteur en scène à 7 jours de la naissance de son enfant, la pression psychologique exercée sur chaque personne entendue

“Tout est dégueulasse”, l’instrumentalisation faite par Carignon et sa bande pour jouer la déstabilisation politique, le climat de suspicion permanent, les insultes des soutiens de Carignon au sein de la salle d’audience, l’instruction conduite à charge quitte à fabriquer des coupables, un rapport écrit par un magistrat de la Chambre régionale des comptes débutant par des rumeurs…

Les conséquences humaines et psychologiques à titre individuel sont sérieuses.

Les conséquences sur notre association sont immédiates : entachement de notre réputation, fragilisation de notre modèle économique, mise en danger de l’ensemble des emplois de notre association.

Les conséquences sur la vie culturelle et associative de notre pays dépassent largement la salle d’audience : fragilisation des président·e·s bénévoles qui voient leur responsabilité pénale engagée, fragilisation des compagnies travaillant sur des logiques de création partagée, de spectacles de rue de grande dimension et de création in situ.

En première instance nous avons dû convaincre que Révolutions en cours était bien un spectacle. Devant la cour d’appel, le caractère artistique semble enfin être reconnu. Maintenant, on nous demande de justifier en quoi notre spectacle est une œuvre unique ! Si ce caractère unique de notre spectacle n’était pas reconnu, les arts de rue seraient mis en danger. Nous nous battons pour faire reconnaître que la création d’un spectacle in situ est bien une œuvre de l’esprit, qu’il s’agit d’une œuvre unique, et qui est protégée par les droits d’auteurs.

La justice est un sport de riche. 28 000€ HT de frais judiciaires - 2 relaxes et puis ? Et puis rien !

On peut être relaxé deux fois pour une même affaire. Être innocent n’engage pas le paiement de dommages et intérêts, ni le remboursement des frais engagés pour se défendre. Un quart de notre budget annuel a été englouti par les frais judiciaires. Les partenaires et client attendent notre jugement avant de relancer des collaborations avec nous (50% de nore CA en moins depuis 10 mois… date du premier procès…).

Comment payer les salaires à partir du mois de septembre ? Alors nous relançons un appel aux dons afin de continuer à faire vivre nos créations partagées.

https://www.helloasso.com/associations/fusees/collectes/affaire-de-la-fete-des-tuiles

Merci à ceux qui ont déjà donné + de 10000€. Merci vraiment.

Merci à vous de continuer à nous aider et à relayer ce nouvel appel.

Le CA de Fusées : Agnès, Scott, Marie-Gabrielle, Nadège, Rebecca, Emmanuelle

Les artistes et techniciens : Marielle, Pascal, Marie, Simon, Sylvain, Leila, Lorène, Isabelle, Rémi et les autres…