.... tien je proffite que ceus de
theaatre groupe sont absent et;;;;;;;;; c’est jean
michl le cousin ,.... j’aime bien
les spetacles de rue dehor :::::: eet
pacque y a des percusssion et...les
jonglage aussi, ;;;
....pour noèel... a lons yavait de la batucada
et du feu ....
jaime bien celuii qui s’apelle
libchine
;; il sai tout et doi être un pueu a la masse de ttou
savoir pacque c est fatigant en faite
il doit etre très
seul peu-etre en faite....::
...... merde ... les oila je me taille....
From:
href="mailto:
">Livchine
Sent: Saturday, December 21, 2013 1:15 PM
Subject: [rue] Une polémique ? je me précipite en 14
points. 1ère remarque : On ne peut pas dégueuler sur les directeurs, les
programmateurs, les curators à longueur de journée si on a envie de jouer chez
eux. Antinomique
2 ème remarque ; comme au restaurant
Notre directeur consulte la carte. Il a ses goûts. Il n’aime
pas les bas -morceaux, les tripes , la cervelle, la langue. Et ton spectacle,
qui marche très fort au public, correspond exactement à ce qu’il déteste. Il ne
te prendra jamais, jamais , jamais. Alors tu décides d’’adapter ta création
suivante au goût moyen uniforme des directeurs en général. C’est encore pire, tu
nies ton ADN, tu nous fais un truc pas à toi, sans personnalité. Pas facile
d’être hors des clous.
3 ème remarque Qui joue beaucoup ?
Les sympas, ceux qui sont drôles, beaux, agréables à vivre, faciles à
recevoir. Les psychopathes, ils n’aiment pas ça, sauf si ce sont des
génies. Si t’es caractériel et pas génial, abandonne le métier.
4 ème remarque: Les chargé(e)s de diffusion.
Pour la plupart, Ils sont souvent ignares, ils ne sont jamais allés dans
les festivals qu’ils démarchent au téléphone, ils sont trop insistants,
collants. Alors les directeurs ne prennent plus personne au téléphone. Tout
l’art consiste alors à obtenir les numéros de portable des directeurs, et avoir
des chargé(e)s de diffusion cultivés, capables d’argumenter. Denrée rare.
6 ème remarque : la jauge
Les directeurs aiment faire le calcul suivant. Ils ont sur leur table, un
spectacle à 40 000 € pour 4000 personnes, donc 10 € par spectateur,
et un autre spectacle 6000 € ++ pour 140 personnes, donc 50 € la
place. Faut vraiment que le spectacle à 50 € la place soit
monumental pour être programmé.
Il y a le spectacle à 1000 € pour 1000 personnes, là, ils ont des doutes
sur la qualité.
7 ème remarque : le marché
Nous sommes environ 1000 compagnies qui ont envie de jouer 40 fois par an,
soit une offre de 40 000 représentations. Ils sont 400 festivals ou lieux de
programmation “rue” ils sont en mesure d’acheter une vingtaine de spectacles par
an soit 8000 représentations. C’est donc à nous de trouver d’autres débouchés,
le rural, les communautés de commune, mais au dessus de 1500 € ce n’est
pas la peine.
8 ème remarque : le bottom up.
Cela consiste à partir des habitants, de leurs paroles, et de refaire jouer
tout ça par des professionnels. Marché en pleine expansion. Les mairies adorent
ça.
9 ème remarque : Etre là où cela se passe.
Spécialité Paco Bialek. Il est partout, dans tous les festivals, tous les
événements, il connait tout, il fait des dizaines de rencontres. Il est amical,
généreux. Tout dans notre métier se joue à l’amitié. Internet a des effets
pervers, s’il n’y a pas de contact humain, vaut mieux travailler pour
Amazon.
10 ème remarque : le projet, le dossier A4
C’est un de nos drames. Comment décrire une création qui n’est pas encore
née ? Ce serait comme demander à Picasso ce qu’il va nous faire comme
toile. Alors souvent le projet tue la création, parce que le théâtre ne
s’invente pas dans un bureau, surtout le théâtre de rue. Une fois que t’as
écrit un projet, et que tu as un co -producteur, tu dois faire à peu près ce que
tu as décrit, d’où des échecs flagrants, parce que la rue, il faut tester sans
arrêt si tes idées sont bonnes.
11 ème remarque : Les Dracs, les comités d’experts.
Obtenir des subventions, c’est un vrai métier. Faut passer énormément de
temps pour réussir son dossier et surtout présenter un budget cohérent et
ensuite faire en sorte qu’au moins un expert, au moins un seul ait vu ton
spectacle et puisse le défendre.
12 ème remarque le dossier de vente
On perd énormément de temps à expliquer nos objectifs, tout le monde
s’en fout, mais l’acheteur va en dernière page. Combien de comédiens ?
Combien de chambres ? Combien de repas ? Combien de transport ? Combien la fiche
technique ? Le tableau doit être clair et synthétique, et surtout réel.
Bien entendu, on va te demander un prix spécial.
13 ème remarque : La rumeur
Les pros se parlent entre eux. “Qu’est ce que tu as vu de beau”
? Il suffit que tu aies raté la représentation de Chalon où ils étaient
tous là, ton spectacle est mort -né. Ils se passent tous le mot :”pas
terrible”. Dur de remonter la pente.
14 ème remarque Le chapeau
C’est génial à la Chaux de fonds chez le père Manu. . Pourquoi ? Parce que
ce ne sont pas les artistes qui passent le chapeau mais le festival lui -même à
l’aide de bénévoles avec des costumes extrêmement voyants, et chez les Suisses,
il y a des pièces de 5 Frs, si chez nous on avait des pièces de 5 € cela
marcherait mieux, souvent il y a un blocage psychologique sur le billet. Il y a
des compagnies au festival des 6 pompes qui se vantent de dépasser à la manche
le prix de vente de leur spectacle.
ça y est ouf, je voulais faire 14 remarque, c’est fait.
JL
.
Jacques Livchine
metteur en songes
06 76 02 08 81
L'homme descend du songe
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