Bonsoir,
Ce
message (qui date !) m'interroge à nouveau sur le
subventionnement.
Nous
avions nous aussi pris le parti de nous auto suffir mais le tirage de
langue malgré nos réussites nous fait réfléchir
régulièrement...
Je
voudrais lancer un appel. Connaissez vous d'autres Cie qui refusent toute
subvention et arrive à fonctionner en créant librement (liberté politique,
liberté de moyens...) ?
Merci à
vous
Sandrine
pour FANFARNAÜM
![]() -----Message d'origine-----
De : [mailto: ] De la part de François Mary Envoyé : mardi 2 octobre 2012 17:02 À : 'Carnage Productions'; 'Le Fourneau' Objet : RE: [rue] A la rue J’aime et je
partage. François De :
[mailto:
] De la part
de Carnage Productions Un jour fou du roi, le
lendemain son chien - la musique n'est pas nouvelle. Marie-France
Pernin De :
Jacques Livchine <
">
> Gael,
Laurent et les autres Il fait
comprendre ma petite colère, faut
savoir que le Ministère de la culture a cherché par tous les moyens de nous
virer. Trop
vieux, ça plait
pas aux experts etc Là, on
est en voie de sauver notre subvention, La
subvention c'est l'argent du peuple, ce n'est pas du blé pour se
soumettre. Me
considérant comme un service public, me considérant comme une poche d'oxygène
dans ce pays de Peugeot qui est une entreprise de destruction humaine, je
tiens à ce subventionnement. Et là,
je vois le Ministère au grand complet C'est
l'inégalité de traitement qui me révolte. je vois
les gars du Pudding, tous au RSA, ou presque, On nous a enlevé 50 000 € pour
eux, pour les conventionner, mais ils les ont donné à Marseille 2013
finalement. je vois
des belles énergies au garage, Le
partage des richesses doit se faire autrement, c'est tout, surtout quand on
entend sans arrêt le cri fondamental , l'élargissement du public, et que ce CDN
c'est tout sauf ça. je
pointe cette contradiction, mais je
suis honnête, je vais voir, eux ne
viennent jamais, jamais jamais, C'est
une demande de justice, je
voudrais bien avoir la fierté d'être un paria, un prolo du théâtre, je
n'y arrive pas. Quand je
serre la main du directeur de la DRAC, il la retire vite, il ne me parle pas,
sa main respire le mépris, donc je réagis, par l'écriture d'un petit
mel de merde, je calme mon indignation. Faut que
l'Etat puisqu'il est soi-disant à gauche arrête sa schizophrénie, il ne peut pas
parler de nouveau public et donner uniquement les moyens et sa reconnaissance à
ceux continuent dans un conformisme
total. Il ya
deux courants à la franc- comtoise- de- rue, ceux qui disent créons nos circuits
à nous, sans se soucier du reste, et ceux qui disent que les Institutions
théâtrales doivent s'ouvrir à l'espace public, à la ville, aux
campagnes. C'st tout pour ce matin. JL Jacques
Livchine metteur
en songes Le
théâtre de l'Unité c'est toujours autre chose
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