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Re: [rue] ???


Chronologique Discussions 
  • From: Frédéric Roucheray < >
  • To: Franck Halimi < >
  • Cc: Frédéric Bontemps < >, cacahuete < >, Decocq Thierry < >, François Mary < >, " " < >
  • Subject: Re: [rue] ???
  • Date: Wed, 16 Mar 2016 20:16:37 +0100

Chic ! Tu me rassures Franck. 
Mais je me dois de te dire que ce n'est pas moi qui "met en exergue les 2 points en leur faisant le grand écart".
Je ne fais que rapporter les deux sons de cloches : 
- Le premier exemple sur les actions de médiations culturelles est une problématique primordiale auquel sont confrontés régulièrement les administrateurs des compagnies de rue. Pour t'en convaincre, il suffit juste de jeter un oeil sur C1autremétier. Si tu vois d'autres plus grosses problématiques à ce sujet, je suis tout prêt à les entendre. 
- Le second exemple, je le tire de la page du SFA-CGT (avec l'amendement adopté en PDF en bas de page). Je reconnais seulement avoir interprété les craintes des artistes du privé à la vue des noms des premiers signataires de la pétition.

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Mr Frédéric Roucheray
Tel: 06 15 94 05 60

Le 16 mars 2016 à 17:45, Franck Halimi < " target="_blank"> > a écrit :
Re re re Franck de Bourgogne.

Non, non, Frédéric, t'inquiète : ce que je pointais juste du doigt, c'était effectivement le fait qu'il y avait bien d'autres visions du monde (=> bien d'autres modes d'action) que les 2 que tu avais mis en exergue en leur faisant faire le grand écart, that's all folks !

Voili.

Ami calmant.

@+ Franck de B.
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Le 16 mars 2016 à 14:03, Frédéric Roucheray < " target="_blank"> > a écrit :
Coucou Franck, 
Je conçois aisément qu'il puisse y avoir autant de vision du monde que d'individu. Et crois-moi, je le respecte.
Si c'est ma vision du CNCSC qui te fait bondir, sache qu'elle ne t'était pas adressée, bien au contraire. 
D'ailleurs, je me considère moi même comme un militant, en pleine dichotomie.
Tout juste ressent-ai-je le besoin, et particulièrement sur le sujet des pratiques amateur/professionnel, à nous inviter à une saine autocritique.
On peut toujours en parler si tu le souhaites...

Et puis crotte aussi ! C'est la faute à François, il nous bombarde toujours de trucs polémiques.
Je te le dis gentiment François, mais tu commences sérieusement à nous enquiquiner !!

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Mr Frédéric Roucheray
Tel: 06 15 94 05 60

Le 16 mars 2016 à 13:23, Franck Halimi < " target="_blank"> > a écrit :
Re-re Franck de Bourgogne.

Parce qu'il existe (fort heureusement !) d'autres visions du monde que celles que Pierre & Frédéric évoquent, et pour continuer d'étayer ce que je disais dans mes précédents messages et mettre "les points sur les i", je vous prie de trouver ci-dessous les éléments d'un discours ô combien lucide, dont j'espère qu'ils permettront à chacunE de se faire une opinion "équilibrée" en la matière...

Voili.

Ami calmant.

@+ Franck de B.
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Cours annulés, manifs sauvages, tags, casse, lacrymos, gouvernement en stress, fac en grève. Quelque chose est en train de naître. "Nous" sommes en train de naître. Nommer ce qui est en train de naître du nom de ce qui l’a précédé, c’est tenter de le tuer. Ramener ce que nous avons vécu dans la rue mercredi dernier, ce qui bouillonne depuis des semaines, ramener la rage qui gronde partout à "l’ombre du CPE" et tous les laïus que nous avons entendus la semaine dernière, est une opération, une opération de neutralisationQuel rapport y a-t-il entre le discours syndical et les potes lycéens qui taguaient mercredi dernier "le monde ou rien", avant de s’attaquer méthodiquement à des banques ? Aucun. Ou juste une misérable tentative de récupération menée par des zombies. Jamais les organisations syndicales, jamais les politiques n’ont été si visiblement à la traîne d’un mouvement. S’ils sont si fébriles dans leur volonté de tout encadrer, c’est justement parce que tout pourrait bien leur échapper. Ce qui s’est passé est simple : une bande de youtubeurs ont additionné leurs like, ils ont parlé hors de tout encadrement, de toute "représentativité", ils ont appelé à descendre dans la rue ; une femme qui ne représente qu’elle-même a lancé une pétition contre la loi travail ; et parce que ce qui était dit sonnait juste, rencontrait un sentiment diffus, un écoeurement général, nous sommes descendus dans la rue, et nous étions nombreux. Les organisations ont suivi. Le risque de ne pas suivre était trop grand pour elles. Si elles ne le faisaient pas, leur mandat était caduc. Ceux qu’elles prétendent représenter auraient pris la rue sans elles, sans qu’elles puissent placer devant eux leurs banderoles de tête, sans qu’elles puissent sortir leurs gros ballons rouges, sans qu’elles puissent recouvrir nos voix de leurs mauvaises sonos, de leurs slogans grossiers, de leurs discours d’enterrement. Elles auraient été à poil. Les chefs ont donc suivi ; comme toujours.

