Bonjour Jean Michel,
Il existe tout un tas de sociétés protectrices des droits
d'auteurs. Que ce soit pour les auteurs de livre, de musique,
de spectacle... Le choix d'un auteur pour telle ou telle autre
dépend de leur contractualisation (Il faut bien payer les gens
qui s'en occupent). Pour un même domaine, la musique par
exemple, l'auteur peut choisir entre différentes sociétés de
protection, même étrangère s'il le souhaite.
Le paiement des droits d'auteurs n'est pas une taxe à
proprement parler, mais une rémunération pour le travail de
l'auteur.
Avant d'utiliser une oeuvre pour un spectacle, il
appartient au producteur du spectacle de rechercher qui a la
charge du respect des droits de l'oeuvre.
Qu'ils soient de rue, de salle, de cave ou de grenier...
tous les spectacles sont soumis aux règles des droits
d'auteurs sur le territoire où ils sont joués. Dans le cadre
d'une cession, corréalisation, ou de contractualisations
multiples, il est important que les protagonistes définissent
ensemble qui aura la charge de ce paiement et l'inscrivent
dans leur contrat. En l'absence de ces éléments dans le
contrat, la loi prévoit que c'est le producteur du spectacle
qui en assumera la charge. Ceci est un principe de base. (Mais
il existe tout un tas de situations particulières. Situations
qui sont régulièrement discutées par les organisations
professionnelles d'ailleurs...)
Si un manquement est constaté de la part de l'auteur ou de
la société qui à la défense de ses intérêts, ils sont à même
de porter réclamation et demander réparation.
Dans votre cas, et sous réserve des éléments qu'il y a dans
votre contrat, il ne me semble pas incohérent que
l'association intermédiaire se retourne contre vous en tant
que producteur du spectacle. Toutefois, il peut être envisagé
une conciliation avec le festival Roultazik pour remédier à ce
souci, avec le risque d'en perdre un peu en crédibilité. (à
votre décharge, force est de reconnaître que les droits
d'auteurs ne sont pas toujours simples).
Tout de bon
Et bonne continuation