IL N’Y A PAS UNE LOI QUI POSE PROBLÈME, MAIS TOUTE UNE SOCIÉTÉ QUI EST AU BOUT DU ROULEAU.

Nous sommes la jeunesse. Mais la jeunesse n’est pas la jeunesse, elle est plus qu’elle-même. Dans toute société, la jeunesse est l’image de l’élément disponible. La jeunesse est le symbole de la disponibilité générale. Les jeunes, ce n’est rien. Ce sont seulement ceux qui ne sont pas encore tenus. Tenus par un patron, tenus par des crédits, tenus par un CV. Tenus, et donc enchaînés, du moins tant que la machine sociale continue de fonctionner. Les discours médiatiques sur la menace d’un "mouvement de la jeunesse" visent à conjurer la menace réelle, et la menace réelle, c’est que l’ensemble de ce qui est disponible dans cette société, l’ensemble de ceux qui n’en peuvent plus de la vie qu’on leur fait vivre, l’ensemble de ceux qui voient bien que ce n’est pas juste cette loi qui pose problème, mais toute cette société qui est au bout du rouleau, s’agrège. S’agrège et prenne en masse. Car elle est innombrable, de nos jours, la masse des incrédules. Le mensonge social, la farce politique ne prennent plus. C’est cela, le gros problème qu’a ce gouvernement. Et pas juste lui : qui peut bien être assez con pour encore vouloir voter à gauche, à gauche de la gauche, à gauche de la gauche de la gauche, quand on voit ce que cela a donné en Grèce l’été dernier ? Un gouvernement de gauche radical surtout dans l’application de l’austérité.

EH LES VIEUX ! VOUS N’AVEZ PAS ÉTÉ TRAHIS, VOUS VOUS ÊTES JUSTE LAISSÉS TROMPER.

Eh, les vieux ! Eh, nos vieux. Vous dites que vous vous sentez trahis. Que vous avez voté pour un parti de gauche, et que la politique menée ne correspond pas à vos attentes. Vous parlez de "reniement". Mais vous étiez où en 1983 ? Les années 80, les années fric, Tapie au gouvernement, Libé qui titre "Vive la crise !", ça ne vous dit rien ? Nous, on n’était pas là, mais entre-temps, vos défaites sont devenues nos cours d’histoire. Et quand on les écoute, ces cours, on se dit que Macron ne fait que terminer le boulot commencé en 1983. C’est le même programme depuis lors. Il n’a pas changé. Vous n’avez pas été trahis. Vous vous êtes juste laissés tromper. Vous avez préféré cultiver vos illusions. Ce ne sont pas les actes des socialistes qui ont trahi leurs discours. Ce sont juste ces discours qui ont servi, à chaque élection, à vous enfumer pour pouvoir continuer à mettre en œuvre le même programme, pour poursuivre la même offensive. Une offensive de 35 ans, menée avec constance, sur tous les plans en même temps - économique, sécuritaire, social, culturel, existentiel, etc.

CETTE LOI, ON N’EN DISCUTERA PAS.

Ce qui est en train de naître, a peu à voir avec la "Loi travail". La "Loi travail", c’est juste le point de renversement. L’attaque de trop. Trop arrogante, trop flag, trop humiliante. La loi renseignement, la loi Macron, l’état d’urgence, la déchéance de nationalité, les lois antiterroristes, le projet de réforme pénale, la "Loi travail", tout cela fait système. C’est une seule entreprise de mise au pas de la population. La loi El Khomri, c’est juste la cerise sur le gâteau. C’est pour ça que ça réagit maintenant, et que ça n’a pas réagi sur la loi Macron. À la limite, si on descend dans la rue contre la "Loi travail", c’est pas parce qu’elle concerne le travail. C’est parce que la question du travail, c’est la question de l’emploi de la vie ; et que le travail, tel que nous le voyons autour de nous, c’est juste la négation de la vie, la vie en version merde. On n’est plus dans les années 1960, vos Trentes Glorieuses, remettez-vous en, on ne les a jamais connues. Personne d’entre-nous ne croit qu’il va se "réaliser" dans le taf. Ce dont on se défend maintenant, c’est que le peu de vie qui nous est laissé après le taf, en dehors du taf, ne soit réduit à néant. Le petit jeu des organisations syndicales et des partis pour limiter le terrain du conflit à la question de la loi travail, à la négociation avec le gouvernement, c’est seulement une façon de contenir notre désir de vivre, d’enfermer tout ce qui les excède dans la sphère étouffante de leurs petites intrigues. Syndicats et partis, pas besoin d’être devin pour voir, d’ores et déjà, qu’ils nous lâcheront en rase campagne au moment décisif. On leur en veut pas. C’est leur fonction. Par contre, ne nous demandez pas de leur faire confiance. C’est pas parce qu’on est jeune qu’on est né de la dernière pluie. Et puis arrêtez de nous bassiner avec vos vieux trucs qui marchent pas : la "massification", la "convergence des luttes" qui n’existent pas, les tours de paroles et le pseudo-féminisme qui vous servent juste à contrôler les AG, à monopoliser la parole, à répéter toujours le même discours. Franchement, c’est trop gros. La question, c’est pas celle de la massification, c’est celle de la justesse et de la détermination. Chacun sait que ce qui fait reculer un gouvernement, ce n’est pas le nombre de gens dans la rue, mais leur détermination. La seule chose qui fasse reculer un gouvernement, c’est le spectre du soulèvement, la possibilité d’une perte de contrôle totale. Même si on ne voulait que le retrait de la "Loi travail", il faudrait quand même viser l’insurrection : taper fort, se donner les moyens de tenir en respect la police, bloquer le fonctionnement normal de cette société, attaquer des cibles qui font trembler le gouvernement. La question de la "violence" est une fausse question. Ce qui est décrit dans les médias comme "violence" est vécu dans la rue comme détermination, comme rage, comme sérieux et comme jeu. Nous, c’est ça qu’on a éprouvé mercredi dernier, et qui a quelques raisons de faire flipper les gouvernants : il y avait du courage parmi nous, la peur s’était dissipée, on était sûrs de nous. Sûrs de vouloir marcher sur la tête de ceux qui nous gouvernent. Sur la tête de ceux qui, toute l’année, nous marchent sur la gueule.

TAPER FORT ! TAPER JUSTE ! #BATAILLEDESOLFERINO

Contrairement à ce que nous disent les apprentis bureaucrates de l’UNEF ou du NPA, taper fort n’est pas ce qui va nous "isoler des masses", si les cibles sont justes. C’est au contraire cela qui va faire que tous ceux qui sont à bout vont nous rejoindre ; et ça fait du monde. La question que pose la "Loi travail", c’est la question de la politique menée par le PS depuis 35 ans, c’est de savoir si oui ou non ils vont pouvoir mener à terme leur campagne de plusieurs décennies. C’est aussi la question de la politique en général. Qu’un mouvement se lève à un an d’une campagne présidentielle, qui généralement impose le silence et l’attente à tous, en dit long sur la profonde indifférence, voire l’hostilité, qu’elle suscite déjà. Nous savons tous que les prochaines élections ne sont pas la solution, mais font partie du problème. Ce n’est pas par hasard que spontanément, mercredi dernier, les lycéens de Lyon ont cherché à atteindre le siège du PS, et se sont affrontés à la police pour frapper cet objectif. Et ce n’est pas par hasard que des sièges du PS à Paris et à Rouen ont été défigurés. C’est cela que, de lui-même, le mouvement vise. Plutôt que de s’enferrer dans des "négocations-piège à con", ce qu’il faut attaquer, partout en France, à partir de jeudi prochain, ce sont donc les sièges du PS. À Paris, il faut que ce soit la bataille de Solférino. Pour la suite, eh bien... on verra. Va falloir la jouer fine. Mais l’enjeu est colossal.

ILS RECULENT, ATTAQUONS !


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Le 16 mars 2016 à 13:07, Frédéric Roucheray < " target="_blank"> > a écrit :
Force est de reconnaître que le PS est devenu le QG des social-traîtres. 
Cependant, dans cette montée de l'obscurantisme, le secteur culturel, à dominante à gauche, pourrait-il avoir, aussi, une "petite" part de responsabilité? 
Houuuu, en voila une question malveillante qui pousse à l'autocritique !
Hé ouais ! On a aussi la gauche qu'on mérite... :-(

La problématique amateur/professionnel c'est le serpent culturel qui se mord la queue, renforcée par un corporatisme aveugle, autocentré, doublé d'un militantisme rageur et colérique réduisant ainsi les champs de vision. Tous se réclamant du "vivre ensemble", du "sociale" et du "solidaire", mais bien plus préoccupés par leur propre employabilité, la chimérique reconnaissance institutionnelle et les salaires à en tirer qu'ils en oublient le désir d'apprendre, le besoin de partager, la nécessité de discuter, la capacité de se réinventer et le plaisir d'aimer. Allant jusqu'à se persuader eux même d'être les fiers détenteurs d'un héritage humaniste, tous se gargarisant à outrance de bons sentiments dont ils savent pertinemment que les chemins de l'enfer en sont pavés.

Sur cet appel à position nous avons, par exemple...
- D'un côté, une compagnie répondant à un appel à projet de médiation culturelle au désir d'inclure, bénévolement dans une représentation, les habitants de la ville dans une proposition autour de l'usine "Elle était belle l'époque industrielle" (dont personne ne sait plus quoi en faire depuis qu'elle est désaffectée). De ce fait, les responsables légaux et administratifs de la compagnie sont torturés entre la volonté de mener à bien ce projet et la crainte d'être dénoncés pour travail dissimulé et concurrence déloyale.
Mais dénoncé par qui?
 
- De l'autre côté, nous avons des choeurs de chanteurs pour la Philharmonie de Paris qui craignent d'être remplacés par des groupes amateurs dont cette grande institution se félicitera d'ouverture sociale et de reconnaissance pour la compétence du peuple. Autant que les théâtreux du privé craignant que les seconds rôles (pas les têtes d'affiches, bien entendu) soient remplacés par ceux de la MJC du coin sous prétexte de leur offrir la bienveillante attention de la chaleur de leurs projecteurs.
à qui profite le crime?

C'est le chantre de l'Ubuesquisation !! 
On aura beau retourner dans tous les sens la problématique amateur/professionnel, mais dès qu'on y inclut l'argent et le droit du travail, c'est totalement insoluble.
M'est d'avis qu'on est loin d'avoir le cul sorti des ronces !

PS : Pour éviter de finir dans un tipi en haut d'une montagne, je propose pour la prochaine AG de la Fédé, qu'il soit débattu la création de CNCSC, des Centres Nationaux de Convalescence pour le Secteur Culturel. Ce serait des endroits calme et reposant avec des majorettes comme infirmières et des danseurs de houla-hop comme brancardier...


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Mr Frédéric Roucheray
Tel: 06 15 94 05 60

Le 16 mars 2016 à 00:55, Frédéric Bontemps < " target="_blank"> > a écrit :
On nique tous ces fumiers : rapprochez vous des publics.

Force et Honneur.

Le 15 mars 2016 à 19:26, Franck Halimi < " target="_blank"> > a écrit :
Salut, c'est Franck de Bourgogne.

Je vais être très clair : pour saisir l'ampleur du désastre, il faut comprendre que le désormais fameux "mon ennemi, c'est la finance" du résident hollandais de la raie publique (ce qui signifie qu'il nous pisse au cul après nous avoir sodomisé... et ceci n'est absolument pas un jugement sur une pratique sexuelle -honorable et, m'a-t-on, dit "fort réjouissante", mais une observation objective de ce que nous subissons), et bien... cette fameuse assertion de campagne était, en réalité, une antiphrase.

En effet, comme le disent Thierry et Pascal, ce gouvernement fait bien pire que ce qu'aurait pu imaginer un Sakozy au meilleur de sa forme. Parce "son ennemi de la finance" est, en réalité, celui qui tire les grossières ficelles des marionnettes Hollande et consorts.

Et pour comprendre pourquoi, prendre connaissance du parcours du traître Hollande ne semble pas inutile.

Il passe son enfance à Rouen, puis, à partir de 1958, à Bois-Guillaume, ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen, dans un quartier aisé. Il est élève  au pensionnat Jean-Baptiste-de-la-Salle de Rouen. Au premier trimestre 1968, son père, favorable à l'Algérie Française et mal vu du fait de sa proximité avec Jean-Louis Tixier-Vignancourt et l'OAS, vend sa clinique, ses appartements du Clos du Hamel, la maison de Bois-Guillaume, et déménage avec sa famille à Neuilly/Seine, où il se lance dans l’immobilier5. Élève lycée Pasteur de Neuilly/Seine, il obtient son baccalauréat en 1972. François Hollande poursuit ses études à Paris II, où il obtient une licence en droit, puis à HEC Paris (H. 1975) et à l'Institut d'Études Politiques de Paris (promotion 1974, diplôme section Service public), où il milite à l'UNEF-Renouveau,proche du Parti Communiste Français. En 1978, il est stagiaire à l'Ambassade de France en Algérie. En 1980, il sort de l'ENA dans la promotion Voltaire, où il rencontre Ségolène Royal.

En 1976, il est réformé du service militaire à cause de sa myopie, lors de ses 3 jours" au Fort de Vincennes, mais, par "devoir", obtient l’annulation de cette décision. Lors de ses classes en tant qu'élève officier de réserve à Coëtquidan, en janvier 1977, il est dans la même chambrée que Jean-Pierre Jouyet, Michel Sapin, Henri de Castries et Jean-Michel Lambert, puis il rejoint l'École d'Application du Génie (EAG) à Angers, avant d’être affecté au 71e Régiment du Génie, à Oissel. François Hollande finit son service en 1978 avec le grade de lieutenant de réserve.


Nous avons ici à faire à un politichien qui s'est présenté aux citoyens sous une étiquette socialiste, alors qu'il n'était en aucun cas de cette obédience. Il s'agit même ici du seul résident de la raie publique que la France ait élu qui soit passé par l'École des Hautes Études Commerciales (HEC Paris) ! Nous avons donc, en réalité à faire à un loup qui est entré dans la bergerie par la grande porte, ouverte qu'elle fût en 2012 par des "électeurs-moutons". Et là, on peut constater que le loup s'en donne à coeur joie pour étriper les plus fragiles d'entre-nous jusqu'au dernier !


Mais, aujourd'hui, un espoir peut naître de la situation qui s'installe : par le biais de la Loi Travail (dite El Khomri)une porte s'entr'ouvre. Et cette saloperie blesse tellement d'acquis sociaux dont nous pensions pouvoir être bénéficiaires ad vitam aeternam, qu'une révolte gronde.


Et il nous faut bien comprendre que les meilleurs chiens de bergers sur lesquels nous puissions compter aujourd'hui, ce sont les jeunes (lycéens et étudiants).

Eux ne sont pas encore passés sous les fourches caudines de la résignation, qui sied tellement aux générations précédentes.

Eux sont encore dans un système de réaction épidermique susceptible de mettre le feu partout où il va passer.

Ils forcent les portes et les verrous de nos peurs avec une fraîcheur, une spontanéité et une vitalité qui réveillera les fatigués que beaucoup d'entre-nous sont devenus.

Eux n'ont encore pas eu le temps d'être caressés dans le sens du poil et/ou apeurés par les menaces du pouvoir.

Nous devons donc leur ouvrir la porte de notre expérience, de façon à ce qu'elle-ci puisse être revigorée par leur vigueur...

Voili.

Ami calmant.

@+ Franck de B.

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Le 15 mars 2016 à 18:20, cacahuete < " target="_blank"> > a écrit :
Normal les gars 
C’est le PUY DU FOU le modèle culturel aujourd’hui.

Comme tu dis Thierry en plus d’être de beaux salopards c’est une bande de gros fumiers ces socialistes.
Je crois que nous n’avons jamais eu pire .

Et c’est nous qui les avons mis en place ca me fait crever de honte.
C’est comme un suppositoire pour nous faire passer Marine l’année prochaine et on la trouvera même plus sociales si ca se trouve.

Pascal en Colere




Le 15 mars 2016 à 17:39, Decocq Thierry < " target="_blank"> > a écrit :

Salut François,

Lundi discussion de la loi 
"Culture liberté de la création, architecture et patrimoine" au parlement (l'ex loi Pellerin). On l'avait oubliée celle-là.

C'est quand même une belle bande de salopards qui dirigent le pays !

@+

Thierry



Le 15/03/2016 17:06, François Mary a écrit :
Qui peut m’expliquer ce que c’est que ce truc ?
Encore de arnaque du gouvernement ?
François
 
 
 
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CONTRE LE TRAVAIL GRATUIT : 
AZOULAY DEMISSION !
 
Après une période d'essai d'un mois comme ministre de la Culture et de la Communication, madame Azoulay et son cabinet vont défendre le projet de loi « liberté création artistique, architecture et patrimoine (LCAP), ce 15 mars devant la Commission culturelle de l'Assemblée nationale et à partir du 21 mars devant la dite Assemblée.
 
Malgré la pétition contre le travail gratuit des artistes interprètes signée par de très nombreuses et nombreux artistes interprètes (cf. notre site www.fnsac-cgt.com) ainsi que de nombreux citoyens dont un nombre non négligeable pratique les arts en amateurs, le gouvernement par la voix de Mme Azoulay entend encore aggraver le texte sur les pratiques en amateur.
 
DE QUOI S'AGIT-IL ?
 
La Cgt spectacle a proposé des amendements à la loi pour favoriser le développement des pratiques en amateur et de leur exposition au public. En revanche nous nous élevons contre un texte de loi qui organise une billetterie lucrative et juteuse sur le travail non rémunéré des amateurs.
Nous soutenons l'idée que les spectacles  amateurs organisés par leurs associations soient réputés non lucratifs même en autorisant une billetterie permettant de prendre en charge le coût des spectacles et le fonctionnement des groupements d'amateurs.
Pourtant le texte de loi, aujourd'hui, prévoit qu'une part de cette billetterie, sans contrôle et défiscalisée puisse générer des bénéfices juteux sur du travail gratuit ! C'est l'exploitation des artistes pratiquant en amateur, de leur passion artistique, de leur engagement et  leur disponibilité  qui est organisée!
 
L'alinéa 3 de l'article 11A prévoit de contourner la présomption de salariat des artistes interprètes, ce qui est la plus grande attaque contre les droits sociaux dont l'assurance chômage et la possibilité de vivre de nos métiers. Il s'agit de rendre possible de ne pas rémunérer les artistes. C'est donc le travail gratuit et dissimulé que le Ministère de la Culture et de la Communication entend rendre légal !
Cette possibilité était jusqu'à cette seconde lecture réservée aux structures relevant de la mise en œuvre de missions de service public, sur la base de missions spécifiques confiées par l’État et/ou les collectivités territoriales.
Le ministère de Mme Azoulay entend l'étendre à toutes les entreprises subventionnées ou privées du spectacle vivant dès lors que cela figurera dans leurs statuts. C'est la fin du salariat des artistes interprètes et la disparition de leur métier !
 
Dans le même temps les négociations assurance chômage des salariés intermittents et l'adoption du cadrage financier sont largement engagées sans que la ministre n'ait daigné nous recevoir ni s'exprimer sur ces questions. Sans doute pense-t-elle qu'en légalisant le travail gratuit pour les artistes interprètes, elle résoudra la question du prétendu « déficit » de l'annexe 10 !
 
De plus le ministère refuse de prendre en compte les revendications des artistes non-salariés comme les plasticiens dans la loi LCAP comme par exemple de s'opposer  à l'article 10 quater qui institue une rémunération collective due par les moteurs de recherche.
 
LA PERIODE D'ESSAI EST FINIE.
 
UNE SEULE REPONSE : NOUS NE SOMMES NI ENTENDUS, NI RESPECTÉS, NI DÉFENDUS : 
 
AZOULAY DEMISSION !
 
 
Le Comité Fédéral National de la Fédération CGT Spectacle réuni le 15 mars 2016 à Paris.
 


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